Tiassalé – Le tribunal de première instance de Tiassalé a condamné, mercredi, trois enseignants Yao Zéphirin, N’Goran Olivier et Koua Kplé, à un an de prison ferme et l’élève Kassi Déhidé Rodrigue à six mois de prison ferme pour fraude avérée lors des épreuves écrites de la session 2015 du baccalauréat.
Leur condamnation est assortie d’une amende de 300.000 F CFA pour chacun des enseignants et de 50.000 F CFA pour l’élève et d’une privation de leurs droits civiques pendant cinq ans.
Les prévenus comparaissaient avec un cinquième prévenu, dame Guédé K kassialé Sabine dans cette affaire de fraude et complicité de fraude à un examen public.
Les faits remontent au 1er juillet, pendant l’épreuve de philosophie, lorsque le candidat Kassi Rodrigue a été surpris avec un portable alors qu’il venait de recevoir le corrigé de l’un des sujets par message. Harcelé de questions, il avait dénoncé sa mère et les trois enseignants d’un établissement privé de N’douci.
Lors de l’enquête, le parquet a remonté la filière de fraude et mis en évidence que candidats et professeurs échangeaient les sujets et leur correction par des messages (sms).
A la barre, les prévenus ont reconnu les faits, sauf la mère qui a nié les faits de complicité de fraude reconnaissant toutefois avoir refusé les offres de Zéphirin Yao, le cerveau de l’opération.
Sa culpabilité n’ayant pas été établie, elle a été relaxée. Quant à son fils Kassi Rodrigue, il a été reconnu coupable des faits de fraude.
kd/aaa/kam
Leur condamnation est assortie d’une amende de 300.000 F CFA pour chacun des enseignants et de 50.000 F CFA pour l’élève et d’une privation de leurs droits civiques pendant cinq ans.
Les prévenus comparaissaient avec un cinquième prévenu, dame Guédé K kassialé Sabine dans cette affaire de fraude et complicité de fraude à un examen public.
Les faits remontent au 1er juillet, pendant l’épreuve de philosophie, lorsque le candidat Kassi Rodrigue a été surpris avec un portable alors qu’il venait de recevoir le corrigé de l’un des sujets par message. Harcelé de questions, il avait dénoncé sa mère et les trois enseignants d’un établissement privé de N’douci.
Lors de l’enquête, le parquet a remonté la filière de fraude et mis en évidence que candidats et professeurs échangeaient les sujets et leur correction par des messages (sms).
A la barre, les prévenus ont reconnu les faits, sauf la mère qui a nié les faits de complicité de fraude reconnaissant toutefois avoir refusé les offres de Zéphirin Yao, le cerveau de l’opération.
Sa culpabilité n’ayant pas été établie, elle a été relaxée. Quant à son fils Kassi Rodrigue, il a été reconnu coupable des faits de fraude.
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