Abengourou - Les correspondants de presse d’Abengourou ont pris part du jeudi au vendredi à un séminaire de formation en vue de renforcer leurs capacités pour une bonne couverture des prochaines élections générales en Côte d’Ivoire.
« Au moment où le pays se prépare pour de nouvelles consultations électorales, des séances de formation s’imposent aux professionnels des medias pour négocier au mieux ces périodes qui exacerbent les passions », a indiqué le président de l’Union des correspondants de presse d’Abengourou (UCOPRESSA), Zéphirin Nango, à l’ouverture des travaux.
Pour permettre donc aux correspondants de presse d’Abengourou d’être à la hauteur des attentes, l’animateur principal de cette session de formation, Ladji Sidibé, conseiller technique au ministère de la communication, a articulé son intervention autour de trois axes.
Il a d’abord rappelé aux participants les grands principes qui fondent le métier de journalisme. A savoir, la véracité des faits, la loyauté du journaliste à l’égard du citoyen, l’indépendance du journaliste à l’égard des influences politiques et des pouvoirs d’argent, la mise à la disposition du public d’une information crédible, fiable, utile, complète et équilibrée.
Il s’est, ensuite, appesanti sur le rôle que doivent jouer les médias en période électorale. Ce rôle consiste, selon lui, à informer les électeurs sur les programmes politiques ou les projets de société des candidats.
« En période électorale, les médias doivent fournir des informations fiables sur le processus électoral. Ils doivent informer les électeurs sur les projets de société des différents candidats. Ils doivent, également, veiller à la transparence du scrutin, en attirant l’attention des opinions publiques nationales et internationales sur les éventuels dysfonctionnements. Les médias doivent aussi demander à ceux qui ont exercé le pouvoir de rendre compte de leur gestion. Ce rôle éminemment important exige du journaliste précision, impartialité et responsabilité », a-t-il fait savoir.
Le troisième et dernier axe de l’intervention de M. Sidibé a porté sur les genres journalistiques. A savoir, les genres liés à l’information stricte (la brève, le filet, la synthèse et la revue de presse), les genres liés aux récits (le reportage, le portrait, l’article historique ou documentaire), les genres liés à des études et recherches (l’analyse, l’enquête, le grand reportage, le dossier) les genres liés aux opinions extérieurs (l’interview, la table-ronde, libre opinion ou tribune libre, le communiqué, le courrier des lecteur) et les genres liés aux commentaires (l’éditorial, le billet, la critique).
Cette dernière intervention du formateur avait pour but de familiariser les correspondants de presse d’Abengourou avec les différents genres journalistes, non seulement pour un meilleur traitement de l’information, mais aussi et surtout pour une diversification de leur production.
(AIP)
rkk/tm
« Au moment où le pays se prépare pour de nouvelles consultations électorales, des séances de formation s’imposent aux professionnels des medias pour négocier au mieux ces périodes qui exacerbent les passions », a indiqué le président de l’Union des correspondants de presse d’Abengourou (UCOPRESSA), Zéphirin Nango, à l’ouverture des travaux.
Pour permettre donc aux correspondants de presse d’Abengourou d’être à la hauteur des attentes, l’animateur principal de cette session de formation, Ladji Sidibé, conseiller technique au ministère de la communication, a articulé son intervention autour de trois axes.
Il a d’abord rappelé aux participants les grands principes qui fondent le métier de journalisme. A savoir, la véracité des faits, la loyauté du journaliste à l’égard du citoyen, l’indépendance du journaliste à l’égard des influences politiques et des pouvoirs d’argent, la mise à la disposition du public d’une information crédible, fiable, utile, complète et équilibrée.
Il s’est, ensuite, appesanti sur le rôle que doivent jouer les médias en période électorale. Ce rôle consiste, selon lui, à informer les électeurs sur les programmes politiques ou les projets de société des candidats.
« En période électorale, les médias doivent fournir des informations fiables sur le processus électoral. Ils doivent informer les électeurs sur les projets de société des différents candidats. Ils doivent, également, veiller à la transparence du scrutin, en attirant l’attention des opinions publiques nationales et internationales sur les éventuels dysfonctionnements. Les médias doivent aussi demander à ceux qui ont exercé le pouvoir de rendre compte de leur gestion. Ce rôle éminemment important exige du journaliste précision, impartialité et responsabilité », a-t-il fait savoir.
Le troisième et dernier axe de l’intervention de M. Sidibé a porté sur les genres journalistiques. A savoir, les genres liés à l’information stricte (la brève, le filet, la synthèse et la revue de presse), les genres liés aux récits (le reportage, le portrait, l’article historique ou documentaire), les genres liés à des études et recherches (l’analyse, l’enquête, le grand reportage, le dossier) les genres liés aux opinions extérieurs (l’interview, la table-ronde, libre opinion ou tribune libre, le communiqué, le courrier des lecteur) et les genres liés aux commentaires (l’éditorial, le billet, la critique).
Cette dernière intervention du formateur avait pour but de familiariser les correspondants de presse d’Abengourou avec les différents genres journalistes, non seulement pour un meilleur traitement de l’information, mais aussi et surtout pour une diversification de leur production.
(AIP)
rkk/tm
