Dr Konaté Vassiliki, président directeur général du groupe Utexi-Texicodi, était face à la presse le lundi 17 août 2015, dans les locaux de l’ex-Cotivo à Agboville. Au cours de sa conférence de presse, il a révélé que l’usine Cotivo d’Agboville fermée depuis 2004, rouvrira d’ici peu après son rachat par Utexi-Dimbokro pour la somme de 3 milliards de FCFA. Cela va créer de nombreux emplois pour les jeunes, a-t-il indiqué. « Cotivo a fait l’objet d’appel à candidature. Utexi-Dimbokro a postulé et a été retenu. Nous nous sommes acquittés de la somme de 3 milliards de FCFA demandée. Maintenant, il s’agit d’établir un chronogramme et un plan d’actions pour relancer l’entreprise. L’usine n’est pas difficile à relancer car le potentiel humain existe déjà. Il est aujourd’hui question de recruter 422 jeunes dans le cadre du programme d’emploi jeunes lancé par le gouvernement », a annoncé Dr Konaté Vassiliki. Pour le conférencier, la relance des activités de la filière s’inscrit dans la vision d’Alassane Ouattara, chef de l’Etat, lors de sa visite d’Etat dans le département d’Agboville, qui avait réaffirmé sa volonté de voir rouvrir l’usine en vue de créer des emplois pour les jeunes. Poursuivant, Dr Konaté a indiqué clairement que la Cotivo a été liquidée et reprise par Utexi-Dimbokro qui devient désormais, selon lui, Utexi-Agboville avec un capital de 1,3 milliard de FCFA. Puis, il a invité les jeunes diplômés à prendre d’assaut la direction de l’Agence d’Emploi jeunes d’Abobo en vue du dépôt de leurs dossiers pour les 422 premiers postes à pourvoir. Notamment les ingénieurs électromécaniciens, ingénieurs électriciens, les BEP, CAP, BT, BTS et DUT de différents domaines. Pour cette reprise, selon lui, l’usine élargira son offre en fabriquant des rideaux, des basins, des dentelles, des serpillières, des moquettes etc. Ce qui n’était pas le cas par le passé, a indiqué Dr Konaté. Il a indiqué que les travailleurs de la défunte Cotivo, atteints par la limite d’âge, pourront proposer leur expertise à travers des contrats de prestataires et de sous-traitance. Quant à ceux encore en âge de travail, ils pourront déposer leurs dossiers à la direction régionale du Travail en vue de postuler à nouveau. « Que la population ne craigne point, le marché existe. Utexi-Agboville ne sera pas une entreprise mort-née », a-t-il adressé à la population qui pourrait éventuellement craindre qu’Utexi-Agboville ait la même trajectoire que l’ex-Cotivo. Une entreprise qui a vécu pendant plus de dix ans durant et qui a été obligée de fonctionner avec moins de 10% de ses capacités. La reprise de la société cotonnière d’Agboville devrait pouvoir rejaillir de façon progressive sur l’économie de la région, a conclu Dr Konaté Vassiliki.
Ahou Moayé, correspondant permanent à Agboville
Ahou Moayé, correspondant permanent à Agboville