Abidjan - L'eau, l'assainissement et l'hygiène ont été recommandés comme solution de base pour une meilleure santé par différentes approches, lors d’un panel qui s’est tenu jeudi à Abidjan, en marge des Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement(BAD), autour du terme « L’eau, l’assainissement et hygiène pour une meilleure santé en Afrique/ renforcer la résilience aux épidémies ».
Concernant Ebola, les maladies hydriques et autres, les différents panelistes, à savoir la ministre ivoirienne de la Santé et de la Lutte contre le Sida, Raymonde Goudou, la représentante résidente de l’UNICEF en Côte d’Ivoire, Adèle Khurdr, le représentant de la Fondation Bill Gate pour le programme eau , assainissement et hygiène, Dr Doulaye Koné, le président national de l’Université de Khartoum, Pr Ali Qurashi, et le représentant de la BAD sur les questions d’eau, Chanda Osward, ont tous partagé l’avis selon lequel l’eau potable, l’assainissement et l’hygiène de vie, peuvent contribuer à éviter plusieurs des maladies tout en sauvant des vies.
« L’aspect hygiène est un élément essentiel; en Côte d’Ivoire, la communication sur les bonnes et mauvaises habitudes a été utile et a mis fin à certaines pratiques concernant Ebola », a dit Mme Adèle Khurdr.
« Nous devons penser de façon différente, approcher l’assainissement de façon différente, le problème doit être abordé dans sa globalité. Il faut donc travailler avec les Ong, les communautés, toutes les parties prenantes pour mettre en place un système d’hygiène, une hygiène qui nécessite une bonne campagne, un système de surveillance », s’est exprimé pour sa part le représentant de la BAD, Chanda.
« Concernant Ebola, depuis que la sensibilisation sur le lavage des mains a été faite, on a constaté que le pourcentage de maladie diarrhéiques a diminué, tout comme la vente d’antibiotiques », a attesté de son côté Mme Goudou Raymonde.
« Si on pense technologie, infrastructures et éducation, c’est le moyen pour combattre Ebola », a souligné pour sa part le Pr Ali Qurashi, ajoutant que "l’Afrique doit repenser ses programmes d’enseignement adaptés à nos réalités au niveau de la santé, pour mieux s’attaquer à cette problématique".
La prévalence des maladies liées à l’eau et d’origine hydrique comme le choléra, la typhoïde et la dysenterie restent des menaces « graves » de santé publique dans la plupart des pays africains. L’explosion récente sans précédent de la maladie d’Ebola en Afrique de l’Ouest a également mis en exergue les défis liés à la gestion des épidémies dans des zones à faible accès à l’eau potable, à l’assainissement et à l’hygiène. Cet état de fait souligne le rôle essentiel que joue cette triade dans la protection de la santé humaine et du bien-être, d’où l’importance du panel .
La BAD rappelle-t-on a investi, de 2000 à 2010, quelque 4, 8 milliards de dollars (2400 milliards de FCFA) dans des projets d’eau dans 44 pays africains.
amak/tm
Concernant Ebola, les maladies hydriques et autres, les différents panelistes, à savoir la ministre ivoirienne de la Santé et de la Lutte contre le Sida, Raymonde Goudou, la représentante résidente de l’UNICEF en Côte d’Ivoire, Adèle Khurdr, le représentant de la Fondation Bill Gate pour le programme eau , assainissement et hygiène, Dr Doulaye Koné, le président national de l’Université de Khartoum, Pr Ali Qurashi, et le représentant de la BAD sur les questions d’eau, Chanda Osward, ont tous partagé l’avis selon lequel l’eau potable, l’assainissement et l’hygiène de vie, peuvent contribuer à éviter plusieurs des maladies tout en sauvant des vies.
« L’aspect hygiène est un élément essentiel; en Côte d’Ivoire, la communication sur les bonnes et mauvaises habitudes a été utile et a mis fin à certaines pratiques concernant Ebola », a dit Mme Adèle Khurdr.
« Nous devons penser de façon différente, approcher l’assainissement de façon différente, le problème doit être abordé dans sa globalité. Il faut donc travailler avec les Ong, les communautés, toutes les parties prenantes pour mettre en place un système d’hygiène, une hygiène qui nécessite une bonne campagne, un système de surveillance », s’est exprimé pour sa part le représentant de la BAD, Chanda.
« Concernant Ebola, depuis que la sensibilisation sur le lavage des mains a été faite, on a constaté que le pourcentage de maladie diarrhéiques a diminué, tout comme la vente d’antibiotiques », a attesté de son côté Mme Goudou Raymonde.
« Si on pense technologie, infrastructures et éducation, c’est le moyen pour combattre Ebola », a souligné pour sa part le Pr Ali Qurashi, ajoutant que "l’Afrique doit repenser ses programmes d’enseignement adaptés à nos réalités au niveau de la santé, pour mieux s’attaquer à cette problématique".
La prévalence des maladies liées à l’eau et d’origine hydrique comme le choléra, la typhoïde et la dysenterie restent des menaces « graves » de santé publique dans la plupart des pays africains. L’explosion récente sans précédent de la maladie d’Ebola en Afrique de l’Ouest a également mis en exergue les défis liés à la gestion des épidémies dans des zones à faible accès à l’eau potable, à l’assainissement et à l’hygiène. Cet état de fait souligne le rôle essentiel que joue cette triade dans la protection de la santé humaine et du bien-être, d’où l’importance du panel .
La BAD rappelle-t-on a investi, de 2000 à 2010, quelque 4, 8 milliards de dollars (2400 milliards de FCFA) dans des projets d’eau dans 44 pays africains.
amak/tm