LIN Songtian
(Secrétaire général du Comité de suivi chinois du Forum sur la Coopération Sino-Africaine, Directeur général de l’Afrique du Ministère des Affaires Étrangères, ex-Ambassadeur de Chine au Libéria et au Malawi)
La coopération en matière de capacité de production est devenue, depuis peu, un mot clef dans la coopération sino-africaine. S’apprêtant à recevoir prioritairement de la capacité de production transférée de la Chine, beaucoup de pays africains voudraient saisir d’emblée l’opportunité historique du développement de l’économie chinoise qui est en phase de transition et de perfectionnement. Dans le cadre du partenariat industriel et de la coopération en matière de capacité de production, la Chine et l’Afrique ont un besoin réciproque, un avantage complémentaire et une opportunité partagée. Ceux qui favorisera la coopération gagnant-gagnant, le développement commun entre la Chine et l’Afrique en rendant le monde plus équilibré, plus stable et plus prospère dans l’intérêt des peuples chinois, africain et du monde entier.
La coopération sino-africaine en matière de capacité de production amène l’Afrique dans la réalisation du développement autonome et soutenable. Depuis le milieu du siècle dernier, les pays africains ont accédé, l’un après l’autre, à leur indépendance et commencé à développer leur économie par voie de coopération internationale. Cependant, il est regretable que certains pays donateurs ne veuillent partager avec les africains que ‘‘leurs poissons’’ , telles que le soutien financier et l’aide alimentaire, au lieu de leur donner ‘‘le savoir-faire du pêcheur’’ comprenant la transfert de technologie, la construction des infrastructures et la capacité de développement autonome. À l’heure actuelle, l’Afrique demeure le continent regroupant le plus grand nombre des pays les moins avancés et des pays pauvres très endettés. Bien des pays n’arrivent même pas à régler le problème de la sous-alimentation et également celui du développement.
Sans l’indépendance économique, l’indépendance politique est loin d’être réalisée. ‘‘Les poissons’’ ne font que sauver temporairement la situation, alors que ‘‘le savoir-faire du pêcheur’’ permet à l’Afrique de mettre en place son propre système industriel dans la réalisation du développement autonome et durable, et de changer la situation défavorable où elle exporte ses matières premières à bas prix en important les produits manufacturiers à prix élevé, afin de maîtriser son propre destin.
La coopération sino-africaine en matière de capacité de production, soit ‘‘le savoir-faire du pêcheur’’, cherche à aider l’Afrique à briser les deux goulots d’étranglements, à savoir, l’insuffisance des infrastructures et la pénurie des ressources humaines dans le chemin du développement et de l’industrialisation. À cet égard, le gouvernement chinois encourage les entreprises chinoises à investir en Afrique avec le transfert de technologie, la création des emplois. Cela permettra aux pays africains d’enrichir leur reserve de devises, d’augmenter leur recette fiscale et d’accroître la valeur ajoutée de leurs produits primaires, en transformant des ressources naturelles et des main-d’oeuvres abondantes en fruits de développement commun au profit des peuples chinois et africain.
La coopération sino-africaine en matière de capacité de production pousse l’économie chinoise se transformer et se perfectionner. Depuis une trentaine d’années de la mise en place de la politique de réformes et d’ouverture, la Chine compte de nombreuses industries performantes et une grande capacité de production. Elle est capable de fournir au marché international des produits de haute qualité et des équipements sophistiqués fabriqués par une multitude d’entreprises performantes au niveau mondial. En même temps, face à la hausse du coût de travail dans le marché interne, de nombreuses entreprises chinoises à densité de main-d’oeuvre sont obligées de se développer à l’étranger. La Chine a ses compétences et sa volonté de déplacer des industries et de la capacité de production vers l’extérieur. En apportant une contribution au développement des pays partenaires, la Chine est de nature à se développer durablement. Cela répond aux lois objectives du développement économique international. Par exemple, le Japon et les quatres dragons asiatiques ont tous connu leur essor économique après l’installation des industries délocalisées étrangères, et actuellement, ils sont exportateurs de capacité de production.
La population africaine représente environ 1,1 milliards et s’élèverait en 2025 à 1,4 milliards comme la dividende démographique, ce qui fait de l’Afrique une terre idéale et porteuse des industries délocalisées. L’industrialisation africaine nécessite l’installation des industries avancées et des capacités excédentaires émanant des pays étrangers, y compris la Chine. Le gouvernement chinois a sa volonté de soutenir l’Afrique dans la promotion de l’investissement tant intellectuel que matériel --- ‘‘bâtir le nid pour attirer le phénix’’ en terme chinois --- afin de nourrir les conditions de la délocalisation industrielle et du transfert de capacité. En quelque sorte, la Chine et l’Afrique se disposent des besoins réciproques et des avantages complémentaires dans la coopération en matière de capacité de production. La Chine aide l’Afrique, c’est d’aider elle-même !
La coopération sino-africaine en matière de capacité de production conduit à préserver la paix et la prospérité du monde. Les réfugiés africains affluent par vague vers l’Europe, ce qui traduit par la pauvreté et le sous-développement, lesquels sont depuis toujours l’origine de l’instabilité du continent africain et aussi de la naissance du terrorisme. La stabilité et le développement de l’Afrique se rapportent à la paix et à la prospérité du monde.
Par l’investissement et la coopération industrielle en Afrique et dans l’appui des industries africains à densité de main-d’oeuvre, les entreprises chinoises vont y créer une myriade d’emplois et améliorer les conditions de la vie africaine, de manière à ce que plus de jeunes africains soient au travail dans l’usine, l’atelier, la ferme ou le bureau. Ainsi, personne ne voudra aller dans la forêt pour rejoindre les organisations terroristes ni quittera son pays natal pour se réfugier à l’étranger. L’Afrique et le monde seront désormais plus stables et paisibles.
Les dirigeants chinois attachent une grande importance au développement d’un nouveau partenariat sino-africain centré sur la coopération gagnant-gagnant. L’idée essentielle de la politique adoptée par la nouvelle équipe dirigeante chinoise est que la Chine voudrait lier étroitement son propre développement au développement autonome et durable de l’Afrique, afin de réaliser un développement partagé et contribuer davantage à l’équilibre, l’harmonie et la prospérité du monde.
Récemment, WANG Yi, Ministre chinois des Affaires Étrangères, a résumé les principes chinois dans la coopération internationale en matière de capacité de production en quatre expressions, soit ’’veiller à la fois au côté morale et au côté profit, coopérer pour gagner ensemble, faire preuve d’ouverture et de tolérance, compter sur le marché pour faire fonctionner les projets’’. Le ministre WANG a souligné que la coopération industrielle proposée par la Chine ne se ferait jamais au prix de l’intérêt à long terme et de l’environnement des pays partenaires, ni par l’exploitation destructive ou la colonisation pillarde appliquées dans l’histoire par d’autres pays. La Chine non seulement l’a dit, mais l’a également exécuté.
L’Éthiopie n’est pas un pays riche en ressources naturelles comme le pétrole. Mais cela n’empêche pas la Chine de s’attacher à la coopération bénéfique avec elle. Le premier périphérique, la première autoroute, la première ligne de tramway, le premier chemin de fer électrifié et le premier projet de centrale éolienne en Éthiopie sont tous financés par la Chine, ce qui a permis d’y créer de bonnes conditions pour attirer les investissements étrangers et développer son industrie.
Le parc industriel oriental construit et financé par une entreprise chinoise privée est le premier établissement de ce genre en Éthiopie. Plusieurs entreprises chinoises s’y sont installées. Parmi lesquelles, Huajian, fabricant de chaussures, qui ne compte que 35 employés chinois, a créé plus de 3500 emplois locaux et contribue au trésor éthiopien à hauteur de plus de 10 millions de dollars américains par an.
La Chine est le premier importateur du pétrole de l’Angola. Depuis une dizaine d’années, dans le cadre du plan global de coopération, la Chine a aidé ce pays à bâtir 39 hôpitaux, 78 écoles, 14 postes de transformation et 20 usines de traitement de l’eau, à couvrir 7 500 hectares de champ d’irrigation, à rénover 223 réseaux communautaires, à construire 1 343 kilomètres de chemins de fer, 892 kilomètres de routes et 736 kilomètres de cables électriques. Cela a apporté une grande contribution à la reconstruction et au développement économique de l’Angola.
Dans la plupart des pays, les ressources du pétrole et des mines sont occupées ou monopolisées par des entreprises des pays occidentaux. J’ai vraiment envie de savoir si les pays occidentaux feront le même acte vis-à-vis de ces pays comme la Chine en Angola et en Éthiopie et s’ils aideront sincèrement l’Afrique à se développer.
Les soutiens aux pays africains pour leur paix et leur développement durable correspondent à l’intérêt commun du peuple du monde et appartiennent à la resposabilité de la communauté internationale. Malheureusement, certains pays considèrent l’Afrique comme le pré-carré et cherchent à utiliser leur influence historique et leur puissance réelle pour s’imposer comme donneur de leçons et s’ingérer brutalement dans les affaires intérieures et extérieures de l’Afrique, telles que les choix d’être amis et de faire le partenariat. Ils n’ont pas de volonté d’aider l’Afrique à réaliser son développement, ils déploient tous leurs efforts pour empêcher la coopération de l’Afrique avec d’autres pays.
Au moment où la coopération sino-africaine en matière de capacité de production est sur le point de démarrer, certains médias occidentaux ne voient pas la vérité et elles crient que la Chine transférera avec son industrie la pollution en Afrique. Leur souci pour l’écologie du continent n’est qu’une apparence, derrière laquelle ils craignent que l’Afrique n’avance sur le chemin de l’industrialisation et celui de l’indépendance politique et économique.
Au cours de sa croissance rapide, la Chine a eu des expériences réussies et aussi des pertes lourdes dans le milieu environnemental. En tant qu’ami sincère et partenaire fiable de l’Afrique, nous ne voulons absolument pas voir les pays africains commettre les mêmes erreurs que nous, qui consistent à ’’n’intervenir qu’après l’éclatement de la crise de pollution’’. Nous aiderons de nos mieux les pays africains à instaurer le système de restriction d’accès et celui de critères écologique de l’industire. De plus, nous demanderons aux entreprises chinoises de respecter strictement les principes dans la coopération internationale en matière de capacité de production. L’usine de ciment construite en Afrique du Sud par Jidong Development, qui adopte en premier la technologie de génération de l’électricité par la chaleur restante du ciment, permet de diminuer la consommation de charbon de 17 000 tonnes pendant toute l’année, et d’établir la nouvelle norme la plus avancée dans le secteur du ciment de l’Afrique du Sud. C’est un bon exemple dans la coopération sino-africaine en matière de capacité de production, nous sommes ouverts à la visite et la surveillance de la communauté internationale.
Le grand courant de l’histoire ne cesse de s’avancer, l’époque de la colonisation a été terminée. Dans ce contexte, la logique du jeu à somme nulle doit être rejetée. L’Afrique appartient au peuple africain seul, faisant partie de la communauté internationale comme un membre de la famille. Seulement en mettant à part l’égoïsme et la partialité, après avoir enlevé un prisme, les partenaires peuvent conjuguer leurs efforts pour une meilleure coopération pour que les pays africains obtiennent plus de bénéfices et que le monde devienne plus harmonieux et beau.
(Secrétaire général du Comité de suivi chinois du Forum sur la Coopération Sino-Africaine, Directeur général de l’Afrique du Ministère des Affaires Étrangères, ex-Ambassadeur de Chine au Libéria et au Malawi)
La coopération en matière de capacité de production est devenue, depuis peu, un mot clef dans la coopération sino-africaine. S’apprêtant à recevoir prioritairement de la capacité de production transférée de la Chine, beaucoup de pays africains voudraient saisir d’emblée l’opportunité historique du développement de l’économie chinoise qui est en phase de transition et de perfectionnement. Dans le cadre du partenariat industriel et de la coopération en matière de capacité de production, la Chine et l’Afrique ont un besoin réciproque, un avantage complémentaire et une opportunité partagée. Ceux qui favorisera la coopération gagnant-gagnant, le développement commun entre la Chine et l’Afrique en rendant le monde plus équilibré, plus stable et plus prospère dans l’intérêt des peuples chinois, africain et du monde entier.
La coopération sino-africaine en matière de capacité de production amène l’Afrique dans la réalisation du développement autonome et soutenable. Depuis le milieu du siècle dernier, les pays africains ont accédé, l’un après l’autre, à leur indépendance et commencé à développer leur économie par voie de coopération internationale. Cependant, il est regretable que certains pays donateurs ne veuillent partager avec les africains que ‘‘leurs poissons’’ , telles que le soutien financier et l’aide alimentaire, au lieu de leur donner ‘‘le savoir-faire du pêcheur’’ comprenant la transfert de technologie, la construction des infrastructures et la capacité de développement autonome. À l’heure actuelle, l’Afrique demeure le continent regroupant le plus grand nombre des pays les moins avancés et des pays pauvres très endettés. Bien des pays n’arrivent même pas à régler le problème de la sous-alimentation et également celui du développement.
Sans l’indépendance économique, l’indépendance politique est loin d’être réalisée. ‘‘Les poissons’’ ne font que sauver temporairement la situation, alors que ‘‘le savoir-faire du pêcheur’’ permet à l’Afrique de mettre en place son propre système industriel dans la réalisation du développement autonome et durable, et de changer la situation défavorable où elle exporte ses matières premières à bas prix en important les produits manufacturiers à prix élevé, afin de maîtriser son propre destin.
La coopération sino-africaine en matière de capacité de production, soit ‘‘le savoir-faire du pêcheur’’, cherche à aider l’Afrique à briser les deux goulots d’étranglements, à savoir, l’insuffisance des infrastructures et la pénurie des ressources humaines dans le chemin du développement et de l’industrialisation. À cet égard, le gouvernement chinois encourage les entreprises chinoises à investir en Afrique avec le transfert de technologie, la création des emplois. Cela permettra aux pays africains d’enrichir leur reserve de devises, d’augmenter leur recette fiscale et d’accroître la valeur ajoutée de leurs produits primaires, en transformant des ressources naturelles et des main-d’oeuvres abondantes en fruits de développement commun au profit des peuples chinois et africain.
La coopération sino-africaine en matière de capacité de production pousse l’économie chinoise se transformer et se perfectionner. Depuis une trentaine d’années de la mise en place de la politique de réformes et d’ouverture, la Chine compte de nombreuses industries performantes et une grande capacité de production. Elle est capable de fournir au marché international des produits de haute qualité et des équipements sophistiqués fabriqués par une multitude d’entreprises performantes au niveau mondial. En même temps, face à la hausse du coût de travail dans le marché interne, de nombreuses entreprises chinoises à densité de main-d’oeuvre sont obligées de se développer à l’étranger. La Chine a ses compétences et sa volonté de déplacer des industries et de la capacité de production vers l’extérieur. En apportant une contribution au développement des pays partenaires, la Chine est de nature à se développer durablement. Cela répond aux lois objectives du développement économique international. Par exemple, le Japon et les quatres dragons asiatiques ont tous connu leur essor économique après l’installation des industries délocalisées étrangères, et actuellement, ils sont exportateurs de capacité de production.
La population africaine représente environ 1,1 milliards et s’élèverait en 2025 à 1,4 milliards comme la dividende démographique, ce qui fait de l’Afrique une terre idéale et porteuse des industries délocalisées. L’industrialisation africaine nécessite l’installation des industries avancées et des capacités excédentaires émanant des pays étrangers, y compris la Chine. Le gouvernement chinois a sa volonté de soutenir l’Afrique dans la promotion de l’investissement tant intellectuel que matériel --- ‘‘bâtir le nid pour attirer le phénix’’ en terme chinois --- afin de nourrir les conditions de la délocalisation industrielle et du transfert de capacité. En quelque sorte, la Chine et l’Afrique se disposent des besoins réciproques et des avantages complémentaires dans la coopération en matière de capacité de production. La Chine aide l’Afrique, c’est d’aider elle-même !
La coopération sino-africaine en matière de capacité de production conduit à préserver la paix et la prospérité du monde. Les réfugiés africains affluent par vague vers l’Europe, ce qui traduit par la pauvreté et le sous-développement, lesquels sont depuis toujours l’origine de l’instabilité du continent africain et aussi de la naissance du terrorisme. La stabilité et le développement de l’Afrique se rapportent à la paix et à la prospérité du monde.
Par l’investissement et la coopération industrielle en Afrique et dans l’appui des industries africains à densité de main-d’oeuvre, les entreprises chinoises vont y créer une myriade d’emplois et améliorer les conditions de la vie africaine, de manière à ce que plus de jeunes africains soient au travail dans l’usine, l’atelier, la ferme ou le bureau. Ainsi, personne ne voudra aller dans la forêt pour rejoindre les organisations terroristes ni quittera son pays natal pour se réfugier à l’étranger. L’Afrique et le monde seront désormais plus stables et paisibles.
Les dirigeants chinois attachent une grande importance au développement d’un nouveau partenariat sino-africain centré sur la coopération gagnant-gagnant. L’idée essentielle de la politique adoptée par la nouvelle équipe dirigeante chinoise est que la Chine voudrait lier étroitement son propre développement au développement autonome et durable de l’Afrique, afin de réaliser un développement partagé et contribuer davantage à l’équilibre, l’harmonie et la prospérité du monde.
Récemment, WANG Yi, Ministre chinois des Affaires Étrangères, a résumé les principes chinois dans la coopération internationale en matière de capacité de production en quatre expressions, soit ’’veiller à la fois au côté morale et au côté profit, coopérer pour gagner ensemble, faire preuve d’ouverture et de tolérance, compter sur le marché pour faire fonctionner les projets’’. Le ministre WANG a souligné que la coopération industrielle proposée par la Chine ne se ferait jamais au prix de l’intérêt à long terme et de l’environnement des pays partenaires, ni par l’exploitation destructive ou la colonisation pillarde appliquées dans l’histoire par d’autres pays. La Chine non seulement l’a dit, mais l’a également exécuté.
L’Éthiopie n’est pas un pays riche en ressources naturelles comme le pétrole. Mais cela n’empêche pas la Chine de s’attacher à la coopération bénéfique avec elle. Le premier périphérique, la première autoroute, la première ligne de tramway, le premier chemin de fer électrifié et le premier projet de centrale éolienne en Éthiopie sont tous financés par la Chine, ce qui a permis d’y créer de bonnes conditions pour attirer les investissements étrangers et développer son industrie.
Le parc industriel oriental construit et financé par une entreprise chinoise privée est le premier établissement de ce genre en Éthiopie. Plusieurs entreprises chinoises s’y sont installées. Parmi lesquelles, Huajian, fabricant de chaussures, qui ne compte que 35 employés chinois, a créé plus de 3500 emplois locaux et contribue au trésor éthiopien à hauteur de plus de 10 millions de dollars américains par an.
La Chine est le premier importateur du pétrole de l’Angola. Depuis une dizaine d’années, dans le cadre du plan global de coopération, la Chine a aidé ce pays à bâtir 39 hôpitaux, 78 écoles, 14 postes de transformation et 20 usines de traitement de l’eau, à couvrir 7 500 hectares de champ d’irrigation, à rénover 223 réseaux communautaires, à construire 1 343 kilomètres de chemins de fer, 892 kilomètres de routes et 736 kilomètres de cables électriques. Cela a apporté une grande contribution à la reconstruction et au développement économique de l’Angola.
Dans la plupart des pays, les ressources du pétrole et des mines sont occupées ou monopolisées par des entreprises des pays occidentaux. J’ai vraiment envie de savoir si les pays occidentaux feront le même acte vis-à-vis de ces pays comme la Chine en Angola et en Éthiopie et s’ils aideront sincèrement l’Afrique à se développer.
Les soutiens aux pays africains pour leur paix et leur développement durable correspondent à l’intérêt commun du peuple du monde et appartiennent à la resposabilité de la communauté internationale. Malheureusement, certains pays considèrent l’Afrique comme le pré-carré et cherchent à utiliser leur influence historique et leur puissance réelle pour s’imposer comme donneur de leçons et s’ingérer brutalement dans les affaires intérieures et extérieures de l’Afrique, telles que les choix d’être amis et de faire le partenariat. Ils n’ont pas de volonté d’aider l’Afrique à réaliser son développement, ils déploient tous leurs efforts pour empêcher la coopération de l’Afrique avec d’autres pays.
Au moment où la coopération sino-africaine en matière de capacité de production est sur le point de démarrer, certains médias occidentaux ne voient pas la vérité et elles crient que la Chine transférera avec son industrie la pollution en Afrique. Leur souci pour l’écologie du continent n’est qu’une apparence, derrière laquelle ils craignent que l’Afrique n’avance sur le chemin de l’industrialisation et celui de l’indépendance politique et économique.
Au cours de sa croissance rapide, la Chine a eu des expériences réussies et aussi des pertes lourdes dans le milieu environnemental. En tant qu’ami sincère et partenaire fiable de l’Afrique, nous ne voulons absolument pas voir les pays africains commettre les mêmes erreurs que nous, qui consistent à ’’n’intervenir qu’après l’éclatement de la crise de pollution’’. Nous aiderons de nos mieux les pays africains à instaurer le système de restriction d’accès et celui de critères écologique de l’industire. De plus, nous demanderons aux entreprises chinoises de respecter strictement les principes dans la coopération internationale en matière de capacité de production. L’usine de ciment construite en Afrique du Sud par Jidong Development, qui adopte en premier la technologie de génération de l’électricité par la chaleur restante du ciment, permet de diminuer la consommation de charbon de 17 000 tonnes pendant toute l’année, et d’établir la nouvelle norme la plus avancée dans le secteur du ciment de l’Afrique du Sud. C’est un bon exemple dans la coopération sino-africaine en matière de capacité de production, nous sommes ouverts à la visite et la surveillance de la communauté internationale.
Le grand courant de l’histoire ne cesse de s’avancer, l’époque de la colonisation a été terminée. Dans ce contexte, la logique du jeu à somme nulle doit être rejetée. L’Afrique appartient au peuple africain seul, faisant partie de la communauté internationale comme un membre de la famille. Seulement en mettant à part l’égoïsme et la partialité, après avoir enlevé un prisme, les partenaires peuvent conjuguer leurs efforts pour une meilleure coopération pour que les pays africains obtiennent plus de bénéfices et que le monde devienne plus harmonieux et beau.