Abidjan – Le premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan, a ouvert, vendredi à Abidjan, le 6ème colloque des ministres de l’Emploi et de la Formation professionnelle par un appel à la mutualisation des moyens et le partage des expériences pour résorber la problématique du chômage dans l’espace de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).
Les ministres étaient réunis autour du thème "De la concertation à l’action : faire de l’Emploi et de la Formation professionnelle une politique prioritaire de l’espace UEMOA" après deux réunions préparatoires d’experts en avril et les 1er et 2 juillet.
La rencontre d’Abidjan visait, après les concertations, à passer à la phase pratique de la mise en œuvre synergique des stratégies et politiques nationales de l’emploi après la mise en place en place d’observatoires nationaux et d’un secrétariat général du cadre de concertation.
"Le chômage des jeunes constitue un danger pour nos sociétés (...), le défi de l’emploi des jeunes ne peut-être résolu qu’avec la poursuite de la croissance économique des Etats. Pour y parvenir, il faut privilégier la formation qualifiante en instituant pour les pays, un partenariat privilégié avec le secteur privé, les chambres consulaires et tous les organismes dédiés à cet effet", a affirmé M. Duncan à l’ouverture des travaux.
Il a relevé que les réformes institutionnelles et opérationnelles engagées ont permis à la Côte d’Ivoire d’atteindre l’objectif d’un million d’emploi mais souhaité que les réflexions du colloque s’élargissent aux emplois verts, à l’agro-pastoral, à l’agro-industrie, à l’industrie culturelle, à l’audiovisuel ou encore au Technologie de l’information et de la communication, tout en répondant à la question de l’adéquation entre formation et disponibilité d’emplois.
Il a également invité les participants, dont la Guinée (pays observateur), à élaborer des systèmes performants d’analyse du marché de l’emploi et à élaborer un répertoire des politiques, projets et programmes.
Après un million d’emplois en mois de cinq ans de gouvernance du président Alassane Ouattara, "le prochain défi est celui du plein-emploi", avait estimé, auparavant, le ministre de l’Emploi, Dosso Moussa.
Il a proposé en termes d’"actions concrètes" à mener, l’orientation des apprenants vers les emplois accessibles, la facilitation du passage de la formation à l’emploi et le soutien à la création d’activités génératrices de revenus par les jeunes eux-mêmes.
Les experts ont choisi 16 métiers porteurs dans les filières industrielles qui n’ont pas bonne presse mais qui portent facilement à l’employabilité des apprenants, contrairement à l’enseignement général, a déploré Dosso Moussa.
Trois centres pilotes seront réalisés à hauteur de 100 millions de FCFA, a promis le commissaire de l’UEMOA, Seydou Sissouma.
(AIP)
aaa/ask
Les ministres étaient réunis autour du thème "De la concertation à l’action : faire de l’Emploi et de la Formation professionnelle une politique prioritaire de l’espace UEMOA" après deux réunions préparatoires d’experts en avril et les 1er et 2 juillet.
La rencontre d’Abidjan visait, après les concertations, à passer à la phase pratique de la mise en œuvre synergique des stratégies et politiques nationales de l’emploi après la mise en place en place d’observatoires nationaux et d’un secrétariat général du cadre de concertation.
"Le chômage des jeunes constitue un danger pour nos sociétés (...), le défi de l’emploi des jeunes ne peut-être résolu qu’avec la poursuite de la croissance économique des Etats. Pour y parvenir, il faut privilégier la formation qualifiante en instituant pour les pays, un partenariat privilégié avec le secteur privé, les chambres consulaires et tous les organismes dédiés à cet effet", a affirmé M. Duncan à l’ouverture des travaux.
Il a relevé que les réformes institutionnelles et opérationnelles engagées ont permis à la Côte d’Ivoire d’atteindre l’objectif d’un million d’emploi mais souhaité que les réflexions du colloque s’élargissent aux emplois verts, à l’agro-pastoral, à l’agro-industrie, à l’industrie culturelle, à l’audiovisuel ou encore au Technologie de l’information et de la communication, tout en répondant à la question de l’adéquation entre formation et disponibilité d’emplois.
Il a également invité les participants, dont la Guinée (pays observateur), à élaborer des systèmes performants d’analyse du marché de l’emploi et à élaborer un répertoire des politiques, projets et programmes.
Après un million d’emplois en mois de cinq ans de gouvernance du président Alassane Ouattara, "le prochain défi est celui du plein-emploi", avait estimé, auparavant, le ministre de l’Emploi, Dosso Moussa.
Il a proposé en termes d’"actions concrètes" à mener, l’orientation des apprenants vers les emplois accessibles, la facilitation du passage de la formation à l’emploi et le soutien à la création d’activités génératrices de revenus par les jeunes eux-mêmes.
Les experts ont choisi 16 métiers porteurs dans les filières industrielles qui n’ont pas bonne presse mais qui portent facilement à l’employabilité des apprenants, contrairement à l’enseignement général, a déploré Dosso Moussa.
Trois centres pilotes seront réalisés à hauteur de 100 millions de FCFA, a promis le commissaire de l’UEMOA, Seydou Sissouma.
(AIP)
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