Abidjan - Les régulateurs de marché et des bourses de valeurs de la CEDEAO membres du Conseil pour l’intégration des marchés de capitaux ouest africains (WACMIC) sont réunis à Abidjan afin d’examiner l’état d’avancement des travaux du programme d’intégration du marché des capitaux ouest-africains.
A l’ouverture des travaux, jeudi, le président du Conseil, Edoh Kossi Amenounve, également directeur général de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), en situant les enjeux de ce programme, a indiqué qu’il vise à intégrer les économies de la CEDEAO en donnant la possibilité aux investisseurs de "pouvoir agir sur un seul marché", estimé à plus de 290 millions de personnes.
Une feuille de route a été élaborée et comprenant trois phases dont la première permet aux courtiers d’avoir un accès indirect via d’autres courtiers sur l’ensemble du marché, a expliqué le président du WACMIC.
Il a soulign&eac ute; que suivra après cette étape, l’agrément unique pour les courtiers et les entreprises qui souhaitent lever des ressources avant d’aboutir à la troisième phase qui est la plateforme unique de cotation pour l’ensemble des marchés de capitaux de l’Afrique de l’ouest.
"Nous sommes aujourd’hui à la première phase et le 15 juillet dernier, il y a eu une première transaction entre le Ghana et le Nigéria dans le cadre de l’implémentation de cette première phase de l’intégration des marchés de capitaux", a-t-il soutenu, ajoutant que "cela montre bien que cette intégration n’est pas une vue de l’esprit".
"Pour nous, c’est la condition à laquelle nos économies peuvent avoir une dimension suffisamment importante pour soutenir la concurrence continentale et donner la possibilité à nos Etats de lever des ressources conséquente pour le financement de la croissance de ces entreprises", a-t-il commenté.
Durant deux jours, les délégations venus du Cap Vert, du Ghana, du Nigéria, de la Guinée, du Maroc et de la Sierra Leone vont réfléchir sur les plans d’action pour l’implémentation des phases 1 et 2.
"Je pense que l’intégration des marchés de capitaux est une opportunité pour nos entreprises nationales qui pourront lever des capitaux dans tout l’espace ouest africain", a salué le représentant du ministre de l’Intégration et des Ivoiriens de l’Etranger, Alassane Zié Diamoutené.
Le processus d’intégration des marchés des capitaux de la CEDEAO a commencé en 2010 par la signature d’un pro tocole d’accord entre les bourses et les autorités régulatrices de la région pour approfondir la coopération, promouvoir l’assistance mutuelle et faciliter l’échange d’informations et la consultation entre les pays.
Des réunions des comités techniques ont été organisées en Côte d’Ivoire, au Ghana et au Nigéria. Les parties prenantes sont la BRVM comprenant huit pays francophones, la Ghana stock exchange, la Nigeria stock exchange et la Sierra Leone stock exchange.
Le Conseil est donc chargé de concevoir le cadre stratégique et de gérer la mise en œuvre du processus qui facilitera la création d’un marché des capitaux intégré en Afrique de l’ouest.
(AIP)
kkf/cmas
A l’ouverture des travaux, jeudi, le président du Conseil, Edoh Kossi Amenounve, également directeur général de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), en situant les enjeux de ce programme, a indiqué qu’il vise à intégrer les économies de la CEDEAO en donnant la possibilité aux investisseurs de "pouvoir agir sur un seul marché", estimé à plus de 290 millions de personnes.
Une feuille de route a été élaborée et comprenant trois phases dont la première permet aux courtiers d’avoir un accès indirect via d’autres courtiers sur l’ensemble du marché, a expliqué le président du WACMIC.
Il a soulign&eac ute; que suivra après cette étape, l’agrément unique pour les courtiers et les entreprises qui souhaitent lever des ressources avant d’aboutir à la troisième phase qui est la plateforme unique de cotation pour l’ensemble des marchés de capitaux de l’Afrique de l’ouest.
"Nous sommes aujourd’hui à la première phase et le 15 juillet dernier, il y a eu une première transaction entre le Ghana et le Nigéria dans le cadre de l’implémentation de cette première phase de l’intégration des marchés de capitaux", a-t-il soutenu, ajoutant que "cela montre bien que cette intégration n’est pas une vue de l’esprit".
"Pour nous, c’est la condition à laquelle nos économies peuvent avoir une dimension suffisamment importante pour soutenir la concurrence continentale et donner la possibilité à nos Etats de lever des ressources conséquente pour le financement de la croissance de ces entreprises", a-t-il commenté.
Durant deux jours, les délégations venus du Cap Vert, du Ghana, du Nigéria, de la Guinée, du Maroc et de la Sierra Leone vont réfléchir sur les plans d’action pour l’implémentation des phases 1 et 2.
"Je pense que l’intégration des marchés de capitaux est une opportunité pour nos entreprises nationales qui pourront lever des capitaux dans tout l’espace ouest africain", a salué le représentant du ministre de l’Intégration et des Ivoiriens de l’Etranger, Alassane Zié Diamoutené.
Le processus d’intégration des marchés des capitaux de la CEDEAO a commencé en 2010 par la signature d’un pro tocole d’accord entre les bourses et les autorités régulatrices de la région pour approfondir la coopération, promouvoir l’assistance mutuelle et faciliter l’échange d’informations et la consultation entre les pays.
Des réunions des comités techniques ont été organisées en Côte d’Ivoire, au Ghana et au Nigéria. Les parties prenantes sont la BRVM comprenant huit pays francophones, la Ghana stock exchange, la Nigeria stock exchange et la Sierra Leone stock exchange.
Le Conseil est donc chargé de concevoir le cadre stratégique et de gérer la mise en œuvre du processus qui facilitera la création d’un marché des capitaux intégré en Afrique de l’ouest.
(AIP)
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