Dakar (Sénégal) - Le comité de politique monétaire (CPM) de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a recommandé mercredi à Dakar, à l’issue de sa deuxième réunion ordinaire de l’année 2015, aux pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) de procéder à un rééquilibrage de leurs finances publiques à moyen terme.
« Le comité a noté, en examinant la situation des finances publiques de la zone, le maintien des déficits publics à des niveaux élevés, en liaison avec l'importance des investissements dans les infrastructures en cours dans la plupart des Etats », souligne M. Tiémoko Meyliet Koné gouverneur de la BCEAO, par ailleurs président du CPM.
A ses yeux, ce rééquilibrage doit être en conformité avec les dispositions du pacte de convergence, de stabilité et de croissance adopté dans l'UEMOA en janvier 2015.
Concernant la situation économique de l'Union, le gouverneur a relevé la progression du produit intérieur brut (PIB) au premier trimestre 2015 à un rythme de 6,2% soutenu notamment par la vigueur du secteur tertiaire.
A cet égard, les perspectives sont prometteuses car M. Koné projette un taux de croissance du PIB de l'UEMOA à 6,7% pour l'année 2015 contre 6,5% en 2014 à la faveur d'une bonne tenue de l'activité dans le secteur industriel et dans les services marchands.
S'agissant des prix, le CPM a noté une légère hausse du taux d'inflation qui est passé de 0,4% à fin décembre 2014 à 0,5% à fin mars 2015 du fait du renchérissement des produits alimentaires, des matériaux de construction et des services liés au logement dans certains pays.
« Le CPM a noté que les conditions monétaires se sont assouplies au cours du premier trimestre 2015 suite à l'appréciation du taux d'intérêt sur le compartiment à une semaine du marché interbancaire atténuée par la dépréciation du taux de change réel », affirme le gouverneur de la BCEAO.
C'est sur la base de toutes ces analyses, estime-t-il, que le CPM a décidé de maintenir inchangé le taux d'intérêts minimum de soumission des opérations d'appels d'offres d'injection de liquidités et le taux d'intérêt du guichet de prêt marginal respectivement à 2,50% et 3%. Quant au coefficient de réserves obligatoires applicables aux banques, il demeure inchangé à 5%.
MS/od
« Le comité a noté, en examinant la situation des finances publiques de la zone, le maintien des déficits publics à des niveaux élevés, en liaison avec l'importance des investissements dans les infrastructures en cours dans la plupart des Etats », souligne M. Tiémoko Meyliet Koné gouverneur de la BCEAO, par ailleurs président du CPM.
A ses yeux, ce rééquilibrage doit être en conformité avec les dispositions du pacte de convergence, de stabilité et de croissance adopté dans l'UEMOA en janvier 2015.
Concernant la situation économique de l'Union, le gouverneur a relevé la progression du produit intérieur brut (PIB) au premier trimestre 2015 à un rythme de 6,2% soutenu notamment par la vigueur du secteur tertiaire.
A cet égard, les perspectives sont prometteuses car M. Koné projette un taux de croissance du PIB de l'UEMOA à 6,7% pour l'année 2015 contre 6,5% en 2014 à la faveur d'une bonne tenue de l'activité dans le secteur industriel et dans les services marchands.
S'agissant des prix, le CPM a noté une légère hausse du taux d'inflation qui est passé de 0,4% à fin décembre 2014 à 0,5% à fin mars 2015 du fait du renchérissement des produits alimentaires, des matériaux de construction et des services liés au logement dans certains pays.
« Le CPM a noté que les conditions monétaires se sont assouplies au cours du premier trimestre 2015 suite à l'appréciation du taux d'intérêt sur le compartiment à une semaine du marché interbancaire atténuée par la dépréciation du taux de change réel », affirme le gouverneur de la BCEAO.
C'est sur la base de toutes ces analyses, estime-t-il, que le CPM a décidé de maintenir inchangé le taux d'intérêts minimum de soumission des opérations d'appels d'offres d'injection de liquidités et le taux d'intérêt du guichet de prêt marginal respectivement à 2,50% et 3%. Quant au coefficient de réserves obligatoires applicables aux banques, il demeure inchangé à 5%.
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