Boussoué, localité située dans la sous-préfecture de GBOLOUVILLE, dans le département de TIASSALE a un nouveau chef depuis le samedi 29 août 2015. La cérémonie d’intronisation a eu lieu en présence du ministre Maurice Bandaman
Environ une centaine de Chefs traditionnels venus de la région AGNEBY-TIASSA soutenus par leurs pairs venus nombreux des autres régions ont fait le déplacement de BOUSSOUE pour prendre part à cette cérémonie de haute portée culturelle.
Toute la symbolique qui entoure une telle cérémonie a été scrupuleusement respectée pour donner un cachet authentique à cette belle fête.
Après l’invocation des mânes pour garantir à la cérémonie son cachet traditionnel, les trois grands lignages qui composent le village de BOUSSOUE, à savoir BOUIN, SOKPO, AKPOA ont validé le choix porté sur celui qui va prendre les rennes du village, plus de huit ans après la disparition du dernier chef.
C’est sur un haut cadre des Nations Unies, aujourd’hui à la retraite, que le choix des dignitaires des grandes familles s’est porté. Monsieur ESSAN NIANGORAN JEAN-BAPTISTE, démographe de formation, a en effet passé plus de trente ans au service du Fonds des Nations Unis pour la Population (FNUAP), qu’il a servi à des postes de hautes responsabilités avant de faire valoir ses droits à la retraite en 2008.
A propos de sa carrière aux Nations Unies, un témoignage rempli d’émotion a été fait samedi par Madame KONATE Suzanne MAIGA, Représentante Résidente du FNUAP en Côte d’Ivoire, et ancienne collaboratrice de Monsieur ESSAN NIANGORAN. Témoignage qui a achevé de convaincre les invités et aussi les populations sur les qualités de celui qui va conduire désormais les destinées du village de BOUSSOUE.
Le Ministre MAURICE KOUAKOU BANDAMAN, Ministre de la Culture et de la Francophonie a exprimé sa fierté de voir un haut cadre à la tête de BOUSSOUE, village avec lequel il garde des liens forts tissés avec l’ancien chef, NANAN DJE KADJO qui de son vivant l’a adopté. Aussi, le Ministre de la Culture et de la Francophonie, a-t-il rappelé le nouveau statut reconnu aux autorités coutumières sous la gouvernance de S.E.M ALASSANE OUATTARA.
Exécutée dans la pure tradition des peuples AGNI ASRIN, l’intronisation a été pour les invités, et même pour les populations de BOUSSOUE, une occasion de comprendre et saisir un pan de l’histoire de cette population AGNI dont la situation géographique fait l’objet de diverses interprétations quant à leurs origines. Au terme du rituel qui a respecté toutes les étapes requises, Monsieur ESSAN NIANGORAN est désormais NANAN ESSAN NIANGORAN qui succède depuis samedi au défunt Chef NANAN DJE KADJO décédé en 2008.
Monsieur TAHAN AUGUSTE, Préfet Hors grade, Représentant le Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Parrain de la cérémonie, a remis l’arrêté officiel qui fait du nouveau chef de BOUSSOUE, le collaborateur officiel de l’administration, avant de prodiguer de sages conseils au Chef.
La réputation de BOUSSOUE, village où cohabitent en parfaite harmonie de nombreuses communautés n’a pas été dévoyée au cours de cette belle cérémonie. La diversité des danses traditionnelles, toutes issues des populations qui vivent au village, est la confirmation de tout le bien que l’on dit de cette localité.
Environ une centaine de Chefs traditionnels venus de la région AGNEBY-TIASSA soutenus par leurs pairs venus nombreux des autres régions ont fait le déplacement de BOUSSOUE pour prendre part à cette cérémonie de haute portée culturelle.
Toute la symbolique qui entoure une telle cérémonie a été scrupuleusement respectée pour donner un cachet authentique à cette belle fête.
Après l’invocation des mânes pour garantir à la cérémonie son cachet traditionnel, les trois grands lignages qui composent le village de BOUSSOUE, à savoir BOUIN, SOKPO, AKPOA ont validé le choix porté sur celui qui va prendre les rennes du village, plus de huit ans après la disparition du dernier chef.
C’est sur un haut cadre des Nations Unies, aujourd’hui à la retraite, que le choix des dignitaires des grandes familles s’est porté. Monsieur ESSAN NIANGORAN JEAN-BAPTISTE, démographe de formation, a en effet passé plus de trente ans au service du Fonds des Nations Unis pour la Population (FNUAP), qu’il a servi à des postes de hautes responsabilités avant de faire valoir ses droits à la retraite en 2008.
A propos de sa carrière aux Nations Unies, un témoignage rempli d’émotion a été fait samedi par Madame KONATE Suzanne MAIGA, Représentante Résidente du FNUAP en Côte d’Ivoire, et ancienne collaboratrice de Monsieur ESSAN NIANGORAN. Témoignage qui a achevé de convaincre les invités et aussi les populations sur les qualités de celui qui va conduire désormais les destinées du village de BOUSSOUE.
Le Ministre MAURICE KOUAKOU BANDAMAN, Ministre de la Culture et de la Francophonie a exprimé sa fierté de voir un haut cadre à la tête de BOUSSOUE, village avec lequel il garde des liens forts tissés avec l’ancien chef, NANAN DJE KADJO qui de son vivant l’a adopté. Aussi, le Ministre de la Culture et de la Francophonie, a-t-il rappelé le nouveau statut reconnu aux autorités coutumières sous la gouvernance de S.E.M ALASSANE OUATTARA.
Exécutée dans la pure tradition des peuples AGNI ASRIN, l’intronisation a été pour les invités, et même pour les populations de BOUSSOUE, une occasion de comprendre et saisir un pan de l’histoire de cette population AGNI dont la situation géographique fait l’objet de diverses interprétations quant à leurs origines. Au terme du rituel qui a respecté toutes les étapes requises, Monsieur ESSAN NIANGORAN est désormais NANAN ESSAN NIANGORAN qui succède depuis samedi au défunt Chef NANAN DJE KADJO décédé en 2008.
Monsieur TAHAN AUGUSTE, Préfet Hors grade, Représentant le Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Parrain de la cérémonie, a remis l’arrêté officiel qui fait du nouveau chef de BOUSSOUE, le collaborateur officiel de l’administration, avant de prodiguer de sages conseils au Chef.
La réputation de BOUSSOUE, village où cohabitent en parfaite harmonie de nombreuses communautés n’a pas été dévoyée au cours de cette belle cérémonie. La diversité des danses traditionnelles, toutes issues des populations qui vivent au village, est la confirmation de tout le bien que l’on dit de cette localité.