«Nous proposons une rampe de lancement pour que, dans la dynamique de réinvention des arts de la scène, l’humour soit en pôle position». Tels sont les propos tenus par le Pr. Yacouba Konaté, directeur général du Marché des arts du spectacle d’Abidjan (Masa), jeudi, au siège de l’institution, à Abidjan-Plateau.
«L’inscription de l’humour dans la programmation du Masa 2014 a été beaucoup saluée par de nombreux spécialistes. Pour 6 places, ce sont finalement deux groupes qui ont été choisis. L’offre n’était donc pas abondante. Nous avons inscrit l’humour dans la programmation du Masa parce que c’est un secteur très important qui joue un rôle important dans la dédramatisation de la situation que vit la Côte d’Ivoire actuellement. Les humoristes ont besoin de formation. Dans cette optique, deux experts (le Canadien Yves Trottier et le Suisse Denis Alber) vont animer, dans la deuxième quinzaine de janvier 2016, un programme de formation à l’attention des humoristes», a fait savoir Pr. Yacouba Konaté au cours de cette rencontre sur la participation des humoristes à l’édition de 2016 qu’il co-animait avec l’humoriste Zongo (conseiller du Masa en charge de l’humour), Zié Coulibaly (conseiller en théâtre) et Paul Wassaba (conseiller en musique).
«On a l’avantage d’avoir le Masa ici en Côte d’Ivoire. Mais, malheureusement, les artistes ivoiriens sont les plus nombreux à s’y désintéresser», a constaté Zongo. Qui a relevé que l’art ivoirien dans son ensemble commence à être beaucoup communautaire. «Il faut arriver à écrire les pièces humoristiques. Et passer par le circuit normal et conventionnel de distribution qui ouvre des portes et rend plus professionnels les artistes. Cette année, il y a 12 places pour l’humour», a indiqué l’humoriste Zongo qui a précisé que la formation des humoristes à Grand-Bassam concerne 15 Ivoiriens et 15 non-nationaux. «Les humoristes ont jusqu’au 15 septembre pour s’inscrire à ce programme de formation», a-t-il ajouté.
Pour Paul Wassaba, «il faut que les humoristes ivoiriennes arrivent à formater leurs histoires de façon professionnelle. L’humour en Côte d’Ivoire est un bébé qui est en train de naître et qui profite du vide laissé par le théâtre»
Marcellin BOGUY
«L’inscription de l’humour dans la programmation du Masa 2014 a été beaucoup saluée par de nombreux spécialistes. Pour 6 places, ce sont finalement deux groupes qui ont été choisis. L’offre n’était donc pas abondante. Nous avons inscrit l’humour dans la programmation du Masa parce que c’est un secteur très important qui joue un rôle important dans la dédramatisation de la situation que vit la Côte d’Ivoire actuellement. Les humoristes ont besoin de formation. Dans cette optique, deux experts (le Canadien Yves Trottier et le Suisse Denis Alber) vont animer, dans la deuxième quinzaine de janvier 2016, un programme de formation à l’attention des humoristes», a fait savoir Pr. Yacouba Konaté au cours de cette rencontre sur la participation des humoristes à l’édition de 2016 qu’il co-animait avec l’humoriste Zongo (conseiller du Masa en charge de l’humour), Zié Coulibaly (conseiller en théâtre) et Paul Wassaba (conseiller en musique).
«On a l’avantage d’avoir le Masa ici en Côte d’Ivoire. Mais, malheureusement, les artistes ivoiriens sont les plus nombreux à s’y désintéresser», a constaté Zongo. Qui a relevé que l’art ivoirien dans son ensemble commence à être beaucoup communautaire. «Il faut arriver à écrire les pièces humoristiques. Et passer par le circuit normal et conventionnel de distribution qui ouvre des portes et rend plus professionnels les artistes. Cette année, il y a 12 places pour l’humour», a indiqué l’humoriste Zongo qui a précisé que la formation des humoristes à Grand-Bassam concerne 15 Ivoiriens et 15 non-nationaux. «Les humoristes ont jusqu’au 15 septembre pour s’inscrire à ce programme de formation», a-t-il ajouté.
Pour Paul Wassaba, «il faut que les humoristes ivoiriennes arrivent à formater leurs histoires de façon professionnelle. L’humour en Côte d’Ivoire est un bébé qui est en train de naître et qui profite du vide laissé par le théâtre»
Marcellin BOGUY