En tant que le président de la Conférence des producteurs audiovisuels de Côte d’Ivoire (Cepaci), quelle appréciation faites-vous du contenu des productions ivoiriennes au Discop Abidjan 2015 ?
Nous sommes au stade du balbutiement et de l’organisation. Il y a eu des productions. Nous allons améliorer nos performances. Nous sortons d’une crise qui n’était que politique. Tous les secteurs étaient touchés. Chacun essaie de faire ce qu’il peut mais, il faut qu’on aille vers une industrie de production de programmes. Il faut qu’on arrive au niveau de Nollywood, Bollywood, etc. Pour cela, il faut qu’on ait un statut et que l’Etat mette en place des mécanismes d’aide à la production, des mécanismes de promotion, de diffusion de nos productions. Ce statut nous donne du contenu.
Comment comblez-vous cette faille ?
Le Haca (haute autorité de la communication audiovisuelle, ndlr) est en train de combler cette faille. Elle a pu bâtir un statut du producteur que le gouvernement va sans nul doute promulguer dans quelques semaines. C’est une question de poids. Parce que si nous n’avons pas statut, on ne sait par quel critère aider le producteur et comment celui-ci va réunir les finances. Il faut avoir le flair et les idées pour faire une œuvre audiovisuelle qui va plaire aux spectateurs. Il faut réunir les moyens financiers, techniques et artistiques pour produire. Ce n’est pas une mince affaire. C’est pour cela qu’il faut que le producteur ait un statut qui donne de l’assurance au coproducteur, aux chaînes de télévisions, aux banques. Ce sont des opérateurs économiques. Il y en a qui sont des réalisateurs, des scénaristes, mais tout le monde ne peut pas être un producteur. Pour l’être, il faut avoir la capacité de réunir les moyens techniques et financiers pour pouvoir produire.
La cherté des entrées et des espaces n’a-t-elle pas été un grand blocage pour beaucoup ?
Ne nous amusons pas avec le professionnalisme. Ce n’est pas fait pour ceux qui sont nécessiteux. C’est fait pour ceux qui ont les moyens de produire, de vendre et d’acheter. De grandes chaînes ne viennent pas faire du tourisme. Ils viennent pour acheter nos produits. Il faut y mettre les moyens. Il n’y a pas de cherté. C’est un marché international, cela vaut son pesant d’or. Nous avons pu avoir 4000 Dollars avec l’appui des deux ministères pour y participer. Peut-être, si nous n’avions pas cet appui, nous n’allions pas participer. Ils se sont rendus rendu compte qu’il fallait aider les producteurs à être sur ce marché. Nous, la Cepaci, avons pris une partie des dépenses et les ministères nous sont venus en aide. Le MigTv est plus cher que le Discop.
Comment voyez-vous l’horizon ?
Il est brillant. On se prépare pour Jo’Burg en novembre 2015. Avec ce que nous fait, on va aller crescendo. Maintenant, certains producteurs savent que la Cepaci peut les booster et les accompagner avec l’aide des ministères pour avoir des produits de qualité. Il ne suffit pas de produire pour produire. Il faut des produits de qualités. Il faut de la rigueur de notre côté.
Réalisé par Koné SAYDOO
Nous sommes au stade du balbutiement et de l’organisation. Il y a eu des productions. Nous allons améliorer nos performances. Nous sortons d’une crise qui n’était que politique. Tous les secteurs étaient touchés. Chacun essaie de faire ce qu’il peut mais, il faut qu’on aille vers une industrie de production de programmes. Il faut qu’on arrive au niveau de Nollywood, Bollywood, etc. Pour cela, il faut qu’on ait un statut et que l’Etat mette en place des mécanismes d’aide à la production, des mécanismes de promotion, de diffusion de nos productions. Ce statut nous donne du contenu.
Comment comblez-vous cette faille ?
Le Haca (haute autorité de la communication audiovisuelle, ndlr) est en train de combler cette faille. Elle a pu bâtir un statut du producteur que le gouvernement va sans nul doute promulguer dans quelques semaines. C’est une question de poids. Parce que si nous n’avons pas statut, on ne sait par quel critère aider le producteur et comment celui-ci va réunir les finances. Il faut avoir le flair et les idées pour faire une œuvre audiovisuelle qui va plaire aux spectateurs. Il faut réunir les moyens financiers, techniques et artistiques pour produire. Ce n’est pas une mince affaire. C’est pour cela qu’il faut que le producteur ait un statut qui donne de l’assurance au coproducteur, aux chaînes de télévisions, aux banques. Ce sont des opérateurs économiques. Il y en a qui sont des réalisateurs, des scénaristes, mais tout le monde ne peut pas être un producteur. Pour l’être, il faut avoir la capacité de réunir les moyens techniques et financiers pour pouvoir produire.
La cherté des entrées et des espaces n’a-t-elle pas été un grand blocage pour beaucoup ?
Ne nous amusons pas avec le professionnalisme. Ce n’est pas fait pour ceux qui sont nécessiteux. C’est fait pour ceux qui ont les moyens de produire, de vendre et d’acheter. De grandes chaînes ne viennent pas faire du tourisme. Ils viennent pour acheter nos produits. Il faut y mettre les moyens. Il n’y a pas de cherté. C’est un marché international, cela vaut son pesant d’or. Nous avons pu avoir 4000 Dollars avec l’appui des deux ministères pour y participer. Peut-être, si nous n’avions pas cet appui, nous n’allions pas participer. Ils se sont rendus rendu compte qu’il fallait aider les producteurs à être sur ce marché. Nous, la Cepaci, avons pris une partie des dépenses et les ministères nous sont venus en aide. Le MigTv est plus cher que le Discop.
Comment voyez-vous l’horizon ?
Il est brillant. On se prépare pour Jo’Burg en novembre 2015. Avec ce que nous fait, on va aller crescendo. Maintenant, certains producteurs savent que la Cepaci peut les booster et les accompagner avec l’aide des ministères pour avoir des produits de qualité. Il ne suffit pas de produire pour produire. Il faut des produits de qualités. Il faut de la rigueur de notre côté.
Réalisé par Koné SAYDOO