Abidjan - Un protocole d’accord tenant en 13 points sur une proposition de sortie de crise au Burkina Faso sera au centre d’un sommet extraordinaire de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), mardi, à Abuja, au Nigeria.
Il s’agit du compromis arraché par les Présidents Macky Sall du Sénégal et Boni Yayi du Bénin mandatés par l’organisation sous-régionale pour discuter entre les acteurs politiques de ce pays dont le processus électoral a été mis en mal par un coup d’Etat militaire intervenu jeudi.
Le communiqué final de la médiation lu par le président de la commission de la CEDEAO, Désiré Kadré Ouédraogo, préconise la libération sans condition des personnalités détenues au cours des événements du 17 septembre, la restauration des autorités de la transition avec Kafando comme président, le retrait des militaires du gouvernement, la reprise du processus électoral avec des élections au plus tard le 22 novembre, la prise de toutes les dispositions nécessaires par la CENI pour la tenue de la nouvelle date.
Les émissaires de la CEDEAO souhaitent l’organisation des élections par le gouvernement, l’abstention pour le CNT de légiférer dans les matières autres que celles relevant des élections et des conclusions du présent accord, l’intégration des personnes inéligibles aux élections, l’appréciation de toutes les réformes profondes telles que celles liées à la réforme de l’armée laissées au gouvernement d’après transition, la cessation de la violence.
Enfin, le communiqué mentionne que les Forces de Défense et de Sécurité assureront la sécurité des personnes et des biens sur tout le territoire national, l’acceptation du pardon et de l’amnistie pour les conséquences liées à la présente crise, le comité des médiateurs veillera à l’application de ces recommandations.
Les deux présidents médiateurs ont séjourné samedi et dimanche à Ouagadougou, rappelle-t-on.
fmo/akn/kam
Il s’agit du compromis arraché par les Présidents Macky Sall du Sénégal et Boni Yayi du Bénin mandatés par l’organisation sous-régionale pour discuter entre les acteurs politiques de ce pays dont le processus électoral a été mis en mal par un coup d’Etat militaire intervenu jeudi.
Le communiqué final de la médiation lu par le président de la commission de la CEDEAO, Désiré Kadré Ouédraogo, préconise la libération sans condition des personnalités détenues au cours des événements du 17 septembre, la restauration des autorités de la transition avec Kafando comme président, le retrait des militaires du gouvernement, la reprise du processus électoral avec des élections au plus tard le 22 novembre, la prise de toutes les dispositions nécessaires par la CENI pour la tenue de la nouvelle date.
Les émissaires de la CEDEAO souhaitent l’organisation des élections par le gouvernement, l’abstention pour le CNT de légiférer dans les matières autres que celles relevant des élections et des conclusions du présent accord, l’intégration des personnes inéligibles aux élections, l’appréciation de toutes les réformes profondes telles que celles liées à la réforme de l’armée laissées au gouvernement d’après transition, la cessation de la violence.
Enfin, le communiqué mentionne que les Forces de Défense et de Sécurité assureront la sécurité des personnes et des biens sur tout le territoire national, l’acceptation du pardon et de l’amnistie pour les conséquences liées à la présente crise, le comité des médiateurs veillera à l’application de ces recommandations.
Les deux présidents médiateurs ont séjourné samedi et dimanche à Ouagadougou, rappelle-t-on.
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