Une mission de l’ONG PDHRE – CI a séjourné dans la localité d’Ayamé du 27 au 30 Avril dernier. Cette mission avait pour objectif d’exécuter la dernière phase de son projet, le Suivi-évaluation. Grâce à ce projet la paix et la cohésion ont été retouvées pour l’exploitation du lac de ladite localité.
Débuté en mars 2014, avec un appui fiancier du NED, les objectifs de l’ONG étaient de :
- Amener tous les pêcheurs nationaux et non nationaux à intégrer une et une seule coopérative afin de réduire entre eux les tensions et de renforcer l’activité de la pêche ;
- Mettre fin à l’anarchie sur le lac et aux violations de la libre circulation des personnes et des biens;
- Encourager le repos biologique du lac ;
- Lutter contre la pauvreté;
- Renforcer la cohésion sociale à Ayamé
Pour aider les pêcheurs à atteindre ces objectifs, l’ONG PDHRE-CI a fait des dons à la Direction régionale de la pêche et aux mareyeuses.
Les resultats obtenus:
- Au niveau de l’état des lieux de l’enregistrement des pêcheurs sur le lac ;
125 pêcheurs sont identifiés dont (103 allogènes et 25 autochtones) contre six (6) qui s’étaient volontairement fait identifier. Il ressort des ces résultats que les pêcheurs venus de la CEDEAO sont plus respectueux de l’ordre que les autochtones.
- Au niveau de l’avancement des travaux de la mise en place de la coopérative unique conformément aux règles de l’OHADA ;
Si cette option était peu envisageable, aujourd’hui, la mise en place d’une seule coopérative est soutenue par tous y compris la chefferie traditionnelle. Un bureau provisoire a été mis en place comprenant les représentants des deux groupes de pêcheurs. Ce bureau devra être obtenir l’onction de la chefferie traditionnelle avant la poursuite des démarches vers la mise en place définitive de la coopérative.
- Au niveau de la gestion et de la résolution des conflits et du respect des droits de l’homme ;
Les présidents des pêcheurs des deux groupes à savoir Monsieur NABO et Monsieur K. Apollinaire se rencontrent de plus en plus pour prévenir les conflits sur le lac. Ils ont réussi à renforcer la cohésion entre les pêcheurs. La protection des droits de l’homme s’en trouve renforcée.
- Contribuer à l’essor de l’esprit d’entraide et de solidarité entre acteurs de la pêche.
Les pêcheurs de plus en plus évoquent la réalisation de projets communs.
- Au niveau de la libre circulation des personnes et des biens et du libre établissement.
Les populations d’Ayamé sont de moins en moins hostiles aux étrangers vivant dans la ville. Les étrangers ne sont plus considérés comme des indésirables dont il faut s’en débarrasser.
- Au niveau de la lutte contre la pauvreté
L’activité de pêche reprend avec beaucoup de vigueur. Le lac n’est plus dangereux pour les pécheurs quelque soit leur origine ou nationalité. Ainsi les mareyeuses obtiennent de la marchandise.
Fait à Abidjan, le 1 juin 2015
LE PRESIDENT
Dr. YEO Adama
Débuté en mars 2014, avec un appui fiancier du NED, les objectifs de l’ONG étaient de :
- Amener tous les pêcheurs nationaux et non nationaux à intégrer une et une seule coopérative afin de réduire entre eux les tensions et de renforcer l’activité de la pêche ;
- Mettre fin à l’anarchie sur le lac et aux violations de la libre circulation des personnes et des biens;
- Encourager le repos biologique du lac ;
- Lutter contre la pauvreté;
- Renforcer la cohésion sociale à Ayamé
Pour aider les pêcheurs à atteindre ces objectifs, l’ONG PDHRE-CI a fait des dons à la Direction régionale de la pêche et aux mareyeuses.
Les resultats obtenus:
- Au niveau de l’état des lieux de l’enregistrement des pêcheurs sur le lac ;
125 pêcheurs sont identifiés dont (103 allogènes et 25 autochtones) contre six (6) qui s’étaient volontairement fait identifier. Il ressort des ces résultats que les pêcheurs venus de la CEDEAO sont plus respectueux de l’ordre que les autochtones.
- Au niveau de l’avancement des travaux de la mise en place de la coopérative unique conformément aux règles de l’OHADA ;
Si cette option était peu envisageable, aujourd’hui, la mise en place d’une seule coopérative est soutenue par tous y compris la chefferie traditionnelle. Un bureau provisoire a été mis en place comprenant les représentants des deux groupes de pêcheurs. Ce bureau devra être obtenir l’onction de la chefferie traditionnelle avant la poursuite des démarches vers la mise en place définitive de la coopérative.
- Au niveau de la gestion et de la résolution des conflits et du respect des droits de l’homme ;
Les présidents des pêcheurs des deux groupes à savoir Monsieur NABO et Monsieur K. Apollinaire se rencontrent de plus en plus pour prévenir les conflits sur le lac. Ils ont réussi à renforcer la cohésion entre les pêcheurs. La protection des droits de l’homme s’en trouve renforcée.
- Contribuer à l’essor de l’esprit d’entraide et de solidarité entre acteurs de la pêche.
Les pêcheurs de plus en plus évoquent la réalisation de projets communs.
- Au niveau de la libre circulation des personnes et des biens et du libre établissement.
Les populations d’Ayamé sont de moins en moins hostiles aux étrangers vivant dans la ville. Les étrangers ne sont plus considérés comme des indésirables dont il faut s’en débarrasser.
- Au niveau de la lutte contre la pauvreté
L’activité de pêche reprend avec beaucoup de vigueur. Le lac n’est plus dangereux pour les pécheurs quelque soit leur origine ou nationalité. Ainsi les mareyeuses obtiennent de la marchandise.
Fait à Abidjan, le 1 juin 2015
LE PRESIDENT
Dr. YEO Adama