Ouagadougou – La situation est ambigüe et peut-être volatile à Ouagadougou, la capitale burkinabè, théâtre d’une prise d’otage de l’Exécutif de transition, en plein conseil des ministres mercredi au palais de Kossyam, à Ouaga 2000.
Des tirs sporadiques sont entendus ça et là dans les rues de la capitale burkinabè, depuis mercredi soir. Jeudi matin, la circulation restait fluide, pra tiquement pas de véhicule en mouvement, seuls quelques usagers de motocyclettes et bicyclettes sont visibles par endroits.
Dans un appel écrit, le président du Conseil national de la transition (CNT) qui fait office de parlement, Cheriff moumina Sy, a appelé mercredi soir les patriotes burkinabè à se mobiliser pour la libération immédiate du chef de l’Etat, du Premier ministre et des ministres arrêtés.
Des éléments du RSP, la garde rapprochée de l’ex-président Blaise Compaoré, ont fait irruption vers 14H30 dans la salle du conseil des ministres, prenant en otage le chef de l’Etat, Michel Kafando, le Premier ministre Isaac Yacouba Zida, le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale, Pr Augustin Loada, et le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, René Bagoro.
Jeu di matin, un comité militaire, par la voix du lieutenant-colonel Mamadou Bamba, aurait annoncé à la télévision publique, la dissolution des institutions de la transition et promis d’organiser des "élection inclusives".
Dans un communiqué conjoint, la CEDEAO, l’Union africaine et l’ONU condamnent la prise d’otage de l’Exécutif burkinabè par le Régiment de la sécurité présidentielle, demandent leur libération et menacent de sanctionner les auteurs de cette attaque qui survient à moins d’un mois de la présidentielle.
L’élection présidentielle est fixée au 11 octobre. Celle-ci devait mettre fin à la transition mise en place depuis la démission, le 31 octobre 2014, du président Blaise Compaoré, à la suite d’une insurrection populaire co ntre un autre mandat, après 27 ans de pouvoir.
(AIP)
Akn/cmas
Des tirs sporadiques sont entendus ça et là dans les rues de la capitale burkinabè, depuis mercredi soir. Jeudi matin, la circulation restait fluide, pra tiquement pas de véhicule en mouvement, seuls quelques usagers de motocyclettes et bicyclettes sont visibles par endroits.
Dans un appel écrit, le président du Conseil national de la transition (CNT) qui fait office de parlement, Cheriff moumina Sy, a appelé mercredi soir les patriotes burkinabè à se mobiliser pour la libération immédiate du chef de l’Etat, du Premier ministre et des ministres arrêtés.
Des éléments du RSP, la garde rapprochée de l’ex-président Blaise Compaoré, ont fait irruption vers 14H30 dans la salle du conseil des ministres, prenant en otage le chef de l’Etat, Michel Kafando, le Premier ministre Isaac Yacouba Zida, le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale, Pr Augustin Loada, et le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, René Bagoro.
Jeu di matin, un comité militaire, par la voix du lieutenant-colonel Mamadou Bamba, aurait annoncé à la télévision publique, la dissolution des institutions de la transition et promis d’organiser des "élection inclusives".
Dans un communiqué conjoint, la CEDEAO, l’Union africaine et l’ONU condamnent la prise d’otage de l’Exécutif burkinabè par le Régiment de la sécurité présidentielle, demandent leur libération et menacent de sanctionner les auteurs de cette attaque qui survient à moins d’un mois de la présidentielle.
L’élection présidentielle est fixée au 11 octobre. Celle-ci devait mettre fin à la transition mise en place depuis la démission, le 31 octobre 2014, du président Blaise Compaoré, à la suite d’une insurrection populaire co ntre un autre mandat, après 27 ans de pouvoir.
(AIP)
Akn/cmas