Abidjan – Le président sortant de la Banque africaine de développement, Donald Kaberuka, exprime sa reconnaissance aux Etats, aux partenaires et au staff de l’institution qui ont contribué chacun en ce qui le concerne, à la réussite de sa mission, en cours d’achèvement.
Dans le discours qu’il a prononcé mardi à Abidjan où se tiennent les 50èmes assemblées annuelles de la BAD couplées du cinquantenaire de l’institution, M. Kaberuka a d’abord exprimé sa gratitude à son pays, le Rwanda, qui avait soutenu sa candidature en 2005.
Les Etats membres, le conseil d’administration, le « personnel talentueux de la BAD qui a toujours donné le meilleur de lui-même » et les partenaires au sein des organisations internationales, ont tour à tour étés salués par M. Kaberuka dont le successeur sera élu jeudi, à la faveur de ces assemblées.
D’après le président Kaberuka, au cours de ses 10 années, une plus grande impulsion a été donnée à l’infrastructure (28 milliards de dollars investis), la BAD s’est attelée à montrer l’exemple au secteur privé (financement de $ 2 milliards par an), à assurer l’intégration économique ($ 4 milliards investis), à mettre l’accent sur les Etats fragiles ($ 840 millions mobilisés) et à tirer partie de ces expériences.
La Banque est surtout pourvoyeuse de ressources financières mais l’argent seul ne fait pas le développement mais plutôt les politiques, a fait observer le président de la BAD. Selon lui, la Banque doit être prête à tout moment à faire face à des chocs et à des crises.
« Rien n’est prédit d’avance. Le succès dépendra du travail… Il y a encore beaucoup de montagnes à gravir », a-t-il poursuivi, appelant le continent à saisir les opportunités, à tirer profit de sa démographie et de ses ressources naturelles et à investir notamment dans les soins de santé primaire et l’éducation.
En guise de conclusion, Donald Kaberuka a souhaité à son successeur un mandat aussi solide que le sien puisqu’il a été élu en 2005 à 78%, ainsi que la réussite dans ce « travail difficile, complexe et passionnant », mais une « mission très gratifiante ». Il a remercié les gouverneurs, précisant qu’ils peuvent compter sur lui pour la transformation économique de l’Afrique.
Ces assemblées 2015 de la BAD qui se tiennent à Abidjan ont battu le record de participation, avec plus de 4500 personnes. Portant sur le thème "L’Afrique et le nouveau paysage mondial", ces assises s’achèvent vendredi.
(AIP)
cmas
Dans le discours qu’il a prononcé mardi à Abidjan où se tiennent les 50èmes assemblées annuelles de la BAD couplées du cinquantenaire de l’institution, M. Kaberuka a d’abord exprimé sa gratitude à son pays, le Rwanda, qui avait soutenu sa candidature en 2005.
Les Etats membres, le conseil d’administration, le « personnel talentueux de la BAD qui a toujours donné le meilleur de lui-même » et les partenaires au sein des organisations internationales, ont tour à tour étés salués par M. Kaberuka dont le successeur sera élu jeudi, à la faveur de ces assemblées.
D’après le président Kaberuka, au cours de ses 10 années, une plus grande impulsion a été donnée à l’infrastructure (28 milliards de dollars investis), la BAD s’est attelée à montrer l’exemple au secteur privé (financement de $ 2 milliards par an), à assurer l’intégration économique ($ 4 milliards investis), à mettre l’accent sur les Etats fragiles ($ 840 millions mobilisés) et à tirer partie de ces expériences.
La Banque est surtout pourvoyeuse de ressources financières mais l’argent seul ne fait pas le développement mais plutôt les politiques, a fait observer le président de la BAD. Selon lui, la Banque doit être prête à tout moment à faire face à des chocs et à des crises.
« Rien n’est prédit d’avance. Le succès dépendra du travail… Il y a encore beaucoup de montagnes à gravir », a-t-il poursuivi, appelant le continent à saisir les opportunités, à tirer profit de sa démographie et de ses ressources naturelles et à investir notamment dans les soins de santé primaire et l’éducation.
En guise de conclusion, Donald Kaberuka a souhaité à son successeur un mandat aussi solide que le sien puisqu’il a été élu en 2005 à 78%, ainsi que la réussite dans ce « travail difficile, complexe et passionnant », mais une « mission très gratifiante ». Il a remercié les gouverneurs, précisant qu’ils peuvent compter sur lui pour la transformation économique de l’Afrique.
Ces assemblées 2015 de la BAD qui se tiennent à Abidjan ont battu le record de participation, avec plus de 4500 personnes. Portant sur le thème "L’Afrique et le nouveau paysage mondial", ces assises s’achèvent vendredi.
(AIP)
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