La région du Sud-Comoé accueillera du 26 au 30 août la troisième édition du Festival des Arts et de la Culture Agni (Festagni). Ce grand rassemblement culturel du peuple Agni, sera porté par le thème « L’organisation sociétale et politique du peuple Akan ». Dans cette interview, le commissaire général situe les enjeux de cette troisième édition.
A quelques jours du 29 août (début du festival), pouvez-vous nous faire le point de l’organisation ?
Organiser un festival n’est jamais une mince affaire. Nous avons bouclé l’aspect conceptuel de cette troisième édition et aujourd’hui nous sommes à la phase organisationnelle, qui repose sur le nerf de la guerre qui est la mobilisation des ressources financières, pour faire face aux nombreuses dépenses qu’exige une telle organisation d’envergure. Il y a bon espoir que cette troisième édition soit un succès.
Pouvons-nous dire que tout est fin prêt au niveau d’Aboisso et de Krindjabo pour la troisième édition du festival ?
Nous estimons que nous serons prêts pour accueillir les festivaliers et les nombreux amoureux de la culture Akan. L’implication personnelle de sa majesté Nanan Amon N’Douffou V, roi du Sanwi et l’intérêt croissant du Conseil régional du Sud-Comoé augure d’une perspective de succès de cette édition 2015 du Festagni.
A la conférence inaugurale animée en juillet dernier, vous avez annoncé que le commissariat général était à la recherche de trente millions de francs CFA pour la réussite de cette édition. Quel est l’état d’avancement des choses à ce niveau ?
Nous avançons bien et saluons la mobilisation du Président du Conseil régional, Aka Aoulé Eugène et de tous les cadres du Sud-Comoé, qui ont compris l’enjeu de ce grand rassemblement culturel du peuple Agni. Et, surtout qui voient en ce festival, un véritable pont culturel entre les valeureux fils et filles de ce grand peuple. Nous sommes convaincus que nous aurons ce qu’il faut pour assurer un succès éclatant à cette édition.
Vous avez annoncé comme innovation, un tourisme culturel dans le Sud-Comoé et à Krindjabo, siège du royaume Sanwi. Quels sont donc les sites visés pour cette découverte culturelle ?
L’innovation majeure de cette troisième édition est le lancement de la caravane culturelle du Festagni pour la paix, la tolérance et la cohésion sociale. Cette caravane va sillonner le département d’Adiaké, Aboisso, Ayamé, Noé, Maféré, Affiénou, avant de se retrouver à Krindjabo qui est le siège du royaume Sanwi. La cérémonie de lancement de la caravane aura lieu à la mairie d’Adiaké, le jeudi 27 août à partir de 10h. Il y a tant de merveilles à découvrir dans cette belle région du Sud-Comoé, qui allie parfaitement potentiel touristique et richesse culturelle. Il existe plusieurs choses à découvrir, entre autres la traversée de la lagune Aby, les Iles Ehotilés, le courant du fleuve, la Bia à partir de Bianouan, le barrage d’Ayamé, le magnifique paysage d’Assinie…
Pouvons-nous avoir un avant-goût de ce qui sera fait à Aboisso et à Krindjabo ?
L’un des moments forts sera le rassemblement du peuple Agni et les retrouvailles entre frères et sœurs. Nous aurons des délégations des deux régions qui ont déjà accueilli le festival (le Moronou et l’Indénié-Djuablin). Chaque région viendra avec sa chefferie et une danse de son terroir (l’Haoussi du Moronou ou encore l’Abodan au niveau de la région de l’Indénié-Djuablin). Nous retrouverons la richesse de la région du Sud-Comoé et nous croyons que l’ensemble donnera un bon cocktail culturel et de réjouissance dans les rues de Krindjabo et dans les villages qui vont accueillir la caravane.
Que visez-vous réellement en instituant un festival tournant ?
Mobiliser les Agni dans toutes leurs diversités, que ce soient ceux d’ici ou de la diaspora autour de la splendeur de leur culture, afin de la valoriser et de la promouvoir. Nous voulons donc souder ce peuple au moyen de sa culture et faire désormais d’elle (la culture), un pilier du développement économique de nos régions. Ce sont entre autres les grandes ambitions qui sont le moteur de nos actions. Nous sommes donc heureux qu’en l’espace de trois ans, cette initiative ait le soutien de plusieurs de nos parents. Notre objectif maintenant est de travailler à pérenniser le festival pour les générations présentes et futures.
Quel sera votre dernier appel à moins d’une semaine du festival ?
Le Festagni est un évènement culturel majeur qui offre une belle vitrine pour promouvoir et valoriser la riche culture du peuple Agni. Mais également, une occasion pour montrer le savoir-faire et le savoir-être du peuple Agni. Notre organisation sociétale et l’institution de la royauté peuvent inspirer la construction de l’Ivoirien nouveau et faciliter un meilleur vivre-ensemble. Au moment où la Côte d’Ivoire s’apprête à aller à un grand rendez-vous électoral, nous devons savoir que la culture est un véritable moteur et un catalyseur de cohésion sociale. Nous estimons que pour aller plus vite à l’émergence, il faut que les Ivoiriens fassent preuve de beaucoup de tolérance. Afin, de construire une nation forte, qui repose sur la richesse de nos différences culturelles. Et, ce sera pour nous, l’appel de Krindjabo. Si nous nous inspirons de l’exemple des Dragons d’Asie, on constate que l’élévation culturelle des populations asiatiques a été un facteur déclenchant de l’émergence de ce pays.
Réalisé par R-O
A quelques jours du 29 août (début du festival), pouvez-vous nous faire le point de l’organisation ?
Organiser un festival n’est jamais une mince affaire. Nous avons bouclé l’aspect conceptuel de cette troisième édition et aujourd’hui nous sommes à la phase organisationnelle, qui repose sur le nerf de la guerre qui est la mobilisation des ressources financières, pour faire face aux nombreuses dépenses qu’exige une telle organisation d’envergure. Il y a bon espoir que cette troisième édition soit un succès.
Pouvons-nous dire que tout est fin prêt au niveau d’Aboisso et de Krindjabo pour la troisième édition du festival ?
Nous estimons que nous serons prêts pour accueillir les festivaliers et les nombreux amoureux de la culture Akan. L’implication personnelle de sa majesté Nanan Amon N’Douffou V, roi du Sanwi et l’intérêt croissant du Conseil régional du Sud-Comoé augure d’une perspective de succès de cette édition 2015 du Festagni.
A la conférence inaugurale animée en juillet dernier, vous avez annoncé que le commissariat général était à la recherche de trente millions de francs CFA pour la réussite de cette édition. Quel est l’état d’avancement des choses à ce niveau ?
Nous avançons bien et saluons la mobilisation du Président du Conseil régional, Aka Aoulé Eugène et de tous les cadres du Sud-Comoé, qui ont compris l’enjeu de ce grand rassemblement culturel du peuple Agni. Et, surtout qui voient en ce festival, un véritable pont culturel entre les valeureux fils et filles de ce grand peuple. Nous sommes convaincus que nous aurons ce qu’il faut pour assurer un succès éclatant à cette édition.
Vous avez annoncé comme innovation, un tourisme culturel dans le Sud-Comoé et à Krindjabo, siège du royaume Sanwi. Quels sont donc les sites visés pour cette découverte culturelle ?
L’innovation majeure de cette troisième édition est le lancement de la caravane culturelle du Festagni pour la paix, la tolérance et la cohésion sociale. Cette caravane va sillonner le département d’Adiaké, Aboisso, Ayamé, Noé, Maféré, Affiénou, avant de se retrouver à Krindjabo qui est le siège du royaume Sanwi. La cérémonie de lancement de la caravane aura lieu à la mairie d’Adiaké, le jeudi 27 août à partir de 10h. Il y a tant de merveilles à découvrir dans cette belle région du Sud-Comoé, qui allie parfaitement potentiel touristique et richesse culturelle. Il existe plusieurs choses à découvrir, entre autres la traversée de la lagune Aby, les Iles Ehotilés, le courant du fleuve, la Bia à partir de Bianouan, le barrage d’Ayamé, le magnifique paysage d’Assinie…
Pouvons-nous avoir un avant-goût de ce qui sera fait à Aboisso et à Krindjabo ?
L’un des moments forts sera le rassemblement du peuple Agni et les retrouvailles entre frères et sœurs. Nous aurons des délégations des deux régions qui ont déjà accueilli le festival (le Moronou et l’Indénié-Djuablin). Chaque région viendra avec sa chefferie et une danse de son terroir (l’Haoussi du Moronou ou encore l’Abodan au niveau de la région de l’Indénié-Djuablin). Nous retrouverons la richesse de la région du Sud-Comoé et nous croyons que l’ensemble donnera un bon cocktail culturel et de réjouissance dans les rues de Krindjabo et dans les villages qui vont accueillir la caravane.
Que visez-vous réellement en instituant un festival tournant ?
Mobiliser les Agni dans toutes leurs diversités, que ce soient ceux d’ici ou de la diaspora autour de la splendeur de leur culture, afin de la valoriser et de la promouvoir. Nous voulons donc souder ce peuple au moyen de sa culture et faire désormais d’elle (la culture), un pilier du développement économique de nos régions. Ce sont entre autres les grandes ambitions qui sont le moteur de nos actions. Nous sommes donc heureux qu’en l’espace de trois ans, cette initiative ait le soutien de plusieurs de nos parents. Notre objectif maintenant est de travailler à pérenniser le festival pour les générations présentes et futures.
Quel sera votre dernier appel à moins d’une semaine du festival ?
Le Festagni est un évènement culturel majeur qui offre une belle vitrine pour promouvoir et valoriser la riche culture du peuple Agni. Mais également, une occasion pour montrer le savoir-faire et le savoir-être du peuple Agni. Notre organisation sociétale et l’institution de la royauté peuvent inspirer la construction de l’Ivoirien nouveau et faciliter un meilleur vivre-ensemble. Au moment où la Côte d’Ivoire s’apprête à aller à un grand rendez-vous électoral, nous devons savoir que la culture est un véritable moteur et un catalyseur de cohésion sociale. Nous estimons que pour aller plus vite à l’émergence, il faut que les Ivoiriens fassent preuve de beaucoup de tolérance. Afin, de construire une nation forte, qui repose sur la richesse de nos différences culturelles. Et, ce sera pour nous, l’appel de Krindjabo. Si nous nous inspirons de l’exemple des Dragons d’Asie, on constate que l’élévation culturelle des populations asiatiques a été un facteur déclenchant de l’émergence de ce pays.
Réalisé par R-O