Abidjan - Les populations d’Abobo Baoulé (Abidjan) ont été sensibilisées vendredi, sur les effets néfastes du mariage précoce des filles à travers
des
projection de film et panel , organisés en marge de la Journée de l’enfant africain (JEA) qui a été célébrée jeudi à Treichville, autour du thème » « 25 ans après l’adoption de la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant (CADBE) : accélérons les efforts collectifs pour mettre fin aux mariages des enfants en Afrique ».
« Nous sommes dans la mouvance de la commémoration de la Journée de l’enfant africain. Et il était prévu qu’on puisse sensibiliser également les populations sur le thème de la JEA ( …) . Il y
a une majorité d’enfants et vous vous avez quand même des adultes parce que pour nous, il était important pour les enfants de savoir dire non, pour les adultes aussi d'être conscients que c’est un fléau qu’il faut éradiquer », a expliqué la directrice de la protection de l’Enfant, Sandrine Kraidy, lors de cette activité organisée au sein du palais de l’Unité d’Abobo-Baoulé, par le ministère de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant.
« Nous avons animé un panel qui parlait de la lutte contre le mariage précoce et des violences basées sur le genre de façon générale. Et tout le travail que le ministère a fait avec ses partenaires pour accélérer cette lutte. Des études ont montré que près de 26% des personnes qui vivent en union en Côte d’Ivoire, sont entrées en union avant l’âge de 18 ans et c’est une des pratiques que nous remarquons dans toutes les régions, avec un pic dans le Nord », a affirmé pour sa part la secrétaire nationale de l’Equité et du Genre, Kaba Fofana.
Elle a ajouté en outre que le mariage précoce a des conséquences multiples notamment les grossesses précoces et que ce fléau pouvait conduire au suicide parce que les jeunes filles n’ont pas choisi leur partenaire pour la vie.
« On a déjà vu en Côte d’Ivoire que des mariages précoces ont eu des conséquences dramatiques et c’est de tout cela que nous avons parlé pour sensibiliser nos parents », a souligné Mme Kaba.
Le gouvernement a entrepris un certain nombre d’actions notamment la vulgarisation de la loi n° 98-756 du 23 décembre 1998 réprimant le mariage précoce des jeunes filles et l’élaboration d’un plan accéléré de lutte contre les mariages précoces rappelle-t-on.
Le droit des filles à ne pas être mariées avant leur majorité et sans leur consentement est l’un des droits fondamentaux les plus violés dans le monde. Selon le Fonds des Nations Unies pour la population, si l’on n’agit pas pour inverser la tendance, ce sont plus de 140 millions de filles, dont 50 millions de moins de 15 ans, qui seront mariées entre 2011 et 2020, soit 39 000 par jour. La Côte d'Ivoire, comme d'autres africains, est également affectée par le phénomène.
amak/tm
des
projection de film et panel , organisés en marge de la Journée de l’enfant africain (JEA) qui a été célébrée jeudi à Treichville, autour du thème » « 25 ans après l’adoption de la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant (CADBE) : accélérons les efforts collectifs pour mettre fin aux mariages des enfants en Afrique ».
« Nous sommes dans la mouvance de la commémoration de la Journée de l’enfant africain. Et il était prévu qu’on puisse sensibiliser également les populations sur le thème de la JEA ( …) . Il y
a une majorité d’enfants et vous vous avez quand même des adultes parce que pour nous, il était important pour les enfants de savoir dire non, pour les adultes aussi d'être conscients que c’est un fléau qu’il faut éradiquer », a expliqué la directrice de la protection de l’Enfant, Sandrine Kraidy, lors de cette activité organisée au sein du palais de l’Unité d’Abobo-Baoulé, par le ministère de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant.
« Nous avons animé un panel qui parlait de la lutte contre le mariage précoce et des violences basées sur le genre de façon générale. Et tout le travail que le ministère a fait avec ses partenaires pour accélérer cette lutte. Des études ont montré que près de 26% des personnes qui vivent en union en Côte d’Ivoire, sont entrées en union avant l’âge de 18 ans et c’est une des pratiques que nous remarquons dans toutes les régions, avec un pic dans le Nord », a affirmé pour sa part la secrétaire nationale de l’Equité et du Genre, Kaba Fofana.
Elle a ajouté en outre que le mariage précoce a des conséquences multiples notamment les grossesses précoces et que ce fléau pouvait conduire au suicide parce que les jeunes filles n’ont pas choisi leur partenaire pour la vie.
« On a déjà vu en Côte d’Ivoire que des mariages précoces ont eu des conséquences dramatiques et c’est de tout cela que nous avons parlé pour sensibiliser nos parents », a souligné Mme Kaba.
Le gouvernement a entrepris un certain nombre d’actions notamment la vulgarisation de la loi n° 98-756 du 23 décembre 1998 réprimant le mariage précoce des jeunes filles et l’élaboration d’un plan accéléré de lutte contre les mariages précoces rappelle-t-on.
Le droit des filles à ne pas être mariées avant leur majorité et sans leur consentement est l’un des droits fondamentaux les plus violés dans le monde. Selon le Fonds des Nations Unies pour la population, si l’on n’agit pas pour inverser la tendance, ce sont plus de 140 millions de filles, dont 50 millions de moins de 15 ans, qui seront mariées entre 2011 et 2020, soit 39 000 par jour. La Côte d'Ivoire, comme d'autres africains, est également affectée par le phénomène.
amak/tm
