Allah Thérèse, Antoinette Konan, Aïcha Koné, Chantal Taïba ou les Sœurs Comoé sont les modèles de la grande chanson et musique ivoirienne chez les dames.
Des textes forts sur des mélodies, qui parlent d’amour, de tristesse, de déception. Des chansons que l’on retient facilement en refrain. Chez Allah Thérèse, les mots ne sont pas simples. Aucun doute, elle chante en Baoulé pur et dur. Je ne vous dirai pas plus.
Antoinette Konan fait de la ‘’variété baoulé’’ dont la mélodie, accompagnée de son ‘’Ahoco’’ se déverse souvent sur les ondes de la radio nationale. Antoinette Konan est grande ‘’maîtresse’’ de la chanson et musique ivoirienne.
Aïcha Koné fait aussi de la variété en Malinké. Ses chansons regardent particulièrement vers les mélodies maliennes, davantage avec des textes pas loin des proverbes et sagesses africaines.
Chantal Taïba comme Aïcha Koné fait partie d’une génération de musiciennes et chanteuses formées par l’orchestre de la télévision ivoirienne, à l’aune de George Taï Benson, grand réalisateur et producteur de Télé. En 1984, Chantal Taïba enflamme le stade Félix Houphouët-Boigny par une chanson et mélodie chanté en langue ‘’Kroumen’’ dont elle a le secret ‘’Ayo! Ayo! Ayo! Eléphants’’. Des textes pour encourager à l’époque, l’équipe nationale ivoirienne de football.
Allah Thérèse a une ‘’scène personnelle’’ rythmée par son mari, N’Goran la loi. Elle ‘’séduit’’ le président Félix Houphouët-Boigny, surtout quand elle décide de ‘’tourner sur elle-même’’…comme une toupie. Dans sa chanson baoulé, Allah Thérèse ne fait pas de creux. Elle s’appuie sur des textes de noblesse. Vous avez envie de fredonner même si vous ne comprenez pas.
Les Sœurs Comoé chantaient, elles étaient au cœur de l’âge d’or de la variété chansonnière ivoirienne dame. Quand les Sœurs Comoé chantaient, il fallait vraiment ouvrir les oreilles. Baoulé ou Agni ? Dans tous les cas, leurs mélodies étaient alimentées de chansons et de sentiment absolus.
Aujourd’hui, Allah Thérèse, Chantal Taïba, Aïcha Koné, Sœurs Comoé, Antoinette Konan, Reine Pélagie n’ont plus de relève. Celles qu’on voit aujourd’hui n’ont aucun équilibre en langues nationales ivoiriennes. Elles ont choisi une autre influence musicale, dans le sens de se rendre populaires…mêmes si elles ne parlent pas l’anglais et maîtrisent mal le français.
Qu’on ne se trompe pas : la musique, on y reste pour le texte. Et cette musique a des atouts : une mélodie et une chanson capables de traverser le temps.
Bravo ! Aïcha Koné, Allah Thérèse, Chantal Taïba, Sœurs Comoé, Antoinette Konan, Reine Pélagie.
Ben Ismaël
Des textes forts sur des mélodies, qui parlent d’amour, de tristesse, de déception. Des chansons que l’on retient facilement en refrain. Chez Allah Thérèse, les mots ne sont pas simples. Aucun doute, elle chante en Baoulé pur et dur. Je ne vous dirai pas plus.
Antoinette Konan fait de la ‘’variété baoulé’’ dont la mélodie, accompagnée de son ‘’Ahoco’’ se déverse souvent sur les ondes de la radio nationale. Antoinette Konan est grande ‘’maîtresse’’ de la chanson et musique ivoirienne.
Aïcha Koné fait aussi de la variété en Malinké. Ses chansons regardent particulièrement vers les mélodies maliennes, davantage avec des textes pas loin des proverbes et sagesses africaines.
Chantal Taïba comme Aïcha Koné fait partie d’une génération de musiciennes et chanteuses formées par l’orchestre de la télévision ivoirienne, à l’aune de George Taï Benson, grand réalisateur et producteur de Télé. En 1984, Chantal Taïba enflamme le stade Félix Houphouët-Boigny par une chanson et mélodie chanté en langue ‘’Kroumen’’ dont elle a le secret ‘’Ayo! Ayo! Ayo! Eléphants’’. Des textes pour encourager à l’époque, l’équipe nationale ivoirienne de football.
Allah Thérèse a une ‘’scène personnelle’’ rythmée par son mari, N’Goran la loi. Elle ‘’séduit’’ le président Félix Houphouët-Boigny, surtout quand elle décide de ‘’tourner sur elle-même’’…comme une toupie. Dans sa chanson baoulé, Allah Thérèse ne fait pas de creux. Elle s’appuie sur des textes de noblesse. Vous avez envie de fredonner même si vous ne comprenez pas.
Les Sœurs Comoé chantaient, elles étaient au cœur de l’âge d’or de la variété chansonnière ivoirienne dame. Quand les Sœurs Comoé chantaient, il fallait vraiment ouvrir les oreilles. Baoulé ou Agni ? Dans tous les cas, leurs mélodies étaient alimentées de chansons et de sentiment absolus.
Aujourd’hui, Allah Thérèse, Chantal Taïba, Aïcha Koné, Sœurs Comoé, Antoinette Konan, Reine Pélagie n’ont plus de relève. Celles qu’on voit aujourd’hui n’ont aucun équilibre en langues nationales ivoiriennes. Elles ont choisi une autre influence musicale, dans le sens de se rendre populaires…mêmes si elles ne parlent pas l’anglais et maîtrisent mal le français.
Qu’on ne se trompe pas : la musique, on y reste pour le texte. Et cette musique a des atouts : une mélodie et une chanson capables de traverser le temps.
Bravo ! Aïcha Koné, Allah Thérèse, Chantal Taïba, Sœurs Comoé, Antoinette Konan, Reine Pélagie.
Ben Ismaël