Abidjan (Côte d'Ivoire) - La 3è édition du concours de la beauté féminine ivoirienne dénommé ‘’Awoulaba’’ a connu dans la nuit de samedi à dimanche à la salle François Lougah du palais de la culture d’Abidjan, son apothéose avec le sacre de Laeticia Ines Kouakou Oussou.
Après les trois tours de défilé des 18 candidates en tenue boubou, maxi et traditionnelle, le jury présidé par le Colonel Bassoumory Traoré, Directeur de projet à l'Agence nationale d'appui au développement rural (ANADER) a porté son choix sur Laeticia Ines Kouakou Oussou, candidate N° 13, élue ainsi, comme Awoulaba 2015.
Awoulaba de la commune de Koumassi au Sud d'Abidjan, Ines âgée de 26 ans, célibataire, mère d'un enfant et caissière a obtenu 162 points sur 210.
Sa première Saraman (dauphine), Mme Noëlle Adjo Kouakou, candidate N° 11, élue dans le Gbêkê (Bouaké, Centre-Nord) est également caissière. Agée de 29 ans, elle mère de trois enfants. La deuxième Saraman, Carmen Marie-Ange Pekaou, candidate N° 14 venu du Plateau (commune administrative et des affaires d'Abidjan) et âgée de 31 ans, célibataire et mère d'un enfant est assistante de direction.
Le prix du meilleur message sur les avantages du planning familial est revenu à Nadège Kouamé Bla épouse Appagni, 1ère Sarman d'Abobo (Nord d'Abidjan). Agée de 34 ans, elle est fonctionnaire et mère de 4 enfants.
En plus des lots des partenaires et des enveloppes du CACI, la Première dame Dominique Ouattara, marraine de la cérémonie a offert 1,5 million de FCFA à l'Awoulaba, 1 million de FCFA à chacune des deux Saramans et 100.000 FCFA à chaque Awoulaba perdante.
Cette 3è édition dont le thème a été consacré au ‘'rôle de la femme dans la réconciliation et l'unité nationale'', a marqué la reprise de ce concours qui célèbre les canons de la beauté africaine. Le Président du Comité Awoulaba de Côte d'Ivoire (CACI), Jonas Lago, a fait à cette occasion, l'historique de cette reprise et sa volonté à conduire assez loin ce concours.
Le concours Awoulaba dans sa conception, prend en compte dans ses fiches de notation, des critères de beauté de trois grands groupes ethniques de Côte d'Ivoire, à savoir : "de belles jambes et une brèche entre les dents pour le peuple Krou (Ouest), "de belles fesses bien harmonisées" chez les Akans (Sud, Centre, Est) et enfin "un cou strié" chez le peuple malinké (Nord).
Awoulaba est une pratique culturelle en pays Akan, qui célèbre la femme plusieurs mois après un accouchement. A cette occasion, l'Awoulaba (la nouvelle mère) qui a été entretenue et engraissée pendant 4 ou 5 mois fait une sortie officielle pour présenter son bébé à la communauté.
PIGBM/ls/sy/APA
Après les trois tours de défilé des 18 candidates en tenue boubou, maxi et traditionnelle, le jury présidé par le Colonel Bassoumory Traoré, Directeur de projet à l'Agence nationale d'appui au développement rural (ANADER) a porté son choix sur Laeticia Ines Kouakou Oussou, candidate N° 13, élue ainsi, comme Awoulaba 2015.
Awoulaba de la commune de Koumassi au Sud d'Abidjan, Ines âgée de 26 ans, célibataire, mère d'un enfant et caissière a obtenu 162 points sur 210.
Sa première Saraman (dauphine), Mme Noëlle Adjo Kouakou, candidate N° 11, élue dans le Gbêkê (Bouaké, Centre-Nord) est également caissière. Agée de 29 ans, elle mère de trois enfants. La deuxième Saraman, Carmen Marie-Ange Pekaou, candidate N° 14 venu du Plateau (commune administrative et des affaires d'Abidjan) et âgée de 31 ans, célibataire et mère d'un enfant est assistante de direction.
Le prix du meilleur message sur les avantages du planning familial est revenu à Nadège Kouamé Bla épouse Appagni, 1ère Sarman d'Abobo (Nord d'Abidjan). Agée de 34 ans, elle est fonctionnaire et mère de 4 enfants.
En plus des lots des partenaires et des enveloppes du CACI, la Première dame Dominique Ouattara, marraine de la cérémonie a offert 1,5 million de FCFA à l'Awoulaba, 1 million de FCFA à chacune des deux Saramans et 100.000 FCFA à chaque Awoulaba perdante.
Cette 3è édition dont le thème a été consacré au ‘'rôle de la femme dans la réconciliation et l'unité nationale'', a marqué la reprise de ce concours qui célèbre les canons de la beauté africaine. Le Président du Comité Awoulaba de Côte d'Ivoire (CACI), Jonas Lago, a fait à cette occasion, l'historique de cette reprise et sa volonté à conduire assez loin ce concours.
Le concours Awoulaba dans sa conception, prend en compte dans ses fiches de notation, des critères de beauté de trois grands groupes ethniques de Côte d'Ivoire, à savoir : "de belles jambes et une brèche entre les dents pour le peuple Krou (Ouest), "de belles fesses bien harmonisées" chez les Akans (Sud, Centre, Est) et enfin "un cou strié" chez le peuple malinké (Nord).
Awoulaba est une pratique culturelle en pays Akan, qui célèbre la femme plusieurs mois après un accouchement. A cette occasion, l'Awoulaba (la nouvelle mère) qui a été entretenue et engraissée pendant 4 ou 5 mois fait une sortie officielle pour présenter son bébé à la communauté.
PIGBM/ls/sy/APA
