Alea Jacta Est. C’est officiel, il y a eu un nouveau coup d’Etat. Difficile de croire ou de comprendre ce qui se passe en ce moment au pays des Hommes intègres. Malheureusement, c’est une triste réalité. L’ex-garde privée de Blaise Compaoré, ancien président du Burkina Faso, retient de plusieurs heures, le président de la transition Michel Kafando, son Premier ministre Issac Zida, ainsi que des membres du gouvernement.
De plus, les ondes de la Radio nationale et de deux autres Radios privées du pays ont été coupées, sous l’ordre des hauts gradés du Régiment de sécurité présidentiel, le fameux Rsp. Les soulèvements populaires ont été étouffés. Au finish, le coup d’Etat a été annoncé à la télévision nationale. La démission du président Kafando, celle du gouvernement Zida et la dissolution des institutions de la transition. Quel culot ! Et quel exploit !
Le dispositif de sécurité interne du gouvernement était gangrené par un virus récidiviste. Un virus qui fait redouter. Les éléments de l’ex garde privée de Compaoré, sont devenu des hors la loi.
A quoi peut donc servir un nouveau coup d’état, quel que soit la préoccupation du Rsp ? A des élections transparentes et apaisées ? A un bel avenir pour le Faso ou pour le Rsp ? De toute façon, la situation actuelle rend difficile l’aboutissement heureux du processus de transition enclenché au lendemain de la destitution de Blaise Compaoré, et cela laisse planer un futur sombre sur le pays.
Elle s’érige de facto en une nouvelle équation à plusieurs inconnues pour la Communauté internationale, l’Union Africaine, la Cedeao et le nouveau facilitateur du Burkina Faso, le président béninois Thomas Boni Yayi. Le Rsp, l’os s’est dans la gorge des dieux.
Tout de suite, ces militaires doivent abandonner leur manœuvre anti-démocratique et se conformer aux dispositions légales du pays. Car nul ne peut prétendre être au-dessus de la loi. Et le peuple Burkinabé, est un peuple épris de paix et de justice, et il n’en serait être autrement.
De plus, les ondes de la Radio nationale et de deux autres Radios privées du pays ont été coupées, sous l’ordre des hauts gradés du Régiment de sécurité présidentiel, le fameux Rsp. Les soulèvements populaires ont été étouffés. Au finish, le coup d’Etat a été annoncé à la télévision nationale. La démission du président Kafando, celle du gouvernement Zida et la dissolution des institutions de la transition. Quel culot ! Et quel exploit !
Le dispositif de sécurité interne du gouvernement était gangrené par un virus récidiviste. Un virus qui fait redouter. Les éléments de l’ex garde privée de Compaoré, sont devenu des hors la loi.
A quoi peut donc servir un nouveau coup d’état, quel que soit la préoccupation du Rsp ? A des élections transparentes et apaisées ? A un bel avenir pour le Faso ou pour le Rsp ? De toute façon, la situation actuelle rend difficile l’aboutissement heureux du processus de transition enclenché au lendemain de la destitution de Blaise Compaoré, et cela laisse planer un futur sombre sur le pays.
Elle s’érige de facto en une nouvelle équation à plusieurs inconnues pour la Communauté internationale, l’Union Africaine, la Cedeao et le nouveau facilitateur du Burkina Faso, le président béninois Thomas Boni Yayi. Le Rsp, l’os s’est dans la gorge des dieux.
Tout de suite, ces militaires doivent abandonner leur manœuvre anti-démocratique et se conformer aux dispositions légales du pays. Car nul ne peut prétendre être au-dessus de la loi. Et le peuple Burkinabé, est un peuple épris de paix et de justice, et il n’en serait être autrement.