55ème anniversaire de l’indépendance à M’bengué: le préfet Djiké Claude Raymond pour l’école obligatoire

L’école obligatoire, les conflits fonciers et les vols de motos sont au centre des préoccupations dans la région. Aussi, Djiké Claude Raymond préfet du département de M’bengué, localité située dans la région du Poro au Nord de la Côte d’Ivoire, a-t-il exhorté le vendredi 7 août, dans le cadre de la commémoration du 55ème anniversaire de l’indépendance du pays, à mettre en pratique la décision gouvernementale de ’’l’école obligatoire pour les enfants de 0 à 16 ans’’. « Je vous exhorte à mettre les enfants à l’école, l’avenir de demain. Ceux qui ne le feront pas se trouveront sous le coup de la loi, passibles d’un emprisonnement de 2 à 6 mois », a-t-il prévenu en présence des élus locaux, chefs de services , les forces de l’ordre et autres chefs coutumiers .

Un message venu à point nommé à l’endroit de cette population exerçant en majorité dans le monde agricole dont les enfants de la tranche d’âge indiquée sont destinés aux travaux champêtres ou se trouvent derrière les bœufs de culture attelée ou même la surveillance de troupeaux en lieu et place des tables-bancs des classes. Le préfet a également déploré le vol de motos qui a refait surface. Signifiant « qu’en trois mois, 40 motos ont été volées et les bandits seront traqués jusqu’à leur dernier retranchement ». Au plan social, éducation et santé le gouverneur s’est réjoui de l’octroi par l’Etat de motos aux infirmiers de 8 centres de santé et 4 ambulances aux sous-préfectures de Katogo, Bougou et Kahali, l’affectation de nouveaux agents de santé là où il n’y avait pas. Il a évoqué l’amélioration des résultats scolaires au BEPC avec 87% et du CEPE avec 75%, l’électrification rurale qui est passée de 30,19 % à 60% et au plan administratif la nouvelle préfecture bâtie sur une superficie de 3100 m2 offerte au département, un bâtiment fonctionnel de haut standing . Ainsi que la construction du nouveau commissariat de police actuellement au stade de chaînage. Devant toutes ces nouvelles infrastructures, il a estimé au terme de son propos, que « l’on est en droit de soutenir, avec nos intelligences et nos prières, l’artisan du second miracle ivoirien le président de la République Alassane Ouattara et son gouvernement».
Bénogo Touré, correspondance particulière