Abidjan - Le secrétaire général de Reporters sans frontières (RSF), Christophe Deloire, a salué mercredi au Conseil de sécurité de l’ONU, à New York, l’adoption à l’unanimité d’une résolution historique sur la protection des journalistes.
Lors de son allocution devant le Conseil, il a réclamé des mécanismes concrets d’application du droit international, rapporte un communiqué de presse de RSF.
A la tribune du Conseil de sécurité de l’ONU à New York, Christophe Deloire a salué l’adoption ce 27 mai 2015 de la résolution 2222 (2015) sur la protection des journalistes dans les conflits armés.
“C’est un jour historique pour la protection des journalistes, mais au-delà, nous l’espérons, pour la liberté de l’information”, a-t-il déclaré devant les ambassadeurs des 15 Etats membres du Conseil de sécurité et d’une cinquantaine d’Etats membres de l’ONU.
Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a quant à lui rendu hommage au travail de Reporters sans frontières.
Depuis la résolution 1738 adoptée en 2006, jamais le Conseil de sécurité n’avait statué sur ce thème crucial. En dix ans, plus de 700 journalistes ont été tués dans l’exercice ou à raison de leurs fonctions, selon le recensement de RSF.
Christophe Deloire était l’un des trois intervenants invités par la présidence lituanienne du Conseil de sécurité, avec le secrétaire adjoint des Nations unies, Jan Eliasson, et la journaliste Mariane Pearl, veuve du journaliste Daniel Pearl (Wall Street Journal) tué au Pakistan en 2002.
Pour la première fois, une résolution du Conseil de sécurité fait référence au “droit à la liberté d’expression”. Ce texte, pour lequel RSF avait formulé des recommandations, “affirme que le travail de médias libres, indépendants et impartiaux constitue un des fondements essentiels d’une société démocratique, et de ce fait peut contribuer à la protection des civils”.
Il demande aux Etats de remplir toutes leurs obligations en matière de protection des journalistes lors des conflits armés, et exige des comptes-rendus sur la sécurité des journalistes lors des opérations de maintien de la paix des Nations unies.
Lors de son intervention, Christophe Deloire a réclamé un mécanisme de contrôle du respect des obligations des Etats membres concernant la sécurité des journalistes au regard du droit international.
S’agissant de la lutte contre l’impunité, Christophe Deloire a plaidé pour que le Conseil de sécurité saisisse la Cour pénale internationale des situations en Syrie et en Irak, notamment des crimes contre les journalistes, comme l’organisation l’a demandé au secrétaire général de l’ONU dans une lettre du 27 avril.
(AIP)
cmas
Lors de son allocution devant le Conseil, il a réclamé des mécanismes concrets d’application du droit international, rapporte un communiqué de presse de RSF.
A la tribune du Conseil de sécurité de l’ONU à New York, Christophe Deloire a salué l’adoption ce 27 mai 2015 de la résolution 2222 (2015) sur la protection des journalistes dans les conflits armés.
“C’est un jour historique pour la protection des journalistes, mais au-delà, nous l’espérons, pour la liberté de l’information”, a-t-il déclaré devant les ambassadeurs des 15 Etats membres du Conseil de sécurité et d’une cinquantaine d’Etats membres de l’ONU.
Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a quant à lui rendu hommage au travail de Reporters sans frontières.
Depuis la résolution 1738 adoptée en 2006, jamais le Conseil de sécurité n’avait statué sur ce thème crucial. En dix ans, plus de 700 journalistes ont été tués dans l’exercice ou à raison de leurs fonctions, selon le recensement de RSF.
Christophe Deloire était l’un des trois intervenants invités par la présidence lituanienne du Conseil de sécurité, avec le secrétaire adjoint des Nations unies, Jan Eliasson, et la journaliste Mariane Pearl, veuve du journaliste Daniel Pearl (Wall Street Journal) tué au Pakistan en 2002.
Pour la première fois, une résolution du Conseil de sécurité fait référence au “droit à la liberté d’expression”. Ce texte, pour lequel RSF avait formulé des recommandations, “affirme que le travail de médias libres, indépendants et impartiaux constitue un des fondements essentiels d’une société démocratique, et de ce fait peut contribuer à la protection des civils”.
Il demande aux Etats de remplir toutes leurs obligations en matière de protection des journalistes lors des conflits armés, et exige des comptes-rendus sur la sécurité des journalistes lors des opérations de maintien de la paix des Nations unies.
Lors de son intervention, Christophe Deloire a réclamé un mécanisme de contrôle du respect des obligations des Etats membres concernant la sécurité des journalistes au regard du droit international.
S’agissant de la lutte contre l’impunité, Christophe Deloire a plaidé pour que le Conseil de sécurité saisisse la Cour pénale internationale des situations en Syrie et en Irak, notamment des crimes contre les journalistes, comme l’organisation l’a demandé au secrétaire général de l’ONU dans une lettre du 27 avril.
(AIP)
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