Yamoussoukro - L’autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration (ADDR) a, à quelques semaines de la fin de son programme DDR, initié samedi à Yamoussoukro, un mini séminaire, en vue de faire le point aux préfets de régions et aux maires de Côte d’Ivoire, notamment sur le bilan de la mission de réintégration des ex-combattants, et sur l’opération "bonheur", qui consiste en la libération des sites publics et privés occupés par les ex-associés FRCI.
Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, représenté pour la circonstance par son directeur de cabinet adjoint Toh-Bi Vincent, procédant à l’ouverture de ces assises, s’est d’emblée félicité pour le travail "scientifique et professionnel" réalisé par l’ADDR qui selon lui a ramené la quiétude au sein de la Côte d’Ivoire.
"Votre programme est un modèle et impressionne par cette approche scientifique de gestion qui a permis en moins de quatre ans, de caser un bon nombre d’ex-combattants", a indiqué le représentant du ministre Hamed Bakayoko, non sans exhorter les préfets et les maires à adhérer à ce programme "pour faire avancer la Côte d’Ivoire avec toutes ses composantes".
Le directeur général de l’ADDR, Fidèle Sarassoro, dans une présentation, a indiqué que, l’effectif initial de la base de données, est de 74.068 ex-combattants. Selon lui, l’actualisation de cette base de données au début de l’année 2015 a mis en relief l’indisponibilité de 10.000 ex-combattants, imputable à des décès, une installation durable à l’étranger, l’auto-réintégration ou non intéressés par le processus.
Poursuivant, M. Sarassoro a indiqué que sur une cible active base de données réactualisée à 64.000 ex-combattants, au 04 juin 2015, 54.424 ex-combattants sont réintégrés ou en voie de l’être, car prise en compte par le programme.
Concernant le désarmement, le patron de l’ADDR a fait savoir que 45.567 armements ont été collectés, notamment 30.239 armes (fusils et grenades) et 15.328 explosifs (obus, roquettes et munitions, précisant qu’au 04 juin, se sont 78.8 milliards de FCFA qui ont servis à la réalisation du programme sur un budget total du programme DDR, de 92.7 milliards de FCFA.
Pour Fidèle Sarassoro, les efforts consentis par l’Etat de Côte d’Ivoire et ses partenaires, ne doivent pas rester vains, exhortant les ex-combattants encore réticents, à adhérer au programme avant la date butoir fixée au 30 juin, au risque d’êtres considérés comme des "voyous".
"Au-delà du 30 juin, tout ex-combattant non pris en compte dans le processus DDR sera considéré comme un voyou et traité en tant que tel", a-t-il signifié.
Se félicitant de l’indice de sécurité qui est passé de 3.2 en 2012, à 1.18 en 2015, M. Sarassoro, faisant le point de l’opération bonheur, a indiqué que la libération des sites d’Abidjan, a permis la démobilisation de 3059 ex-combattants dont 2446 déclarés aptes à être pris en compte par le programme, précisant que l’opération va se poursuivre durant le mois de juin, à l’intérieur du pays.
Le président Alassane Ouattara avait annoncé que les ex-combattants avaient jusqu’à la fin du mois de juin 2015 pour s’inscrire dans le processus DDR. Tous les ex-combattants qui ses seront inscris avant cette date seront pris en compte et traités jusqu’à leur réintégration effective, souligne-t-on.
(AIP)
gak/tm
Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, représenté pour la circonstance par son directeur de cabinet adjoint Toh-Bi Vincent, procédant à l’ouverture de ces assises, s’est d’emblée félicité pour le travail "scientifique et professionnel" réalisé par l’ADDR qui selon lui a ramené la quiétude au sein de la Côte d’Ivoire.
"Votre programme est un modèle et impressionne par cette approche scientifique de gestion qui a permis en moins de quatre ans, de caser un bon nombre d’ex-combattants", a indiqué le représentant du ministre Hamed Bakayoko, non sans exhorter les préfets et les maires à adhérer à ce programme "pour faire avancer la Côte d’Ivoire avec toutes ses composantes".
Le directeur général de l’ADDR, Fidèle Sarassoro, dans une présentation, a indiqué que, l’effectif initial de la base de données, est de 74.068 ex-combattants. Selon lui, l’actualisation de cette base de données au début de l’année 2015 a mis en relief l’indisponibilité de 10.000 ex-combattants, imputable à des décès, une installation durable à l’étranger, l’auto-réintégration ou non intéressés par le processus.
Poursuivant, M. Sarassoro a indiqué que sur une cible active base de données réactualisée à 64.000 ex-combattants, au 04 juin 2015, 54.424 ex-combattants sont réintégrés ou en voie de l’être, car prise en compte par le programme.
Concernant le désarmement, le patron de l’ADDR a fait savoir que 45.567 armements ont été collectés, notamment 30.239 armes (fusils et grenades) et 15.328 explosifs (obus, roquettes et munitions, précisant qu’au 04 juin, se sont 78.8 milliards de FCFA qui ont servis à la réalisation du programme sur un budget total du programme DDR, de 92.7 milliards de FCFA.
Pour Fidèle Sarassoro, les efforts consentis par l’Etat de Côte d’Ivoire et ses partenaires, ne doivent pas rester vains, exhortant les ex-combattants encore réticents, à adhérer au programme avant la date butoir fixée au 30 juin, au risque d’êtres considérés comme des "voyous".
"Au-delà du 30 juin, tout ex-combattant non pris en compte dans le processus DDR sera considéré comme un voyou et traité en tant que tel", a-t-il signifié.
Se félicitant de l’indice de sécurité qui est passé de 3.2 en 2012, à 1.18 en 2015, M. Sarassoro, faisant le point de l’opération bonheur, a indiqué que la libération des sites d’Abidjan, a permis la démobilisation de 3059 ex-combattants dont 2446 déclarés aptes à être pris en compte par le programme, précisant que l’opération va se poursuivre durant le mois de juin, à l’intérieur du pays.
Le président Alassane Ouattara avait annoncé que les ex-combattants avaient jusqu’à la fin du mois de juin 2015 pour s’inscrire dans le processus DDR. Tous les ex-combattants qui ses seront inscris avant cette date seront pris en compte et traités jusqu’à leur réintégration effective, souligne-t-on.
(AIP)
gak/tm