Alors que rien ne le justifiait, l’armée du Burkina Faso vient de nouveau de s’inviter sur la scène politique de ce pays frère, par un coup de force inacceptable et rétrograde. Ancien secrétaire général de l’OUA j’ai milité pour l’adoption du principe de refus de tout changement anticonstitutionnel.
Dans ces circonstances extrêmement préoccupantes, j’exprime ma solidarité aux autorités de transition, en particulier au Président Michel Kafando, aux acteurs politiques ainsi qu’au peuple Burkinabé dans leur louable aspiration commune à la consolidation démocratique.
Les Africains doivent refuser le fait accompli de l’interruption brutale d’un processus démocratique qui devait mener à des élections. Nous devons réclamer à l’unisson la liberté d’action dans la conduite des affaires de l’État que le peuple Burkinabé a confié aux animateurs de la transition démocratique.
J’observe avec satisfaction la condamnation unanime de ce coup d’État par nos institutions régionale et sous régionale, l’Union Africaine et la CEDEAO.
Fait à Paris, le 18 septembre 2015
Amara Essy
Dans ces circonstances extrêmement préoccupantes, j’exprime ma solidarité aux autorités de transition, en particulier au Président Michel Kafando, aux acteurs politiques ainsi qu’au peuple Burkinabé dans leur louable aspiration commune à la consolidation démocratique.
Les Africains doivent refuser le fait accompli de l’interruption brutale d’un processus démocratique qui devait mener à des élections. Nous devons réclamer à l’unisson la liberté d’action dans la conduite des affaires de l’État que le peuple Burkinabé a confié aux animateurs de la transition démocratique.
J’observe avec satisfaction la condamnation unanime de ce coup d’État par nos institutions régionale et sous régionale, l’Union Africaine et la CEDEAO.
Fait à Paris, le 18 septembre 2015
Amara Essy