La Cour pénale internationale (CPI) continue de réclamer l’ex-Première dame Simone Gbagbo quasiment tous les trois mois, a révélé, samedi, le Chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara qui « espère » pouvoir «continuer de résister ».
« (…) J'en appelle à la paix, au pardon mais la justice doit faire son travail. Pour Simone Gbagbo, nous résistons autant que nous pouvons, malgré les appels de la CPI »n, a déclaré M. Ouattara au cours d'une conférence de presse-bilan d'une visite d'Etat de 72 heures dans la région de l'Indénié-Djuablin, (210 km à l'Ets d'Abidjan).
« A l'impossible nul n'est tenu », a-t-il poursuivi, en ajoutant que « j'espère que nous pourrons continuer de résister parce que la CPI continue de la (Simone Gbagbo) réclamer quasiment tous les trois mois ».
« Tout le monde sait qu'elle a joué un rôle néfaste dans cette crise. (…) Nous préférons la juger ici en Côte d'Ivoire comme tous les autres à venir parce qu'en réalité nos tribunaux sont capables de juger tous les ivoiriens en Côte d'Ivoire maintenant », a conclu le chef de l'Etat ivoirien.
L'ex-première dame Simone Gbagbo a été condamnée en mars dernier par la justice ivoirienne à 20 ans de prison ferme pour «attentat contre l'autorité de l'Etat» et «participation à un mouvement insurrectionnel».
Son époux Laurent Gbagbo est pour sa part détenu à la CPI depuis fin novembre 2011 après la crise postélectorale qui a fait plus de 3000 morts de décembre 2010 à avril 2011. Il est en attente de l'ouverture de son procès en novembre prochain. Ce procès doit s'ouvrir conjointement avec celui de son ex-ministre de la jeunesse, Charles Blé Goudé, également détenu par la CPI.
LS/APA
« (…) J'en appelle à la paix, au pardon mais la justice doit faire son travail. Pour Simone Gbagbo, nous résistons autant que nous pouvons, malgré les appels de la CPI »n, a déclaré M. Ouattara au cours d'une conférence de presse-bilan d'une visite d'Etat de 72 heures dans la région de l'Indénié-Djuablin, (210 km à l'Ets d'Abidjan).
« A l'impossible nul n'est tenu », a-t-il poursuivi, en ajoutant que « j'espère que nous pourrons continuer de résister parce que la CPI continue de la (Simone Gbagbo) réclamer quasiment tous les trois mois ».
« Tout le monde sait qu'elle a joué un rôle néfaste dans cette crise. (…) Nous préférons la juger ici en Côte d'Ivoire comme tous les autres à venir parce qu'en réalité nos tribunaux sont capables de juger tous les ivoiriens en Côte d'Ivoire maintenant », a conclu le chef de l'Etat ivoirien.
L'ex-première dame Simone Gbagbo a été condamnée en mars dernier par la justice ivoirienne à 20 ans de prison ferme pour «attentat contre l'autorité de l'Etat» et «participation à un mouvement insurrectionnel».
Son époux Laurent Gbagbo est pour sa part détenu à la CPI depuis fin novembre 2011 après la crise postélectorale qui a fait plus de 3000 morts de décembre 2010 à avril 2011. Il est en attente de l'ouverture de son procès en novembre prochain. Ce procès doit s'ouvrir conjointement avec celui de son ex-ministre de la jeunesse, Charles Blé Goudé, également détenu par la CPI.
LS/APA