• Excellence, Monsieur le Premier Ministre Yacouba Isaac ZIDA ;
• Messieurs les Ministres d’Etat ;
• Mesdames et Messieurs les Ministres ;
• Honorables membres de la délégation accompagnant Son Excellence Monsieur le Premier Ministre ;
• Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux et Directeurs ;
• Excellences, Mesdames et Messieurs ;
• Excellence Monsieur le Premier Ministre,
Les membres du Gouvernement ivoirien ici présents et moi-même, sommes particulièrement heureux de vous accueillir, pour poursuivre, dans le cadre de cette rencontre bilatérale, les échanges fructueux que nous avons entamés lors de notre entretien en tête-à- tête.
Permettez-moi, encore une fois de souhaiter, au nom du Président de la République de Côte d’Ivoire, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA et du Gouvernement ivoirien, le traditionnel « Akwaba », c’est-à-dire la cordiale bienvenue en terre ivoirienne, à vous-même et aux membres de l’importante délégation qui vous accompagne.
Je voudrais rappeler que, suite à votre rencontre avec le Président de la République Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA le 14 juin dernier, en marge du Sommet de l’Union Africaine à Johannesburg, je vous ai adressé une invitation fraternelle à effectuer une visite d’amitié et de travail en Côte d’Ivoire. Vous avez aimablement accepté d’y donner suite, traduisant ainsi de manière fort éloquente le grand intérêt que vous portez au raffermissement des liens de coopération entre nos deux pays, vœu si cher à nos deux Chefs d’Etat.
• Excellence Monsieur le Premier Ministre ;
• Mesdames et Messieurs les Ministres ;
• Honorables membres de la délégation burkinabé ;
• Mesdames et Messieurs ;
Comme cela se fait dans la pure tradition africaine, on demande les nouvelles à un frère qui vient vous rendre visite. Mais avant de vous donner la parole à cet effet, permettez-moi de vous dire brièvement comment nous nous portons ici ; même si je sais que la proximité géographique et les liens de fraternité qui nous unissent font que vous êtes très au fait de l’évolution de la situation économique, sociale et politique du pays.
Comme vous le savez, après les turbulences qu’elle a connues, la Côte d’Ivoire se porte mieux aujourd’hui. Elle se porte même bien. L’environnement général au plan de la paix et de la sécurité est stable.
L’ouverture du Chef de l’Etat en direction, notamment de l’Opposition, a permis une décrispation de la vie politique. Les partis politiques exercent librement leurs activités et s’organisent pour prendre part aux prochaines échéances électorales.
En outre, le Gouvernement est au travail pour mettre en œuvre la grande ambition du Président de la République de « faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020 ».
A cet effet, le Gouvernement a mis en œuvre d’importantes réformes structurelles et sectorielles, d’une part pour accompagner le secteur privé dont nous voulons faire le moteur de la croissance économique et, d’autre part, pour favoriser les conditions les plus attractives à l’investissement privé tant national qu’extérieur.
Nous avons aussi lancé la réalisation de grands projets structurants à la fois pour accroitre la compétitivité de notre économie et assurer le bien-être des populations.
Aujourd’hui, notre pays a renoué avec une croissance économique forte et inclusive, avec un taux de 9% en moyenne annuelle sur les trois dernières années, taux parmi les plus élevés dans le monde.
• Excellence, Monsieur le Premier Ministre,
Comme je le disais tantôt, je voulais juste vous brosser l’état général de la situation, sachant que vous êtes parfaitement informé de la situation sociale, politique et économique de la Côte d’Ivoire, pays avec lequel le Burkina Faso a un destin lié.
Je voudrais saisir cette occasion pour me féliciter des nombreux progrès enregistrés par votre Gouvernement, sous la haute autorité du Président de la Transition, SEM Michel KAFANDO.
Il est heureux de constater que la volonté de renforcer les segments de notre coopération avec pour objectif de la hisser à des sommets élevés est réciproque.
Certains ont voulu voir dans nos relations séculaires, d’épais nuages sur l’axe Yamoussoukro-Ouagadougou. Mais votre présence ici en terre ivoirienne, chez vous, à la tête d’une forte délégation ministérielle, s’il en était besoin, est la preuve du démenti de ces fausses rumeurs.
Vous conviendrez avec moi, Excellence Monsieur le Premier Ministre, qu’il ne peut en être autrement tant nos deux pays et nos deux peuples sont intimement liés par une histoire commune que par la géographie. La Côte d’Ivoire est profondément attachée à cette relation avec ce pays frère qu’est le Burkina Faso et réciproquement.
La relation stable et durable que nous consolidons chaque jour repose, entre autres, sur des Instruments juridiques et des Accords solidement négociés dans le cadre notamment du Traité d’Amitié et de Coopération (TAC) qui lie la République de Côte d’Ivoire et le Burkina Faso. Ce TAC nous a permis d’aboutir à de nombreuses avancées dans les domaines de la politique, de l’économie, des infrastructures, de l’énergie, du commerce, de l’éducation, du social, de la culture, de l’artisanat, de la libre circulation des personnes et des biens dans l’intérêt de nos peuples.
Nous devons donc nous atteler davantage, au regard de nos énormes potentialités, à bâtir un espace communautaire intégré et développé, mais aussi à mutualiser nos efforts pour faire face aux défis communs que sont la lutte contre la pauvreté, la traite humaine, la criminalité transfrontalière, le terrorisme, ainsi que contre les maladies endémiques comme la fièvre Ebola et la grippe aviaire… et la liste n’est pas exhaustive.
• Excellence, Monsieur le Premier Ministre,
Notre rencontre de ce jour, symbole de la relance de notre coopération bilatérale et de la réaffirmation de notre volonté de partager une vision commune pour le bonheur de nos populations, est une précieuse opportunité d’échanges de vues et d’examen de nos chantiers prioritaires et les actions à mener en vue du renforcement de la coopération entre nos deux pays, que nous voulons toujours fructueuse, innovante et mutuellement avantageuse.
Votre visite à Abidjan, qui intervient quelques semaines avant celle qu’effectuera le Président Michel KAFANDO, permettra, de faire un passage en revue de certains dossiers urgents d’intérêt commun. C’est dans ce sens que je voudrais proposer, si vous en conveniez, que nos échanges puissent porter prioritairement sur les points à l’ordre du jour suivant :
- Défense et Sécurité
- Infrastructures routières – ferroviaires – maritimes – échanges commerciaux et fluidité du trafic
- Energie et Mines
- Poste, Communication, Télécommunications et Technologies de l’Information et de la Communication
- Agriculture, Foncier rural
- Santé/Ressources Animales et Halieutiques
- Relocalisation des populations vivant dans le mont Péko et Traite transfrontalière des enfants entre la Côte d’Ivoire et le Burkina
• Excellence, Monsieur le Premier Ministre,
L’ordre du jour détaillé figure dans les documents mis à votre disposition.
Je voudrais terminer en vous réitérant, Excellence Monsieur le Premier Ministre, notre volonté et notre disponibilité à œuvrer, de concert avec vous, dans le sens de la consolidation et du renforcement des excellentes relations qui existent si heureusement entre la République de Côte d’Ivoire et le Burkina Faso.
Vive la coopération et l’amitié ivoiro-burkinabé !
Je vous remercie de votre aimable attention.
• Messieurs les Ministres d’Etat ;
• Mesdames et Messieurs les Ministres ;
• Honorables membres de la délégation accompagnant Son Excellence Monsieur le Premier Ministre ;
• Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux et Directeurs ;
• Excellences, Mesdames et Messieurs ;
• Excellence Monsieur le Premier Ministre,
Les membres du Gouvernement ivoirien ici présents et moi-même, sommes particulièrement heureux de vous accueillir, pour poursuivre, dans le cadre de cette rencontre bilatérale, les échanges fructueux que nous avons entamés lors de notre entretien en tête-à- tête.
Permettez-moi, encore une fois de souhaiter, au nom du Président de la République de Côte d’Ivoire, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA et du Gouvernement ivoirien, le traditionnel « Akwaba », c’est-à-dire la cordiale bienvenue en terre ivoirienne, à vous-même et aux membres de l’importante délégation qui vous accompagne.
Je voudrais rappeler que, suite à votre rencontre avec le Président de la République Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA le 14 juin dernier, en marge du Sommet de l’Union Africaine à Johannesburg, je vous ai adressé une invitation fraternelle à effectuer une visite d’amitié et de travail en Côte d’Ivoire. Vous avez aimablement accepté d’y donner suite, traduisant ainsi de manière fort éloquente le grand intérêt que vous portez au raffermissement des liens de coopération entre nos deux pays, vœu si cher à nos deux Chefs d’Etat.
• Excellence Monsieur le Premier Ministre ;
• Mesdames et Messieurs les Ministres ;
• Honorables membres de la délégation burkinabé ;
• Mesdames et Messieurs ;
Comme cela se fait dans la pure tradition africaine, on demande les nouvelles à un frère qui vient vous rendre visite. Mais avant de vous donner la parole à cet effet, permettez-moi de vous dire brièvement comment nous nous portons ici ; même si je sais que la proximité géographique et les liens de fraternité qui nous unissent font que vous êtes très au fait de l’évolution de la situation économique, sociale et politique du pays.
Comme vous le savez, après les turbulences qu’elle a connues, la Côte d’Ivoire se porte mieux aujourd’hui. Elle se porte même bien. L’environnement général au plan de la paix et de la sécurité est stable.
L’ouverture du Chef de l’Etat en direction, notamment de l’Opposition, a permis une décrispation de la vie politique. Les partis politiques exercent librement leurs activités et s’organisent pour prendre part aux prochaines échéances électorales.
En outre, le Gouvernement est au travail pour mettre en œuvre la grande ambition du Président de la République de « faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020 ».
A cet effet, le Gouvernement a mis en œuvre d’importantes réformes structurelles et sectorielles, d’une part pour accompagner le secteur privé dont nous voulons faire le moteur de la croissance économique et, d’autre part, pour favoriser les conditions les plus attractives à l’investissement privé tant national qu’extérieur.
Nous avons aussi lancé la réalisation de grands projets structurants à la fois pour accroitre la compétitivité de notre économie et assurer le bien-être des populations.
Aujourd’hui, notre pays a renoué avec une croissance économique forte et inclusive, avec un taux de 9% en moyenne annuelle sur les trois dernières années, taux parmi les plus élevés dans le monde.
• Excellence, Monsieur le Premier Ministre,
Comme je le disais tantôt, je voulais juste vous brosser l’état général de la situation, sachant que vous êtes parfaitement informé de la situation sociale, politique et économique de la Côte d’Ivoire, pays avec lequel le Burkina Faso a un destin lié.
Je voudrais saisir cette occasion pour me féliciter des nombreux progrès enregistrés par votre Gouvernement, sous la haute autorité du Président de la Transition, SEM Michel KAFANDO.
Il est heureux de constater que la volonté de renforcer les segments de notre coopération avec pour objectif de la hisser à des sommets élevés est réciproque.
Certains ont voulu voir dans nos relations séculaires, d’épais nuages sur l’axe Yamoussoukro-Ouagadougou. Mais votre présence ici en terre ivoirienne, chez vous, à la tête d’une forte délégation ministérielle, s’il en était besoin, est la preuve du démenti de ces fausses rumeurs.
Vous conviendrez avec moi, Excellence Monsieur le Premier Ministre, qu’il ne peut en être autrement tant nos deux pays et nos deux peuples sont intimement liés par une histoire commune que par la géographie. La Côte d’Ivoire est profondément attachée à cette relation avec ce pays frère qu’est le Burkina Faso et réciproquement.
La relation stable et durable que nous consolidons chaque jour repose, entre autres, sur des Instruments juridiques et des Accords solidement négociés dans le cadre notamment du Traité d’Amitié et de Coopération (TAC) qui lie la République de Côte d’Ivoire et le Burkina Faso. Ce TAC nous a permis d’aboutir à de nombreuses avancées dans les domaines de la politique, de l’économie, des infrastructures, de l’énergie, du commerce, de l’éducation, du social, de la culture, de l’artisanat, de la libre circulation des personnes et des biens dans l’intérêt de nos peuples.
Nous devons donc nous atteler davantage, au regard de nos énormes potentialités, à bâtir un espace communautaire intégré et développé, mais aussi à mutualiser nos efforts pour faire face aux défis communs que sont la lutte contre la pauvreté, la traite humaine, la criminalité transfrontalière, le terrorisme, ainsi que contre les maladies endémiques comme la fièvre Ebola et la grippe aviaire… et la liste n’est pas exhaustive.
• Excellence, Monsieur le Premier Ministre,
Notre rencontre de ce jour, symbole de la relance de notre coopération bilatérale et de la réaffirmation de notre volonté de partager une vision commune pour le bonheur de nos populations, est une précieuse opportunité d’échanges de vues et d’examen de nos chantiers prioritaires et les actions à mener en vue du renforcement de la coopération entre nos deux pays, que nous voulons toujours fructueuse, innovante et mutuellement avantageuse.
Votre visite à Abidjan, qui intervient quelques semaines avant celle qu’effectuera le Président Michel KAFANDO, permettra, de faire un passage en revue de certains dossiers urgents d’intérêt commun. C’est dans ce sens que je voudrais proposer, si vous en conveniez, que nos échanges puissent porter prioritairement sur les points à l’ordre du jour suivant :
- Défense et Sécurité
- Infrastructures routières – ferroviaires – maritimes – échanges commerciaux et fluidité du trafic
- Energie et Mines
- Poste, Communication, Télécommunications et Technologies de l’Information et de la Communication
- Agriculture, Foncier rural
- Santé/Ressources Animales et Halieutiques
- Relocalisation des populations vivant dans le mont Péko et Traite transfrontalière des enfants entre la Côte d’Ivoire et le Burkina
• Excellence, Monsieur le Premier Ministre,
L’ordre du jour détaillé figure dans les documents mis à votre disposition.
Je voudrais terminer en vous réitérant, Excellence Monsieur le Premier Ministre, notre volonté et notre disponibilité à œuvrer, de concert avec vous, dans le sens de la consolidation et du renforcement des excellentes relations qui existent si heureusement entre la République de Côte d’Ivoire et le Burkina Faso.
Vive la coopération et l’amitié ivoiro-burkinabé !
Je vous remercie de votre aimable attention.