Plusieurs articles de presse ont écrit, et des analyses ont été faites à la suite du débat ouvert par le quotidien ivoirien l'Intelligent d'Abidjan pour dénoncer la présence de l'ivoirien naturalisé Adama Dahico sur la liste des candidats à l'élection présidentielle de 2010.
Dans sa décision du 9 septembre 2015 relative à la publication de la liste définitive des candidats à l'élection présidentielle du 25 octobre 2015, le Conseil constitutionnel de Côte d’Ivoire a consacré deux paragraphes à la question, pour indiquer que rien, absolument rien ne permettait une telle candidature.
Ci-dessous ces paragraphes : « Considérant que cette interprétation a permis au Conseil constitutionnel de déclarer éligible à l’élection présidentielle de sortie de crise un candidat d’origine étrangère, artiste-comédien-humoriste de son état, non issu d’un parti politique signataire de l’Accord de Linas- Marcoussis, naturalisé de fraîche date qui, autrement, et même relevé de toutes les incapacités liées à la naturalisation, serait demeuré rédhibitoirement inéligible au sens de l’article 35 de la Constitution, pour défaut de qualité d’ivoirien d’origine, né de père et de mère eux-mêmes ivoiriens d’origine, et pour s’être nécessairement prévalu d’une autre nationalité avant son intégration dans la nationalité ivoirienne;Que cette Décision traduit d’abord la volonté de la juridiction Constitutionnelle d’éliminer désormais du contrôle de l’éligibilité des notions confligènes telles que celles d’être ivoirien «d’origine, né de père et de mère eux-mêmes ivoiriens d’origine », ou de « ne s’être jamais prévalu d’une autre nationalité», en attendant les modifications constitutionnelles prévues par l’Accord de Linas- Marcoussis; qu’elle avait également vocation à redorer le blason de la Côte d’Ivoire quelque peu terni à cette époque par une embarrassante réputation d’Etat xénophobe et exclusionniste ; ». Dont acte !
Aline Ouédraogo pour afrikipresse.fr
Dans sa décision du 9 septembre 2015 relative à la publication de la liste définitive des candidats à l'élection présidentielle du 25 octobre 2015, le Conseil constitutionnel de Côte d’Ivoire a consacré deux paragraphes à la question, pour indiquer que rien, absolument rien ne permettait une telle candidature.
Ci-dessous ces paragraphes : « Considérant que cette interprétation a permis au Conseil constitutionnel de déclarer éligible à l’élection présidentielle de sortie de crise un candidat d’origine étrangère, artiste-comédien-humoriste de son état, non issu d’un parti politique signataire de l’Accord de Linas- Marcoussis, naturalisé de fraîche date qui, autrement, et même relevé de toutes les incapacités liées à la naturalisation, serait demeuré rédhibitoirement inéligible au sens de l’article 35 de la Constitution, pour défaut de qualité d’ivoirien d’origine, né de père et de mère eux-mêmes ivoiriens d’origine, et pour s’être nécessairement prévalu d’une autre nationalité avant son intégration dans la nationalité ivoirienne;Que cette Décision traduit d’abord la volonté de la juridiction Constitutionnelle d’éliminer désormais du contrôle de l’éligibilité des notions confligènes telles que celles d’être ivoirien «d’origine, né de père et de mère eux-mêmes ivoiriens d’origine », ou de « ne s’être jamais prévalu d’une autre nationalité», en attendant les modifications constitutionnelles prévues par l’Accord de Linas- Marcoussis; qu’elle avait également vocation à redorer le blason de la Côte d’Ivoire quelque peu terni à cette époque par une embarrassante réputation d’Etat xénophobe et exclusionniste ; ». Dont acte !
Aline Ouédraogo pour afrikipresse.fr