Soubré - L’organisation non gouvernementale (ONG) "Ivoire services" a mené 31 campagnes de sensibilisation sur les pires formes de travail des enfants dans 15 communautés productrices de cacao, en un an et demi de présence dans la région de la Nawa (Sud-ouest), selon le responsable du projet de lutte contre les pires formes de travail des enfants, Dr Koh Hilaire, dressant un bilan, mercredi, à Méagui.
Cette ONG bénéficie du soutien financier du Bureau international du travail (BIT) dans le cadre du projet de lutte contre les pires formes de travail des enfants.
Ces campagnes ont été menées dans les départements de Soubré et de Méagui, afin de faire prendre conscience aux communautés sur l’ampleur du phénomène dans la région et la nécessité d’y mettre fin eu égard à son impact sur l’économie cacaoyère, a expliqué Dr Koh.
Des émissions sur les radios de proximité tant en français que dans les principales langues parlées couramment dans la région ont été également initiées, afin de toucher le maximum de populations rurales. Cinq émissions débats ont été menées, outre la couverture des 31 campagnes de sensibilisation.
Dans la même période, l’ONG a également organisé un séminaire de formation à l’endroit des leaders communautaires et apporté sa contribution à d’autres organisations de lutte contre les pires formes de travail des enfants par le partage de son expérience à travers des projections sur ses activités, a-t-il ajouté.
Pour le responsable du projet de lutte contre les pires formes de travail des enfants, Dr Koh Hilaire "après plus de 18 mois de présence sur le terrain avec l’appui financier du BIT, il est apparu nécessaire de dresser un bilan à mi-parcours des activités menées, afin de faire l’état des lieux et voir les éventuelles insuffisances, en vue d’apporter des corrections pour une bonne conduite du projet dans la région de la Nawa".
La coordonnatrice nationale du BIT, MmeTien Bi a salué ce bilan à mi-parcours qui permet de voir ce qui a été fait, notamment l’impact du projet sur la communauté et dans le même temps apporter les corrections pour réaliser l’objectif commun de mettre fin aux pires formes de travail des enfants dans la cacaoculture et bien d’autres domaines.
Elle a surtout salué le travail de proximité de l’ONG à l’endroit des populations rurales, et souhaité une coordination des actions entre structures intervenant dans le cadre de la lutte contre le travail des enfants, car "l’objectif final pour tous, c’est l’éradication du fléau dans le pays". Mme Tien Bi a invité l’ONG ivoire service à "plus d’esprit de créativité et d’abnégation".
Le préfet de Méagui, Kouassi Lenoir Pierre, s’est pour sa part réjoui du bilan présenté par l’ONG ivoire santé, "signe de la rigueur et du sérieux mis dans la mission", engageant les acteurs à "une synergie d’actions pour mettre un terme aux pires formes de travail des enfants dans notre région".
(AIP)
km/akn/ask
Cette ONG bénéficie du soutien financier du Bureau international du travail (BIT) dans le cadre du projet de lutte contre les pires formes de travail des enfants.
Ces campagnes ont été menées dans les départements de Soubré et de Méagui, afin de faire prendre conscience aux communautés sur l’ampleur du phénomène dans la région et la nécessité d’y mettre fin eu égard à son impact sur l’économie cacaoyère, a expliqué Dr Koh.
Des émissions sur les radios de proximité tant en français que dans les principales langues parlées couramment dans la région ont été également initiées, afin de toucher le maximum de populations rurales. Cinq émissions débats ont été menées, outre la couverture des 31 campagnes de sensibilisation.
Dans la même période, l’ONG a également organisé un séminaire de formation à l’endroit des leaders communautaires et apporté sa contribution à d’autres organisations de lutte contre les pires formes de travail des enfants par le partage de son expérience à travers des projections sur ses activités, a-t-il ajouté.
Pour le responsable du projet de lutte contre les pires formes de travail des enfants, Dr Koh Hilaire "après plus de 18 mois de présence sur le terrain avec l’appui financier du BIT, il est apparu nécessaire de dresser un bilan à mi-parcours des activités menées, afin de faire l’état des lieux et voir les éventuelles insuffisances, en vue d’apporter des corrections pour une bonne conduite du projet dans la région de la Nawa".
La coordonnatrice nationale du BIT, MmeTien Bi a salué ce bilan à mi-parcours qui permet de voir ce qui a été fait, notamment l’impact du projet sur la communauté et dans le même temps apporter les corrections pour réaliser l’objectif commun de mettre fin aux pires formes de travail des enfants dans la cacaoculture et bien d’autres domaines.
Elle a surtout salué le travail de proximité de l’ONG à l’endroit des populations rurales, et souhaité une coordination des actions entre structures intervenant dans le cadre de la lutte contre le travail des enfants, car "l’objectif final pour tous, c’est l’éradication du fléau dans le pays". Mme Tien Bi a invité l’ONG ivoire service à "plus d’esprit de créativité et d’abnégation".
Le préfet de Méagui, Kouassi Lenoir Pierre, s’est pour sa part réjoui du bilan présenté par l’ONG ivoire santé, "signe de la rigueur et du sérieux mis dans la mission", engageant les acteurs à "une synergie d’actions pour mettre un terme aux pires formes de travail des enfants dans notre région".
(AIP)
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