Le 20 juin, nous célébrons la Journée mondiale des réfugiés pour saluer le courage et la résilience des réfugiés et personnes déplacées dans le monde. Cette année, nous avons des raisons particulières de nous engager. Selon le dernier Rapport sur les Tendances Mondiales du Haut-commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), il y a aujourd’hui près de 60 millions de personnes qui ont fui de chez elles comme réfugiées. C’est un chiffre ahurissant, équivalent à une personne sur 122 sur cette planète. Et comme l’a dit le Haut-Commissaire Antonio Guterres, « Nous risquons d’entrer dans une nouvelle ère dangereuse de déplacement mondial ... où la communauté internationale ne semble pas disposée à réagir ... » Maintenant, plus que jamais, les réfugiés et personnes déplacées dans le monde ont besoin de notre aide. Voici quatre autres raisons pour lesquelles nous tous -- gouvernements comme particuliers -- devrions nous engager sur cette question cruciale.
1. Derrière les chiffres ahurissants se trouvent des personnes. Ils comprennent des journalistes syriens qui ont fait face à des menaces de la part des hommes de main d’Assad. Ils comprennent également des pères et mères sud-soudanais qui ont parcouru à pied des centaines de kilomètres avec de petits enfants pour parvenir en lieu sûr le Kenya, ainsi que des filles qui ont fui les attaques des Talibans en Afghanistan et ne demandent rien d’autre que d’aller à l’école. Ce sont souvent des gens comme nous, qui en raison de circonstances indépendantes de leur volonté ont du mal aujourd’hui à conserver leur dignité. Ces gens ont tout perdu, ont surmonté de terribles difficultés pour survivre et ont besoin d’aide en ce moment pour se nourrir, se loger et se vêtir. Plus important encore, ils n’ont pas eux-mêmes baissé les bras. Nous ne pouvons pas les délaisser non plus.
2. L’assistance fait la différence: Nous devrions nous rappeler ceci: De l’Ukraine à la Somalie, l’aide humanitaire fournie par les organismes d’aide à travers le monde réduit la souffrance et permet à des millions de personnes de survivre chaque jour. Le HCR, le Programme Alimentaire Mondial des Nations Unies, le Comité International de la Croix-Rouge et un large éventail d’autres agences d’aide font un travail héroïque et ils ont besoin du soutien tant des gouvernements que des particuliers. Il est triste de constater que l’appel de 2015 des Nations Unies en faveur de la République Centrafricaine – cherchant 613 millions de dollars pour aider 2,7 millions de personnes – n’ait mobilisé que 21 pour cent de financement. Nous pouvons faire mieux que cela. Même de petits dons peuvent faire vivre des familles pendant des semaines dans de nombreux cas.
3. L’Aide aux réfugiés est un investissement dans la stabilité mondiale: Il est facile de penser aux réfugiés et personnes déplacées dans le monde comme étant le problème d’un autre pays. En fait, aider les personnes déplacées est un investissement qui profite à tous en renforçant la stabilité mondiale. Comme nous l’avons vu avec les crises actuelles de la migration dans la Méditerranée et l’Asie du Sud-Est, les situations qui amènent les gens à fuir comme réfugiés ont un impact bien au-delà des frontières d’un pays source. S’occuper des enfants est particulièrement important. Le Fonds des Nations Unies Pour l’Enfance a prévenu qu’un enfant et jeune adolescent sur quatre (plus de 21 millions) au Moyen-Orient et en Afrique du Nord soit ne vont pas à l’école ou courent le risque d’être déscolarisés aujourd’hui. Ces enfants détermineront l’avenir non seulement des pays en conflit tels que la Syrie et l’Irak, mais aussi celui des hôtes de réfugiés comme le Liban, la Turquie et la Jordanie qui sont dépassés, poussés jusqu’au point de rupture, et les pays au-delà.
4. La Côte d’Ivoire a un rôle important à jouer: La période de crise de la Côte d’Ivoire a été une période difficile. A la fin du conflit, de nombreux Ivoiriens se sont retrouvés comme réfugiés vivant dans les pays voisins dans des conditions difficiles. La Côte d’Ivoire a fait d’énormes progrès depuis la fin de la crise postélectorale et nous félicitons le Président Ouattara et son gouvernement pour leur engagement à assurer le rapatriement de tous les réfugiés ivoiriens. Alors que le gouvernement ivoirien continue à travailler avec le HCR et les pays voisins afin de permettre leur retour en toute sécurité, le peuple ivoirien peut faire sa part pour les accueillir chez eux. Ce serait le signe de la solidarité ivoirienne avec les réfugiés à travers le monde et cela représenterait une autre étape dans la sortie du pays de sa période de crise.
Les États-Unis sont profondément engagés à aider les réfugiés dans le monde, fournissant quelque 6 milliards de dollars en aide humanitaire aux organismes d’aide l’année dernière, plus que tout autre pays. Nous avons également réinstallé près de 70. 000 des réfugiés les plus vulnérables envoyés par le HCR l’an dernier, encore plus que tout autre pays, bien qu’une goutte dans l’immensité des besoins à l’échelle mondiale. Bien que nous soyons fiers de ces efforts, ils sont insuffisants. Aider les réfugiés dans le monde est un défi mondial qui exige une coopération mondiale – pour mettre fin aux conflits, arrêter les persécutions et aider les personnes ayant besoin d’assistance. Les réfugiés sont des personnes comme nous qui en dépendent.
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1. Derrière les chiffres ahurissants se trouvent des personnes. Ils comprennent des journalistes syriens qui ont fait face à des menaces de la part des hommes de main d’Assad. Ils comprennent également des pères et mères sud-soudanais qui ont parcouru à pied des centaines de kilomètres avec de petits enfants pour parvenir en lieu sûr le Kenya, ainsi que des filles qui ont fui les attaques des Talibans en Afghanistan et ne demandent rien d’autre que d’aller à l’école. Ce sont souvent des gens comme nous, qui en raison de circonstances indépendantes de leur volonté ont du mal aujourd’hui à conserver leur dignité. Ces gens ont tout perdu, ont surmonté de terribles difficultés pour survivre et ont besoin d’aide en ce moment pour se nourrir, se loger et se vêtir. Plus important encore, ils n’ont pas eux-mêmes baissé les bras. Nous ne pouvons pas les délaisser non plus.
2. L’assistance fait la différence: Nous devrions nous rappeler ceci: De l’Ukraine à la Somalie, l’aide humanitaire fournie par les organismes d’aide à travers le monde réduit la souffrance et permet à des millions de personnes de survivre chaque jour. Le HCR, le Programme Alimentaire Mondial des Nations Unies, le Comité International de la Croix-Rouge et un large éventail d’autres agences d’aide font un travail héroïque et ils ont besoin du soutien tant des gouvernements que des particuliers. Il est triste de constater que l’appel de 2015 des Nations Unies en faveur de la République Centrafricaine – cherchant 613 millions de dollars pour aider 2,7 millions de personnes – n’ait mobilisé que 21 pour cent de financement. Nous pouvons faire mieux que cela. Même de petits dons peuvent faire vivre des familles pendant des semaines dans de nombreux cas.
3. L’Aide aux réfugiés est un investissement dans la stabilité mondiale: Il est facile de penser aux réfugiés et personnes déplacées dans le monde comme étant le problème d’un autre pays. En fait, aider les personnes déplacées est un investissement qui profite à tous en renforçant la stabilité mondiale. Comme nous l’avons vu avec les crises actuelles de la migration dans la Méditerranée et l’Asie du Sud-Est, les situations qui amènent les gens à fuir comme réfugiés ont un impact bien au-delà des frontières d’un pays source. S’occuper des enfants est particulièrement important. Le Fonds des Nations Unies Pour l’Enfance a prévenu qu’un enfant et jeune adolescent sur quatre (plus de 21 millions) au Moyen-Orient et en Afrique du Nord soit ne vont pas à l’école ou courent le risque d’être déscolarisés aujourd’hui. Ces enfants détermineront l’avenir non seulement des pays en conflit tels que la Syrie et l’Irak, mais aussi celui des hôtes de réfugiés comme le Liban, la Turquie et la Jordanie qui sont dépassés, poussés jusqu’au point de rupture, et les pays au-delà.
4. La Côte d’Ivoire a un rôle important à jouer: La période de crise de la Côte d’Ivoire a été une période difficile. A la fin du conflit, de nombreux Ivoiriens se sont retrouvés comme réfugiés vivant dans les pays voisins dans des conditions difficiles. La Côte d’Ivoire a fait d’énormes progrès depuis la fin de la crise postélectorale et nous félicitons le Président Ouattara et son gouvernement pour leur engagement à assurer le rapatriement de tous les réfugiés ivoiriens. Alors que le gouvernement ivoirien continue à travailler avec le HCR et les pays voisins afin de permettre leur retour en toute sécurité, le peuple ivoirien peut faire sa part pour les accueillir chez eux. Ce serait le signe de la solidarité ivoirienne avec les réfugiés à travers le monde et cela représenterait une autre étape dans la sortie du pays de sa période de crise.
Les États-Unis sont profondément engagés à aider les réfugiés dans le monde, fournissant quelque 6 milliards de dollars en aide humanitaire aux organismes d’aide l’année dernière, plus que tout autre pays. Nous avons également réinstallé près de 70. 000 des réfugiés les plus vulnérables envoyés par le HCR l’an dernier, encore plus que tout autre pays, bien qu’une goutte dans l’immensité des besoins à l’échelle mondiale. Bien que nous soyons fiers de ces efforts, ils sont insuffisants. Aider les réfugiés dans le monde est un défi mondial qui exige une coopération mondiale – pour mettre fin aux conflits, arrêter les persécutions et aider les personnes ayant besoin d’assistance. Les réfugiés sont des personnes comme nous qui en dépendent.
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