Dabou – L’ONG "Transparency justice’’, en partenariat avec le Programme pour le renforcement du système judiciaire en Côte d’Ivoire (PROJUSTICE) et l’Agence des Etats-Unis pour le développement (USAID), forme, jeudi et vendredi, 25 leaders d’opinion de Dabou (sud, région des Grands ponts) sur la "Promotion de l’accès à la justice et la vulgarisation de l’assistance judiciaire’’, en vue d’améliorer la connaissance de l’appareil judiciaire ivoirien par les populations locales.
Cet atelier, organisé à l’intention des chefs de quartier et de communautés ainsi que des leaders d’organisations féminines et de jeunesse, porte spécifiquement sur "l’organisation de l’appareil judiciaire, les règles et procédures d’accès à la justice, l’assistance judiciaire ainsi que la justice et la sécurité’’, relève-t-on.
"On n’a pas besoin de connaître un acteur du système judiciaire (un juge, un greffier…) pour gagner son procès. Il suffit de bien ficeler son dossier’’, a révélé le président de "Transparency justice’’, Malan Ehounou Laurent, avocat général près la cour d’appel d’Abidjan.
Pour Mme Odi Angèle, coordonnatrice du projet PROJUSTICE à la section de tribunal de Dabou, "un Etat démocratique ne peut être valablement fondé que si la population a confiance en la justice’’. D’où l’importance de cet atelier pour éclairer la lanterne des leaders d’opinion sur la nomenclature et le fonctionnement du système judiciaire.
Les juridictions ivoiriennes sont composées de celles de droit commun (tribunaux de première instance et leurs sections détachées), de celles du second degré (cours d’appel d’Abidjan, de Bouaké et de Daloa) ainsi que de la cour suprême, note-t-on.
Quant aux juridictions d’exception, elles comprennent en matière civile le juge des tutelles et, en matière pénale, les juridictions pour mineurs, les cours d’assises et le tribunal militaire.
Les séminaristes seront aussi formés sur l’assistance judiciaire qui est un service créé par l’Etat en vue d’aider les personnes qui ont un procès mais qui sont démunies. Celles-ci doivent dans ce cas adresser une demande au président du bureau national d’assistance judiciaire logé au sein du ministère de la Justice, a-t-on appris.
Créée en 2003, l’ONG "Transparency justice’’ a déjà procédé à la même formation, il y a deux semaines, à Yopougon (Abidjan) et à Bouna quand celle de Dabou est menée de façon concomitante avec les leaders d’opinion d’Abengourou.
kkp/ask
Cet atelier, organisé à l’intention des chefs de quartier et de communautés ainsi que des leaders d’organisations féminines et de jeunesse, porte spécifiquement sur "l’organisation de l’appareil judiciaire, les règles et procédures d’accès à la justice, l’assistance judiciaire ainsi que la justice et la sécurité’’, relève-t-on.
"On n’a pas besoin de connaître un acteur du système judiciaire (un juge, un greffier…) pour gagner son procès. Il suffit de bien ficeler son dossier’’, a révélé le président de "Transparency justice’’, Malan Ehounou Laurent, avocat général près la cour d’appel d’Abidjan.
Pour Mme Odi Angèle, coordonnatrice du projet PROJUSTICE à la section de tribunal de Dabou, "un Etat démocratique ne peut être valablement fondé que si la population a confiance en la justice’’. D’où l’importance de cet atelier pour éclairer la lanterne des leaders d’opinion sur la nomenclature et le fonctionnement du système judiciaire.
Les juridictions ivoiriennes sont composées de celles de droit commun (tribunaux de première instance et leurs sections détachées), de celles du second degré (cours d’appel d’Abidjan, de Bouaké et de Daloa) ainsi que de la cour suprême, note-t-on.
Quant aux juridictions d’exception, elles comprennent en matière civile le juge des tutelles et, en matière pénale, les juridictions pour mineurs, les cours d’assises et le tribunal militaire.
Les séminaristes seront aussi formés sur l’assistance judiciaire qui est un service créé par l’Etat en vue d’aider les personnes qui ont un procès mais qui sont démunies. Celles-ci doivent dans ce cas adresser une demande au président du bureau national d’assistance judiciaire logé au sein du ministère de la Justice, a-t-on appris.
Créée en 2003, l’ONG "Transparency justice’’ a déjà procédé à la même formation, il y a deux semaines, à Yopougon (Abidjan) et à Bouna quand celle de Dabou est menée de façon concomitante avec les leaders d’opinion d’Abengourou.
kkp/ask