Ce natif de Grand Bassam, ville côtière de la Côte d’Ivoire, est diplômé de l’Ecole Supérieure de Tourisme de Madrid en Espagne. Après de brillantes études, son profil va intéresser les «chasseurs de têtes» du secteur du tourisme. Il entame ans les années 80 une belle carrière professionnelle couronnée de trophées et de succès.
Très attaché à la terre espagnole qui l’a formé, il y revient régulièrement voir sa famille restée sur place. En 2014, il reçoit à Madrid, le Prix du meilleur CV de sa catégorie décerné par les académies du tourisme qui lui reconnaissent ses talents et son sérieux dans un métier qui exige un ;grand sens commercial et de la diplomatie.
Le parcours professionnel d’Alain Niamké est impressionnant. Dans l’expression française, on parlerait de discrimination positive pour coller à son cas ou encore de modèle de réussite issu de la diversité culturelle. Sauf qu’en France, il n’aurait, peut-être, pas eu la chance de gravir des échelons généralement réservés aux Français de souche. «Dans les groupes pour lesquels j’ai travaillé, à ma connaissance, je pense que j’étais le seul africain à avoir atteint ce niveau de responsabilité de Directeur de grands hôtels prestigieux» confie-t-il.
Faisons un bref flash-back pour mieux appréhender le parcours professionnel de cet homme qui n’était pas prédestiné à une carrière dans l’hôtellerie. A peine sorti de l’Ecole supérieure de Tourisme de Madrid, il se voit, tout de suite, confier la gestion managériale de plusieurs établissements prestigieux en en Afrique, en Europe, en Amérique du sud et en Asie notamment dans des pays lusophones, anglophones et francophones. Polyglotte, l’expert en Tourisme parle parfaitement Français, Anglais et Espagnol.
Très jeune, Alain Niamké enchaine les postes de responsabilité et parcours le monde. Il est affecté en tant que Directeur d’hôtel en Espagne, en France, en Angleterre, à Cuba, au Mexique, en Colombie, en République Dominicaine, en Thaïlande, en Tunisie, Egypte, au Cap-Vert (…) Il dirige généralement des établissements 4 et 5 Etoiles pour le compte des Groupes anglo-saxon (Marriott) et espagnol (Tryp Hôtel rebaptisé Sol Melia après rachat), classé 5e dans le monde derrière le Groupe français Accor.
Après un peu plus de 25 années d’expérience dans l’hôtellerie, Alain Niamké a rendu sa démission pour se consacrer à ses propres affaires. A cheval entre Manchester et Madrid où il a un pied à terre, il développe, en toute discrétion, un projet de grande envergure dans la formation qui selon lui, est la clef de réussite pour faire du tourisme un secteur porteur dans l’économie des pays africains.
«J’ai l’ambition de créer une université internationale de tourisme en Côte d’Ivoire pour combler un vide en Afrique. Car, je pense que le continent ne dispose pas encore d’écoles dignes de ce nom pour former des cadres techniciens dans l’hôtellerie. Il faut savoir qu’il y a une différence entre tourisme et hôtellerie. Le second appartient au premier. Quand je regarde toutes ses formations dispensées dans nos pays assorties de diplômes BTS et autres, je constate tout simplement que celles-ci ne sont pas complètes. A mon avis, il n’existe pas de vraies écoles de formation des techniciens du Tourisme en Afrique. Quand mon projet verra le jour, les admissions se feront après le Bac pour 4 années d’études. J’ai prévu dans le plan un campus d’hébergement en chambre individuelle et les diplômes seront aux normes européennes. Nous bénéficierons du soutien académique de l’Ecole supérieure de Tourisme de Madrid, celle-là même qui m’a formé» explique-t-il.
Le promoteur compte implanter son établissement à Assinie, ville balnéaire du sud de la Côte d’Ivoire, baignant dans un environnement propice à la formation des futurs cadres de l’hôtellerie et du tourisme. Le projet d’Alain Niamké comprend en plus de l’école, un village touristique, un grand hôtel et une agence. «Je formerai les étudiants, je leur donnerai le stage et puis je les embaucherai par la suite. Fini le temps où l’on forme les étudiants pour le chômage » précise-t-il. Ce complexe sera bâti sur une superficie de plusieurs hectares en bordure de mer. A terme, ce projet une fois réalisé devrait générer un peu plus de 3000 emplois directs et 5000 mille emplois indirects aux dires de son promoteur.
Pour que cette école internationale voie le jour, Alain Niamké compte prendre son bâton de pèlerin pour parcourir les capitales africaines en vue de faire campagne auprès des ministres africains en charge du tourisme pour les convaincre. «Mon projet est bien ficelé et prêt à être mis en œuvre. Je ne dispose malheureusement pas encore de moyens financiers. J’en appelle donc à l’appui des partenaires au développement et à la bonne volonté des dirigeants africains» lance-t-il.
Dans l’expectative de nouer des partenariats win-win, le golden-boy de l’hôtellerie et du tourisme, peaufine son projet auprès de cabinets réputés pour leur expertise en montage financier.
Clément Yao
Très attaché à la terre espagnole qui l’a formé, il y revient régulièrement voir sa famille restée sur place. En 2014, il reçoit à Madrid, le Prix du meilleur CV de sa catégorie décerné par les académies du tourisme qui lui reconnaissent ses talents et son sérieux dans un métier qui exige un ;grand sens commercial et de la diplomatie.
Le parcours professionnel d’Alain Niamké est impressionnant. Dans l’expression française, on parlerait de discrimination positive pour coller à son cas ou encore de modèle de réussite issu de la diversité culturelle. Sauf qu’en France, il n’aurait, peut-être, pas eu la chance de gravir des échelons généralement réservés aux Français de souche. «Dans les groupes pour lesquels j’ai travaillé, à ma connaissance, je pense que j’étais le seul africain à avoir atteint ce niveau de responsabilité de Directeur de grands hôtels prestigieux» confie-t-il.
Faisons un bref flash-back pour mieux appréhender le parcours professionnel de cet homme qui n’était pas prédestiné à une carrière dans l’hôtellerie. A peine sorti de l’Ecole supérieure de Tourisme de Madrid, il se voit, tout de suite, confier la gestion managériale de plusieurs établissements prestigieux en en Afrique, en Europe, en Amérique du sud et en Asie notamment dans des pays lusophones, anglophones et francophones. Polyglotte, l’expert en Tourisme parle parfaitement Français, Anglais et Espagnol.
Très jeune, Alain Niamké enchaine les postes de responsabilité et parcours le monde. Il est affecté en tant que Directeur d’hôtel en Espagne, en France, en Angleterre, à Cuba, au Mexique, en Colombie, en République Dominicaine, en Thaïlande, en Tunisie, Egypte, au Cap-Vert (…) Il dirige généralement des établissements 4 et 5 Etoiles pour le compte des Groupes anglo-saxon (Marriott) et espagnol (Tryp Hôtel rebaptisé Sol Melia après rachat), classé 5e dans le monde derrière le Groupe français Accor.
Après un peu plus de 25 années d’expérience dans l’hôtellerie, Alain Niamké a rendu sa démission pour se consacrer à ses propres affaires. A cheval entre Manchester et Madrid où il a un pied à terre, il développe, en toute discrétion, un projet de grande envergure dans la formation qui selon lui, est la clef de réussite pour faire du tourisme un secteur porteur dans l’économie des pays africains.
«J’ai l’ambition de créer une université internationale de tourisme en Côte d’Ivoire pour combler un vide en Afrique. Car, je pense que le continent ne dispose pas encore d’écoles dignes de ce nom pour former des cadres techniciens dans l’hôtellerie. Il faut savoir qu’il y a une différence entre tourisme et hôtellerie. Le second appartient au premier. Quand je regarde toutes ses formations dispensées dans nos pays assorties de diplômes BTS et autres, je constate tout simplement que celles-ci ne sont pas complètes. A mon avis, il n’existe pas de vraies écoles de formation des techniciens du Tourisme en Afrique. Quand mon projet verra le jour, les admissions se feront après le Bac pour 4 années d’études. J’ai prévu dans le plan un campus d’hébergement en chambre individuelle et les diplômes seront aux normes européennes. Nous bénéficierons du soutien académique de l’Ecole supérieure de Tourisme de Madrid, celle-là même qui m’a formé» explique-t-il.
Le promoteur compte implanter son établissement à Assinie, ville balnéaire du sud de la Côte d’Ivoire, baignant dans un environnement propice à la formation des futurs cadres de l’hôtellerie et du tourisme. Le projet d’Alain Niamké comprend en plus de l’école, un village touristique, un grand hôtel et une agence. «Je formerai les étudiants, je leur donnerai le stage et puis je les embaucherai par la suite. Fini le temps où l’on forme les étudiants pour le chômage » précise-t-il. Ce complexe sera bâti sur une superficie de plusieurs hectares en bordure de mer. A terme, ce projet une fois réalisé devrait générer un peu plus de 3000 emplois directs et 5000 mille emplois indirects aux dires de son promoteur.
Pour que cette école internationale voie le jour, Alain Niamké compte prendre son bâton de pèlerin pour parcourir les capitales africaines en vue de faire campagne auprès des ministres africains en charge du tourisme pour les convaincre. «Mon projet est bien ficelé et prêt à être mis en œuvre. Je ne dispose malheureusement pas encore de moyens financiers. J’en appelle donc à l’appui des partenaires au développement et à la bonne volonté des dirigeants africains» lance-t-il.
Dans l’expectative de nouer des partenariats win-win, le golden-boy de l’hôtellerie et du tourisme, peaufine son projet auprès de cabinets réputés pour leur expertise en montage financier.
Clément Yao