La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a décidé, samedi, à Dakar, de proroger de six mois le mandat de sa mission déployée en Guinée-Bissau, l’ECOMIB.
"Notre organisation continuera de suivre l’évolution de la situation en Guinée-Bissau pour aider à la consolidation de la paix et de la stabilité institutionnelle [de ce pays]. Voilà pourquoi nous avons souhaité proroger de six mois le mandat de l’ECOMIB", a expliqué le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, président en exercice de la CEDEAO.
Cette décision a été prise à la clotûre du sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de l’organisation sur "la situation politique et sécuritaire" de la région.
L’ECOMIB, constituée essentiellement de policiers et de militaires, qui font environ un demi-millier, est déployée en Guinée-Bissau depuis 2012, à la suite d’un coup d’Etat perpétré dans ce pays.
Elle est chargée d’"assister le pays dans la mise en œuvre de la réforme du secteur de la défense et de la sécurité".
Outre Macky Sall, étaient présents au sommet de Dakar les présidents Alpha Condé (Guinée), Michel Kafando (Burkina Faso), Ibrahim Boubacar Keïta (Mali), Faure Gnassingbé (Togo), Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire), José Mário Vaz (Guinée-Bissau) et Thomas Boni Yayi (Bénin).
Les sept autres pays de l’organisation – Cap-Vert, Gambie, Ghana, Liberia, Niger, Nigeria et Sierra Leone – étaient représentés à un niveau inférieur.
La Guinée-Bissau est de nouveau secouée depuis août dernier par une crise politique née du limogeage du Premier ministre Domingos Simões Pereira et de la nomination d’un nouveau chef de gouvernement, Baciro Djá.
La crise s’est accentuée avec l’invalidation, par la Cour suprême, de la nomination de M. Djá. Le pays est sans Premier ministre depuis plusieurs jours.
La Guinée-Bissau, l’un des pays les plus riches en bauxite dans le monde, est connu pour son instabilité politique.
L’histoire de cette ancienne colonie portugaise - elle a pris l’indépendante depuis 1974 - est jalonnée de nombreux coups d’Etat.
"Notre organisation continuera de suivre l’évolution de la situation en Guinée-Bissau pour aider à la consolidation de la paix et de la stabilité institutionnelle [de ce pays]. Voilà pourquoi nous avons souhaité proroger de six mois le mandat de l’ECOMIB", a expliqué le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, président en exercice de la CEDEAO.
Cette décision a été prise à la clotûre du sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de l’organisation sur "la situation politique et sécuritaire" de la région.
L’ECOMIB, constituée essentiellement de policiers et de militaires, qui font environ un demi-millier, est déployée en Guinée-Bissau depuis 2012, à la suite d’un coup d’Etat perpétré dans ce pays.
Elle est chargée d’"assister le pays dans la mise en œuvre de la réforme du secteur de la défense et de la sécurité".
Outre Macky Sall, étaient présents au sommet de Dakar les présidents Alpha Condé (Guinée), Michel Kafando (Burkina Faso), Ibrahim Boubacar Keïta (Mali), Faure Gnassingbé (Togo), Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire), José Mário Vaz (Guinée-Bissau) et Thomas Boni Yayi (Bénin).
Les sept autres pays de l’organisation – Cap-Vert, Gambie, Ghana, Liberia, Niger, Nigeria et Sierra Leone – étaient représentés à un niveau inférieur.
La Guinée-Bissau est de nouveau secouée depuis août dernier par une crise politique née du limogeage du Premier ministre Domingos Simões Pereira et de la nomination d’un nouveau chef de gouvernement, Baciro Djá.
La crise s’est accentuée avec l’invalidation, par la Cour suprême, de la nomination de M. Djá. Le pays est sans Premier ministre depuis plusieurs jours.
La Guinée-Bissau, l’un des pays les plus riches en bauxite dans le monde, est connu pour son instabilité politique.
L’histoire de cette ancienne colonie portugaise - elle a pris l’indépendante depuis 1974 - est jalonnée de nombreux coups d’Etat.