Le Gouverneur de la BCEAO, Mr Tiémoko Meyliet Koné, a présidé le jeudi 11 juin à Abidjan, la 100ème Session de la Commission Bancaire de l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA)
A l’ouverture de la session, M. Koné s’est réjoui de la confiance continue des Etats membres de l’Union et de leur soutien dans la conduite des actions de la Commission Bancaire.
Il a également profité de l’occasion de cette séance pour saluer « le mérite de tous ceux qui ont participé à cette fabuleuse aventure démarrée en 1990, notamment les anciens présidents, les Commissaires et Secrétaires Généraux successifs dont la compétence et la discrétion ont hautement contribué au rayonnement de la Commission Bancaire, ainsi que les agents du Secrétariat Général, dont le travail empreint de professionnalisme, de rigueur et d’abnégation, a depuis toujours permis de prendre les bonnes décisions ».
Pour rappel, les Etats de l’UMOA avaient décidé de franchir une nouvelle étape dans leur coopération monétaire en confiant la supervision du système bancaire à un organe communautaire, la Commission Bancaire. Cette décision, intervenue en août 1990, dans un contexte de restructuration du système bancaire après une crise profonde marquée notamment par une importante dégradation de la qualité des actifs bancaires et une insuffisance des ressources des établissements de crédit, était porteuse de beaucoup d’espoir.
Ainsi, après presque vingt-cinq années d’efforts, d’initiatives et d’actions inlassables, la Commission Bancaire a réussi à édifier dans l’UMOA un secteur bancaire solide et performant apte à soutenir une croissance économique saine et durable.
Le secteur bancaire constitue un levier important du financement des économies de la sous-région. A ce titre, il requiert un suivi permanent et exigeant afin de circonscrire les risques liés à ses activités, mais aussi à l’innovation financière et bancaire qui accompagnent les évolutions et mutations observées ces derniers temps.
Afin d’être constamment en phase avec les pratiques nouvelles et d’adapter, en conséquence, ses procédures et outils d’intervention, la Commission Bancaire poursuit sa mission de surveillance et d’assainissement du système bancaire en appliquant scrupuleusement les mesures de sauvegarde ainsi que la panoplie de sanctions mises à sa disposition par la réglementation bancaire. Elle a ainsi pris, depuis sa création, des milliers d’actes, des centaines d’avis conformes, mesures administratives et sanctions disciplinaires, qui donnent un aperçu des actions engagées pour l’assainissement de certains établissements.
En dépit d’un environnement régional et national, souvent agité par divers soubresauts d’ordre politique, financier, économique et social, notre secteur bancaire demeure résilient, dynamique et attractif, à en juger par l’émergence, depuis plusieurs années déjà, de holdings et de groupes bancaires.
La Commission Bancaire veille enfin à se conformer continuellement aux normes internationales de contrôle, de mesure, d’évaluation et de surveillance des risques.
En tant qu’Autorité de contrôle elle est guidée par la ferme volonté de préserver la stabilité financière et la protection subséquente des épargnants. Elle développe ainsi constamment ses capacités d’analyse prospective et d’anticipation. L’intensification des relations de coopération et de concertation avec les superviseurs des autres compartiments du marché régional des capitaux est également privilégiée. C’est dans ce cadre que la BCEAO a utilement pris l’initiative de la mise en place d’un cadre communautaire de concertation des superviseurs.
Robert Kra
A l’ouverture de la session, M. Koné s’est réjoui de la confiance continue des Etats membres de l’Union et de leur soutien dans la conduite des actions de la Commission Bancaire.
Il a également profité de l’occasion de cette séance pour saluer « le mérite de tous ceux qui ont participé à cette fabuleuse aventure démarrée en 1990, notamment les anciens présidents, les Commissaires et Secrétaires Généraux successifs dont la compétence et la discrétion ont hautement contribué au rayonnement de la Commission Bancaire, ainsi que les agents du Secrétariat Général, dont le travail empreint de professionnalisme, de rigueur et d’abnégation, a depuis toujours permis de prendre les bonnes décisions ».
Pour rappel, les Etats de l’UMOA avaient décidé de franchir une nouvelle étape dans leur coopération monétaire en confiant la supervision du système bancaire à un organe communautaire, la Commission Bancaire. Cette décision, intervenue en août 1990, dans un contexte de restructuration du système bancaire après une crise profonde marquée notamment par une importante dégradation de la qualité des actifs bancaires et une insuffisance des ressources des établissements de crédit, était porteuse de beaucoup d’espoir.
Ainsi, après presque vingt-cinq années d’efforts, d’initiatives et d’actions inlassables, la Commission Bancaire a réussi à édifier dans l’UMOA un secteur bancaire solide et performant apte à soutenir une croissance économique saine et durable.
Le secteur bancaire constitue un levier important du financement des économies de la sous-région. A ce titre, il requiert un suivi permanent et exigeant afin de circonscrire les risques liés à ses activités, mais aussi à l’innovation financière et bancaire qui accompagnent les évolutions et mutations observées ces derniers temps.
Afin d’être constamment en phase avec les pratiques nouvelles et d’adapter, en conséquence, ses procédures et outils d’intervention, la Commission Bancaire poursuit sa mission de surveillance et d’assainissement du système bancaire en appliquant scrupuleusement les mesures de sauvegarde ainsi que la panoplie de sanctions mises à sa disposition par la réglementation bancaire. Elle a ainsi pris, depuis sa création, des milliers d’actes, des centaines d’avis conformes, mesures administratives et sanctions disciplinaires, qui donnent un aperçu des actions engagées pour l’assainissement de certains établissements.
En dépit d’un environnement régional et national, souvent agité par divers soubresauts d’ordre politique, financier, économique et social, notre secteur bancaire demeure résilient, dynamique et attractif, à en juger par l’émergence, depuis plusieurs années déjà, de holdings et de groupes bancaires.
La Commission Bancaire veille enfin à se conformer continuellement aux normes internationales de contrôle, de mesure, d’évaluation et de surveillance des risques.
En tant qu’Autorité de contrôle elle est guidée par la ferme volonté de préserver la stabilité financière et la protection subséquente des épargnants. Elle développe ainsi constamment ses capacités d’analyse prospective et d’anticipation. L’intensification des relations de coopération et de concertation avec les superviseurs des autres compartiments du marché régional des capitaux est également privilégiée. C’est dans ce cadre que la BCEAO a utilement pris l’initiative de la mise en place d’un cadre communautaire de concertation des superviseurs.
Robert Kra