Sikensi – L’ancien Chef du village de Sikensi B, Adano Kadio, a expliqué, samedi, l’origine de la célébration de la fête des ignames en pays Abidji, lors d’une conférence publique.
Les ancêtres, a rapporté le conférencier, ont rendu homm age, à l’époque, à ce tubercule, qui leur a permis de survivre à une famine, alors qu’il servait de nourriture aux oiseaux.
Depuis lors, cette denrée devenue une référence, est célébrée dans chaque village du département dans la période d’août- septembre, puis cette tradition s’est transmise de génération en génération, a exposé le chef Adano, précisant qu’elle a connu une trêve avec l’avènement des religions révélées, et reprises dans les années 1973-1974, sans interruption jusqu’à ce jour.
Occasion de réjouissance populaire, cette cérémonie constitue des moments de retrouvailles, de réconciliation et de partage entre tous les fils du village, faisant fi des sensibilités politiques, a-t-il poursuivi.
Le représentant de la famille Adano M’Bosso a souligné que ces festivités donnent l’opportunité aux jeunes générations de bénéficier, de la part des aînés, d’enseignements culturels et rituels avec l’adoration du rocher ‘’Goun’’ et des deux rivières du village, autour de danses traditionnelles et de jeux divers.
Le président du comité de gestion du village, Affi Lambert, a exprimé sa reconnaissance aux dirigeants de l’Eglise Catholique qui acceptent de bénir, dans leurs lieux de culte, les offrandes des festivaliers, dans l’optique de l’abondance des futures récoltes.
km/ar/fmo/akn/ask
Les ancêtres, a rapporté le conférencier, ont rendu homm age, à l’époque, à ce tubercule, qui leur a permis de survivre à une famine, alors qu’il servait de nourriture aux oiseaux.
Depuis lors, cette denrée devenue une référence, est célébrée dans chaque village du département dans la période d’août- septembre, puis cette tradition s’est transmise de génération en génération, a exposé le chef Adano, précisant qu’elle a connu une trêve avec l’avènement des religions révélées, et reprises dans les années 1973-1974, sans interruption jusqu’à ce jour.
Occasion de réjouissance populaire, cette cérémonie constitue des moments de retrouvailles, de réconciliation et de partage entre tous les fils du village, faisant fi des sensibilités politiques, a-t-il poursuivi.
Le représentant de la famille Adano M’Bosso a souligné que ces festivités donnent l’opportunité aux jeunes générations de bénéficier, de la part des aînés, d’enseignements culturels et rituels avec l’adoration du rocher ‘’Goun’’ et des deux rivières du village, autour de danses traditionnelles et de jeux divers.
Le président du comité de gestion du village, Affi Lambert, a exprimé sa reconnaissance aux dirigeants de l’Eglise Catholique qui acceptent de bénir, dans leurs lieux de culte, les offrandes des festivaliers, dans l’optique de l’abondance des futures récoltes.
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