Dans le cadre de la 2ème édition de la semaine nationale des Arts et de la Culture à Bouaké, Liazere Elie Kouaho, le commissaire général de l’événement explique tout.
Quels objectifs visez-vous avec cette Semaine nationale des Arts et de la Culture?
Ce festival a été initié par Bandaman Kouakou Maurice, ministre de la Culture et de la Francophonie. Dans le cadre du programme de la sauvegarde et surtout de la valorisation du patrimoine national au niveau culturel. D’une manière générale, je peux dire que ce festival vise essentiellement à sensibiliser d’abord les artistes qui ont un savoir- faire avéré, ensuite les populations sur les richesses incommensurables qui constituent nos valeurs culturelles. Il est donc bon de travailler et de faire en sorte que les populations pratiquent ou contribuent à la valorisation de cette culture. Car, cela tient à cœur le ministre Bandaman Kouakou Maurice. Nous voulons faire de Bouaké le carrefour de la culture nationale. Avec les créateurs ivoiriens (ceux de Bouaké mais aussi ceux des autres régions du pays) et les créateurs africains.
Quel est alors le label Snac ?
Le label Snac, c’est le métissage culturel, c’est-à-dire, le mélange des styles et rythmes traditionnels, le local et le national, etc… Toutes les cultures de la Côte d’Ivoire !
La Snac vise-t-elle à être un marché ou une rencontre d’échanges culturels ?
Pour le moment, c’est une rencontre d’artistes. D’abord entre eux, ensuite entre eux et les populations qui ont besoin de cela. Nous allons continuer la réflexion et par la suite, nous pensons à terme, que cette Semaine des Arts et de la Culture deviendra véritablement un marché. D’ailleurs, vous avez dû l’entendre, le ministre lors de la cérémonie d’ouverture de la Snac. Il a été clair sur le fait que des artistes qui montraient toute leur capacité et tout leur engagement à faire partager leur savoir faire, pourraient aller au MASA qui est un véritable marché des arts. Voilà en somme, l’objectif que nous visons à terme de cette Semaine des Arts et de la Culture.
Quelles différences faites-vous entre cette présente édition et la première?
Pour cette édition, nous pensons quand même qu’il y a quelques petites améliorations. La difficulté principale reste la même. Celle de la question du financement. Nous avons un petit budget. Vous savez, qu’au niveau de l’institutionnel, nous faisons vraiment beaucoup pour lancer un projet de cette nature que les populations devraient prendre en charge elles-mêmes. Elles devraient, donc, s’en approprier. Nous avons les collectivités décentralisées, notamment, les mairies et les Conseils régionaux qui devraient véritablement participer à l’éclosion et surtout au développement de ce festival. Il est très essentiel pour nous, que les collectivités s’y engagent résolument par des actions volontaristes.
Quelles sont les activités principales de la Snac ?
Pour les activités principales, nous faisons chaque année un arbitrage. A la suite de laquelle, nous proposons des danses, de la musique, de l’artisanat, etc. En dehors des autres arts, la musique et la danse, nous proposons aussi des contes, des projections des films... En somme, il y a une panoplie d’activités. Mais, pour cette année particulièrement comme l’année dernière, nous avons choisi la danse et la musique traditionnelle. Et en exposition dans le village artistique, nous faisons également connaître la poterie, la sculpture et la peinture et des parures traditionnelles. Aussi bien dans le domaine de l’art vestimentaire que celui de la décoration intérieure et extérieure. Voilà aussi les choses que nous essayons de promouvoir. Rassurez-vous que pour les prochaines éditions, les choses varieront et nous avons voulu qu’au niveau du village, il y ait une animation faite par des conteurs. Mais, faute de moyens financiers, nous avons dû sursoir à cette activité. Mais à partir de l’année prochaine, ce sera chose faite.
Êtes-vous satisfait de cette édition ?
Satisfait, je dirais que oui ! dans une certaine mesure. Car les choses commencent à prendre. Mais avec une certaine réservé, parce que pour le moment, nous ne sentons pas encore l’engagement des populations. Mais, c’est le défi que nous nous devons de relever.
Réalisé par Aboubacar Al Syddick à Bouaké
Quels objectifs visez-vous avec cette Semaine nationale des Arts et de la Culture?
Ce festival a été initié par Bandaman Kouakou Maurice, ministre de la Culture et de la Francophonie. Dans le cadre du programme de la sauvegarde et surtout de la valorisation du patrimoine national au niveau culturel. D’une manière générale, je peux dire que ce festival vise essentiellement à sensibiliser d’abord les artistes qui ont un savoir- faire avéré, ensuite les populations sur les richesses incommensurables qui constituent nos valeurs culturelles. Il est donc bon de travailler et de faire en sorte que les populations pratiquent ou contribuent à la valorisation de cette culture. Car, cela tient à cœur le ministre Bandaman Kouakou Maurice. Nous voulons faire de Bouaké le carrefour de la culture nationale. Avec les créateurs ivoiriens (ceux de Bouaké mais aussi ceux des autres régions du pays) et les créateurs africains.
Quel est alors le label Snac ?
Le label Snac, c’est le métissage culturel, c’est-à-dire, le mélange des styles et rythmes traditionnels, le local et le national, etc… Toutes les cultures de la Côte d’Ivoire !
La Snac vise-t-elle à être un marché ou une rencontre d’échanges culturels ?
Pour le moment, c’est une rencontre d’artistes. D’abord entre eux, ensuite entre eux et les populations qui ont besoin de cela. Nous allons continuer la réflexion et par la suite, nous pensons à terme, que cette Semaine des Arts et de la Culture deviendra véritablement un marché. D’ailleurs, vous avez dû l’entendre, le ministre lors de la cérémonie d’ouverture de la Snac. Il a été clair sur le fait que des artistes qui montraient toute leur capacité et tout leur engagement à faire partager leur savoir faire, pourraient aller au MASA qui est un véritable marché des arts. Voilà en somme, l’objectif que nous visons à terme de cette Semaine des Arts et de la Culture.
Quelles différences faites-vous entre cette présente édition et la première?
Pour cette édition, nous pensons quand même qu’il y a quelques petites améliorations. La difficulté principale reste la même. Celle de la question du financement. Nous avons un petit budget. Vous savez, qu’au niveau de l’institutionnel, nous faisons vraiment beaucoup pour lancer un projet de cette nature que les populations devraient prendre en charge elles-mêmes. Elles devraient, donc, s’en approprier. Nous avons les collectivités décentralisées, notamment, les mairies et les Conseils régionaux qui devraient véritablement participer à l’éclosion et surtout au développement de ce festival. Il est très essentiel pour nous, que les collectivités s’y engagent résolument par des actions volontaristes.
Quelles sont les activités principales de la Snac ?
Pour les activités principales, nous faisons chaque année un arbitrage. A la suite de laquelle, nous proposons des danses, de la musique, de l’artisanat, etc. En dehors des autres arts, la musique et la danse, nous proposons aussi des contes, des projections des films... En somme, il y a une panoplie d’activités. Mais, pour cette année particulièrement comme l’année dernière, nous avons choisi la danse et la musique traditionnelle. Et en exposition dans le village artistique, nous faisons également connaître la poterie, la sculpture et la peinture et des parures traditionnelles. Aussi bien dans le domaine de l’art vestimentaire que celui de la décoration intérieure et extérieure. Voilà aussi les choses que nous essayons de promouvoir. Rassurez-vous que pour les prochaines éditions, les choses varieront et nous avons voulu qu’au niveau du village, il y ait une animation faite par des conteurs. Mais, faute de moyens financiers, nous avons dû sursoir à cette activité. Mais à partir de l’année prochaine, ce sera chose faite.
Êtes-vous satisfait de cette édition ?
Satisfait, je dirais que oui ! dans une certaine mesure. Car les choses commencent à prendre. Mais avec une certaine réservé, parce que pour le moment, nous ne sentons pas encore l’engagement des populations. Mais, c’est le défi que nous nous devons de relever.
Réalisé par Aboubacar Al Syddick à Bouaké