Le cabinet d’avocats BILE-AKA, BRIZOUA-BI & Associés, la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) et la société G4S Côte d’Ivoire, se sont réunis ce jeudi 09 juillet 2015 à la Maison de l’Entreprise au Plateau (Abidjan), en vue de réfléchir sur la sécurité des investissements, pour la prochaine période électorale.
Ce forum d’échanges qui a tourné autour du thème « SECURITE DES INVESTISSEMENTS PRIVES : PROBLEMATIQUES EN PERIODE ELECTORALE » a vu la participation d’organisations internationales, de chambres consulaires et de nombreuses entreprises du secteur privé. Il a été animé par plusieurs panélistes.
Intervenant en ouverture de ce forum, Maitre Brizoua a précisé le contexte général, posé la problématique et précisé les attentes des différents participants.
Selon M. KONGO Kouassi, Vice-Président de la CGECI, au cours de la crise post-électorale ce sont 238 entreprises et trois groupements professionnels qui ont subi des pertes que l’on chiffre à 568 milliards de FCFA dont 200 milliards de FCFA de dommages, qui n’ont pas fait l’objet d’indemnisation. On note également plusieurs pertes d’emploi. Le secteur privé recommande pour une sécurisation de ses investissements, plusieurs actions ; entre autres, la sécurisation des sites de production, des mesures préventives pour rassurer les opérateurs économiques, ainsi que la mise en place de mécanismes pour appuyer les entreprises affectées par la crise.
Le Directeur général de la société G4S, M. Serge KOUAKOU, a quant à lui insisté sur l’importance et les enjeux relatifs à la mise en place d’un Plan de Continuité d’Activité. Il a également formulé quelques recommandations en rapport avec la période électorale et a invité l’ensemble des opérateurs économiques à aborder cette échéance avec sérénité.
Intervenant au nom du gouvernement, le Secrétaire général du Conseil National de Sécurité (CNS), M. Alain DONWAHI, a rassuré le secteur privé ainsi que la population, sur les mesures prises par le gouvernement ivoirien. Il a expliqué que ce sont 108 réformes établies et 34 mesures urgentes avec des délais à court, moyen et long terme, en cours de mise en application, par l’Etat. Une des réformes opérées dans le secteur de la sécurité, est la Réforme du Secteur de la Sécurité (RSS), dans les domaines de l’armée, de la reconstruction post-crise, de la justice et de la gouvernance économique (Transport, énergie, santé, etc).
M. DONWAHI a également recommandé pour des élections apaisées, une sensibilisation de la population et surtout l’implication des médias, comme des acteurs de paix et de réconciliation. Il n’a pas manqué de montrer les efforts fournis par l’Etat durant ces deux ans qui ont permis à la Côte d’Ivoire de devenir le pays phare dans la sous-région.
D’autres panélistes dont le Président de la Commission Education & Formation de la Chambre européenne, Thierry COLATRELLA et le Directeur général du CEPICI, Esmel ESSIS, ont aussi apporté leur contribution sur l’environnement des affaires en Côte d’Ivoire qui s’est amélioré durant ces deux dernières années. Ils ont expliqué cela par les résultats du Doing Business et les nombreux investisseurs qui créent des entreprises. L’on constate un secteur financier qui se développe et un secteur privé dynamique et compétitif.
Après plus d’une décennie de crises, l’économie ivoirienne est en passe de réussir son décollage économique avec la mise en place de la nouvelle stratégie économique définie dans le Plan National de Développement (PND) 2012‐2015 dont l’objectif est de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020.
Cette ambition passe par la mise en œuvre d’un programme d’investissement autour de puissants moteurs de croissance capables d’impulser une dynamique de croissance forte, soutenue, solidaire, créatrice d’emplois et respectueuse de l’environnement.
Pour atteindre ces objectifs, le Gouvernement a fait de l’investissement un levier de la relance économique. Ainsi, l’investissement public passerait de 2,8% du PIB en 2011, à 9,7% en 2015 et l’investissement privé passerait de 5,4% du PIB en 2011 à 13,7% en 2015.
Des mesures sont mises en place pour créer non seulement l’un des meilleurs climats des affaires en Afrique mais aussi pour promouvoir des partenariats public‐privé.
Les principales actions entreprises concernent les domaines relatifs à l’assainissement du cadre macroéconomique et des finances publiques, au renforcement de la gouvernance et à l’amélioration du climat des affaires à travers un environnement sécuritaire rassurant.
La prochaine élection présidentielle annoncée pour le mois d’octobre 2015 constitue inéluctablement à l’instar des années électorales précédentes, une source de vives préoccupations pour les opérateurs économiques et en particulier pour la sécurité de leurs investissements.
En effet, l’expérience des années antérieures nous montre qu’elles ont été accompagnées de débordements voire de violences ; toutes choses qui ont pu concourir à des pertes ou à un arrêt partiel voire total des activités.
Conscients des enjeux que revêt cette année pour leurs clients, partenaires et membres et pour le monde des affaires d’une manière générale, le cabinet d’Avocats BILE-AKA, BRIZOUA-BI & Associés, la CGECI et la société G4S Côte d’Ivoire ont eu la vision d’organiser ce panel.
Ce forum d’échanges qui a tourné autour du thème « SECURITE DES INVESTISSEMENTS PRIVES : PROBLEMATIQUES EN PERIODE ELECTORALE » a vu la participation d’organisations internationales, de chambres consulaires et de nombreuses entreprises du secteur privé. Il a été animé par plusieurs panélistes.
Intervenant en ouverture de ce forum, Maitre Brizoua a précisé le contexte général, posé la problématique et précisé les attentes des différents participants.
Selon M. KONGO Kouassi, Vice-Président de la CGECI, au cours de la crise post-électorale ce sont 238 entreprises et trois groupements professionnels qui ont subi des pertes que l’on chiffre à 568 milliards de FCFA dont 200 milliards de FCFA de dommages, qui n’ont pas fait l’objet d’indemnisation. On note également plusieurs pertes d’emploi. Le secteur privé recommande pour une sécurisation de ses investissements, plusieurs actions ; entre autres, la sécurisation des sites de production, des mesures préventives pour rassurer les opérateurs économiques, ainsi que la mise en place de mécanismes pour appuyer les entreprises affectées par la crise.
Le Directeur général de la société G4S, M. Serge KOUAKOU, a quant à lui insisté sur l’importance et les enjeux relatifs à la mise en place d’un Plan de Continuité d’Activité. Il a également formulé quelques recommandations en rapport avec la période électorale et a invité l’ensemble des opérateurs économiques à aborder cette échéance avec sérénité.
Intervenant au nom du gouvernement, le Secrétaire général du Conseil National de Sécurité (CNS), M. Alain DONWAHI, a rassuré le secteur privé ainsi que la population, sur les mesures prises par le gouvernement ivoirien. Il a expliqué que ce sont 108 réformes établies et 34 mesures urgentes avec des délais à court, moyen et long terme, en cours de mise en application, par l’Etat. Une des réformes opérées dans le secteur de la sécurité, est la Réforme du Secteur de la Sécurité (RSS), dans les domaines de l’armée, de la reconstruction post-crise, de la justice et de la gouvernance économique (Transport, énergie, santé, etc).
M. DONWAHI a également recommandé pour des élections apaisées, une sensibilisation de la population et surtout l’implication des médias, comme des acteurs de paix et de réconciliation. Il n’a pas manqué de montrer les efforts fournis par l’Etat durant ces deux ans qui ont permis à la Côte d’Ivoire de devenir le pays phare dans la sous-région.
D’autres panélistes dont le Président de la Commission Education & Formation de la Chambre européenne, Thierry COLATRELLA et le Directeur général du CEPICI, Esmel ESSIS, ont aussi apporté leur contribution sur l’environnement des affaires en Côte d’Ivoire qui s’est amélioré durant ces deux dernières années. Ils ont expliqué cela par les résultats du Doing Business et les nombreux investisseurs qui créent des entreprises. L’on constate un secteur financier qui se développe et un secteur privé dynamique et compétitif.
Après plus d’une décennie de crises, l’économie ivoirienne est en passe de réussir son décollage économique avec la mise en place de la nouvelle stratégie économique définie dans le Plan National de Développement (PND) 2012‐2015 dont l’objectif est de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020.
Cette ambition passe par la mise en œuvre d’un programme d’investissement autour de puissants moteurs de croissance capables d’impulser une dynamique de croissance forte, soutenue, solidaire, créatrice d’emplois et respectueuse de l’environnement.
Pour atteindre ces objectifs, le Gouvernement a fait de l’investissement un levier de la relance économique. Ainsi, l’investissement public passerait de 2,8% du PIB en 2011, à 9,7% en 2015 et l’investissement privé passerait de 5,4% du PIB en 2011 à 13,7% en 2015.
Des mesures sont mises en place pour créer non seulement l’un des meilleurs climats des affaires en Afrique mais aussi pour promouvoir des partenariats public‐privé.
Les principales actions entreprises concernent les domaines relatifs à l’assainissement du cadre macroéconomique et des finances publiques, au renforcement de la gouvernance et à l’amélioration du climat des affaires à travers un environnement sécuritaire rassurant.
La prochaine élection présidentielle annoncée pour le mois d’octobre 2015 constitue inéluctablement à l’instar des années électorales précédentes, une source de vives préoccupations pour les opérateurs économiques et en particulier pour la sécurité de leurs investissements.
En effet, l’expérience des années antérieures nous montre qu’elles ont été accompagnées de débordements voire de violences ; toutes choses qui ont pu concourir à des pertes ou à un arrêt partiel voire total des activités.
Conscients des enjeux que revêt cette année pour leurs clients, partenaires et membres et pour le monde des affaires d’une manière générale, le cabinet d’Avocats BILE-AKA, BRIZOUA-BI & Associés, la CGECI et la société G4S Côte d’Ivoire ont eu la vision d’organiser ce panel.