L’actrice principale Carelle Tanno (Yelli) du long-métrage ‘’Quand l’enfer vient à moi’’ s’est ouverte à L’Intelligent d’Abidjan, en marge de la présentation officielle du film récemmentau Plateau. Elle démontre les enjeux et perspectives du film, puis parle de son avenir dans le cinéma.
L’actrice a expliqué, d’emblée, que ses motivations pour le cinéma sont venues du fait que cet art représentait sa passion. « J’ai toujours aimé le cinéma. J’ai débuté cette aventure en 2007-2008 avec la série Sassandra. J’étais encore étudiante en première année BTS en Marketing Communication », a-t-elle précisé.
Selon Carelle Tanno, jouer en tant qu’actrice principale du long-métrage ‘’Quand l’enfer vient à moi’’ fut un plaisir et une bonne expérience. «J’ai apprécié le film par rapport à la trame. Pour juger la qualité d’un film, c’est d’abord la trame, le scénario en lui-même, et les acteurs (le casting) », a-t-elle justifié.
Elle explique que la trame l’a intéressée parce qu’elle (la trame) parlait des VBG (Violences Basées sur le Genre), des réalités dans les Etats africains. « Ce sont des sujets quasiment tabous. C’est à peine si l’on en parle, alors que ce sont nos réalités. Il ne faut pas toujours produire des films sur la polygamie, la pauvreté. Nos réalités ne se résument pas à cela. C’est bien de parler d’autres choses plus importantes », a encouragé Yelli.
Pour elle, le film peut apporter beaucoup à la Côte d’Ivoire. Car, il est le premier du genre, à mettre à nu les VBG. « Les gens n’osent pas en parler, peut-être par peur. Donc, ce film va apporter un regard nouveau et pourquoi pas ? Informer la population sur la réalité sous nos tropiques. On met à nu les travers de notre société, qui va à la perdition», nourrit-elle l’espoir.
« ‘’Quand l’enfer vient à moi’’ présente le décor du peuple qui se confie à ses dirigeants, au Président, sensé protéger son peuple. Malheureusement, l’on constate dans nos Etats africains, le contraire. Ce sont plutôt des abus, le contraire de ce qu’ils promettent et au peuple de subir. Nous sommes abusées au lieu d’être protégées», a-t-elle dénoncé. Avant de soutenir, un Président qui a l’habitude de ‘’Omer’’, en regardant ce film peut réaliser combien de mal, il implique à sa population. Partant de là, il peut décider d’arrêter ses mauvaises manières. Elle poursuit pour dire que l’histoire ne s’arrête pas là. Parce que la réalisatrice prévoit la suite pour la série ‘’Moi Président’’ ou dans un second long métrage ‘’Quand l’enfer vient à moi 2’’.
Comme objectifs et défis dans le cinéma, Carelle Tanno envisage devenir une grande actrice et pour ce faire, elle dit être disposée à travailler doublement pour corriger son jeu d’actrice et à suivre les conseils des aînés. « La notoriété d’un acteur débute par la production. Il faudrait qu’il ait de la bonne production. Tu as beau être très bon acteur, s’il n’y a pas de producteur, tu ne tourneras pas. Acteurs et producteurs sont donc complémentaires », a-t-elle conclu.
Réalisé par R-O
L’actrice a expliqué, d’emblée, que ses motivations pour le cinéma sont venues du fait que cet art représentait sa passion. « J’ai toujours aimé le cinéma. J’ai débuté cette aventure en 2007-2008 avec la série Sassandra. J’étais encore étudiante en première année BTS en Marketing Communication », a-t-elle précisé.
Selon Carelle Tanno, jouer en tant qu’actrice principale du long-métrage ‘’Quand l’enfer vient à moi’’ fut un plaisir et une bonne expérience. «J’ai apprécié le film par rapport à la trame. Pour juger la qualité d’un film, c’est d’abord la trame, le scénario en lui-même, et les acteurs (le casting) », a-t-elle justifié.
Elle explique que la trame l’a intéressée parce qu’elle (la trame) parlait des VBG (Violences Basées sur le Genre), des réalités dans les Etats africains. « Ce sont des sujets quasiment tabous. C’est à peine si l’on en parle, alors que ce sont nos réalités. Il ne faut pas toujours produire des films sur la polygamie, la pauvreté. Nos réalités ne se résument pas à cela. C’est bien de parler d’autres choses plus importantes », a encouragé Yelli.
Pour elle, le film peut apporter beaucoup à la Côte d’Ivoire. Car, il est le premier du genre, à mettre à nu les VBG. « Les gens n’osent pas en parler, peut-être par peur. Donc, ce film va apporter un regard nouveau et pourquoi pas ? Informer la population sur la réalité sous nos tropiques. On met à nu les travers de notre société, qui va à la perdition», nourrit-elle l’espoir.
« ‘’Quand l’enfer vient à moi’’ présente le décor du peuple qui se confie à ses dirigeants, au Président, sensé protéger son peuple. Malheureusement, l’on constate dans nos Etats africains, le contraire. Ce sont plutôt des abus, le contraire de ce qu’ils promettent et au peuple de subir. Nous sommes abusées au lieu d’être protégées», a-t-elle dénoncé. Avant de soutenir, un Président qui a l’habitude de ‘’Omer’’, en regardant ce film peut réaliser combien de mal, il implique à sa population. Partant de là, il peut décider d’arrêter ses mauvaises manières. Elle poursuit pour dire que l’histoire ne s’arrête pas là. Parce que la réalisatrice prévoit la suite pour la série ‘’Moi Président’’ ou dans un second long métrage ‘’Quand l’enfer vient à moi 2’’.
Comme objectifs et défis dans le cinéma, Carelle Tanno envisage devenir une grande actrice et pour ce faire, elle dit être disposée à travailler doublement pour corriger son jeu d’actrice et à suivre les conseils des aînés. « La notoriété d’un acteur débute par la production. Il faudrait qu’il ait de la bonne production. Tu as beau être très bon acteur, s’il n’y a pas de producteur, tu ne tourneras pas. Acteurs et producteurs sont donc complémentaires », a-t-elle conclu.
Réalisé par R-O
