Odienné - Les registres d’état civil du district du Denguélé, entreposés dans un couloir du tribunal d'Odienné, inquiètent des usagers qui doutent de la bonne conservation et de la protection de ces documents, a constaté l’AIP, mercredi, lors d’une visite dans cette cour de justice.
«Nous avons appris que ces documents qui trainent dans les couloirs du tribunal sont les doubles des copies des registres de l’état civil de la région. Ce qui veut dire que nous avons tous, les doubles de nos registres de naissance qui sont en danger faute d’une salle pour la protection et la conservation de ces documents dont l’importance n’est plus à démontrer » s’est indigné Camara Kalilou demandeur de certificat de nationalité et fils de la région.
Le parquet interrogé, n'a pas voulu se prononcer sur la question sans l'accord de sa hiérarchie.
Coulibaly Lanciné et Koné Seydou, d’autres usagers se disent inquiets pour la protection des données des registres et de leur état physique vu que des pages peuvent s’arracher ou se détruire ou que des personnes malveillantes peuvent couper des pages de ces registres.
L’état civil est géré par les sous-préfets et la mairie, mais des copies des registres sont transmis au parquet ce qui constitue la mémoire de l’état civil, apprend-on.
C’est cette mémoire qui, faute de salle, est entreposée dans des couloirs du tribunal d’Odienné, l’exposant aux intempéries voire à la fraude, note-t-on.
(AIP)
ss/akn/tm
«Nous avons appris que ces documents qui trainent dans les couloirs du tribunal sont les doubles des copies des registres de l’état civil de la région. Ce qui veut dire que nous avons tous, les doubles de nos registres de naissance qui sont en danger faute d’une salle pour la protection et la conservation de ces documents dont l’importance n’est plus à démontrer » s’est indigné Camara Kalilou demandeur de certificat de nationalité et fils de la région.
Le parquet interrogé, n'a pas voulu se prononcer sur la question sans l'accord de sa hiérarchie.
Coulibaly Lanciné et Koné Seydou, d’autres usagers se disent inquiets pour la protection des données des registres et de leur état physique vu que des pages peuvent s’arracher ou se détruire ou que des personnes malveillantes peuvent couper des pages de ces registres.
L’état civil est géré par les sous-préfets et la mairie, mais des copies des registres sont transmis au parquet ce qui constitue la mémoire de l’état civil, apprend-on.
C’est cette mémoire qui, faute de salle, est entreposée dans des couloirs du tribunal d’Odienné, l’exposant aux intempéries voire à la fraude, note-t-on.
(AIP)
ss/akn/tm
