Rendez-vous est pris, depuis le 12 septembre 2015, pour la 5è édition en 2016 du festival international de danse contemporaine, dénommé «Un pas vers l’avant».
Ce projet porté depuis septembre 2012 par la Compagnie Ange Aoussou, du nom de la danseuse professionnelle, est une plate-forme d’échanges culturels qui met l’accent, depuis quatre éditions, sur la formation des danseurs. Ange Aoussou et Joël Bousson, initiateurs du festival qui respecte une programmation annuelle, réunissent chaque année à Abidjan des danseurs de divers horizons dans l’objectif de créer des réseaux au profit des danseurs africains, non seulement sur le continent mais aussi dans sa diaspora.
Conscient des difficultés dans l’organisation d’un festival dans ‘’nos pays’’, le chorégraphe et formateur Salia Sanou venu du Burkina Faso salue la rigueur dans l’exercice d’Ange Aoussou. Sur plusieurs jours, il a animé un atelier d’écriture chorégraphique et un atelier de danse permettant de faire le distinguo entre le ‘’bon danseur’’ et le chorégraphe. Décomposition des mouvements et des gestes, construction et déconstruction dans l’espace, présence, état du corps, etc. ont été des notions (arguments) données aux apprenants (30 danseurs dont 10 Ivoiriens) pour écrire une œuvre chorégraphique. Après dix jours de partage d’expérience, place a été faite, le 10 septembre, à la restitution par le formateur des cours avec les apprenants sur la scène de l’Institut français à Abidjan. Le silence de rigueur dans les salles (Institut français et Goethe Institut) a fait place à l’expression corporelle, rythmique et musicale par le mouvement.
Dans un esprit de coopération, Abou Kamaté, Directeur général adjoint de l’Institut français, a dit soutenir le festival ‘’pour que la danse ivoirienne en particulier et africaine en général puisse retrouver sa place d’antan’’.
La scène off du festival a été marquée le 11 septembre par «Asingeline», un dialogue engagé à Abobo par les Allemands, entre le public et le théâtre. Le moyen de communication et d’interaction a été une ligne rouge (long ruban) traversant rues, domiciles et commerces. C’est en fait une partition chorégraphique qui traverse une ville et son architecture.
Dimanche dernier, jour de festival à la Fabrique culturelle, quatre solos ont été mis en espace avec le Nigérian de la Compagnie Dytec, Ayoola Michael, la Française Loriane Wagner (Compagnie Porte du Sud), Traoré Aminata de la Côte d’Ivoire (Compagnie Téré) et Ben’s Zouzoua Simon. Les duos ont été exprimés par les Ivoiriennes Goualy Rachelle et Koffi Désirée (Compagnie G et K) et Dosso Ahoua et N’da Binta. Fondue dans le public, soucieuse de réussir son (4è) pari d’amener la danse vers l’avant, Ange Aoussou qui ne laisse échapper à son attention les détails organisationnels, balade un regard policier sur les déplacements inopportuns de certains spectateurs.
Aussi, pour témoigner l’ambiance qui a régné depuis le 2 septembre sur le festival, un clip faisant le bilan de la 4è édition et réalisé au son de ‘’Mama Lôkô’’, une musique de Bebi Philip, a été projeté à la clôture pour annoncer l’édition 2016 dans une expression de danse traditionnelle, africaines et d’ailleurs.
Koné SAYDOO
Ce projet porté depuis septembre 2012 par la Compagnie Ange Aoussou, du nom de la danseuse professionnelle, est une plate-forme d’échanges culturels qui met l’accent, depuis quatre éditions, sur la formation des danseurs. Ange Aoussou et Joël Bousson, initiateurs du festival qui respecte une programmation annuelle, réunissent chaque année à Abidjan des danseurs de divers horizons dans l’objectif de créer des réseaux au profit des danseurs africains, non seulement sur le continent mais aussi dans sa diaspora.
Conscient des difficultés dans l’organisation d’un festival dans ‘’nos pays’’, le chorégraphe et formateur Salia Sanou venu du Burkina Faso salue la rigueur dans l’exercice d’Ange Aoussou. Sur plusieurs jours, il a animé un atelier d’écriture chorégraphique et un atelier de danse permettant de faire le distinguo entre le ‘’bon danseur’’ et le chorégraphe. Décomposition des mouvements et des gestes, construction et déconstruction dans l’espace, présence, état du corps, etc. ont été des notions (arguments) données aux apprenants (30 danseurs dont 10 Ivoiriens) pour écrire une œuvre chorégraphique. Après dix jours de partage d’expérience, place a été faite, le 10 septembre, à la restitution par le formateur des cours avec les apprenants sur la scène de l’Institut français à Abidjan. Le silence de rigueur dans les salles (Institut français et Goethe Institut) a fait place à l’expression corporelle, rythmique et musicale par le mouvement.
Dans un esprit de coopération, Abou Kamaté, Directeur général adjoint de l’Institut français, a dit soutenir le festival ‘’pour que la danse ivoirienne en particulier et africaine en général puisse retrouver sa place d’antan’’.
La scène off du festival a été marquée le 11 septembre par «Asingeline», un dialogue engagé à Abobo par les Allemands, entre le public et le théâtre. Le moyen de communication et d’interaction a été une ligne rouge (long ruban) traversant rues, domiciles et commerces. C’est en fait une partition chorégraphique qui traverse une ville et son architecture.
Dimanche dernier, jour de festival à la Fabrique culturelle, quatre solos ont été mis en espace avec le Nigérian de la Compagnie Dytec, Ayoola Michael, la Française Loriane Wagner (Compagnie Porte du Sud), Traoré Aminata de la Côte d’Ivoire (Compagnie Téré) et Ben’s Zouzoua Simon. Les duos ont été exprimés par les Ivoiriennes Goualy Rachelle et Koffi Désirée (Compagnie G et K) et Dosso Ahoua et N’da Binta. Fondue dans le public, soucieuse de réussir son (4è) pari d’amener la danse vers l’avant, Ange Aoussou qui ne laisse échapper à son attention les détails organisationnels, balade un regard policier sur les déplacements inopportuns de certains spectateurs.
Aussi, pour témoigner l’ambiance qui a régné depuis le 2 septembre sur le festival, un clip faisant le bilan de la 4è édition et réalisé au son de ‘’Mama Lôkô’’, une musique de Bebi Philip, a été projeté à la clôture pour annoncer l’édition 2016 dans une expression de danse traditionnelle, africaines et d’ailleurs.
Koné SAYDOO