Lucien Soya est ingénieur de son à la RTI (Radiodiffusion Télévision Ivoirienne). Après sa formation à l’institut des sciences et techniques de la communication (ISTC), il a réalisé la plus grande partie de sa vie professionnelle à la RTI. L’auteur est un chrétien catholique engagé qui doit sa formation spirituelle aux mouvements auxquels il appartenait dans son enfance et son adolescence : Servant de messe, JEC (Jeunesse estudiantine catholique), comité de base jeune etc. Il a été président des jeunes de la paroisse Notre Dame de la tendresse de la riviera golf et il était toujours sollicité pour animer des conférences auprès des jeunes sur plusieurs thèmes dont les plus récurrents étaient la pratique de la foi et la réussite scolaire, estudiantine ou professionnelle. Le monde se bousculait pour remplir les salles quand Lucien Soya donnait des conférences et tous se disputaient ses notes pour les photocopier. C’est de là que l’idée lui vient de rendre disponible ses mémoires en les publiant sous forme de livre. « Les secrets de l’excellence » est son premier livre qui a beaucoup de succès avec des témoignages satisfaisants des lecteurs.
La couverture montre une jeune dame d’un embonpoint (âgée entre 30 à 40 ans) en train de marcher, portant sur le bras droit un sac à main. Elle affiche un sourire qui exprime une paix intérieure et une profonde satisfaction. Par cette image l’auteur communique au lecteur la sobriété d’une réussite matérielle par les efforts. L’auteur exprime la marche en avant en dépit des obstacles. Une concentration absolue vers l’objectif fixé et une sérénité impassible aux éventuelles distractions d’autre part. Le choix des couleurs du bleu dégradé exprime la conception philosophique idéaliste de l’’auteur qui conditionne tout succès par la « Volonté de Dieu » car il le dit à la page 59 : « Il ne faut pas se voiler la face, il faut le dire avec force : Sans Dieu, l’homme ne peut rien. En vérité, pour votre succès il y a votre part de responsabilité et celle de Dieu ». Le choix des couleurs du bleu dégradé exprime toujours les vertus d’humilité, de spiritualité, de sobriété surtout.
Le livre « Les secrets de l’excellence » est un essai de 60 pages et l’auteur l’a structuré en deux grandes parties : « Qui sui-je ? » et « se fixer des objectifs nobles et se battre pour les atteindre».
Dans la première partie de son livre, l’auteur invite le lecteur à d’abord se connaître. Dans cette connaissance de soi, l’auteur convie le lecteur à identifier dans un premier tant ses talents naturels que certains appellent « dons naturels » qui sont des aptitudes innées dont dispose une personne. Les connaître est indispensable pour une éventuelle orientation professionnelle dans un domaine où il réussira aisément. Il dit à la page 13 : « Il est important de connaître vos talents naturels mais il est surtout important de les utiliser à chaque occasion qui se présente et de surtout chercher à les développer par la formation. Une chose est de détecter les talents naturels, une autre est de les mettre en valeur et de les transformer en spécialité».
Toujours dans la première partie de son livre, l’auteur parle ensuite de l’identification de la passion. Il la définit à la page 15 : « La passion est utilisée ici pour désigner l’amour fou avec lequel vous devez aimer ce que vous faites. Une passion peut être une activité que vous aimez avec force, que vous êtes capables de pratiquer des années durant avec un réel et même engouement. Lorsqu’on a une passion, elle occupe nos pensées notre temps, et nous rend vraiment heureux même si elle n’est pas rémunérée ». Pour l’auteur la deuxième étape pour la connaissance de soi est d’identifier sa passion qui est un indicateur pour une éventuelle orientation professionnelle. L’on peut être excellent quand on fait ce qu’on aime car pour cela l’on est capable de déployer toute son énergie et tout sacrifice matériel, financier etc.
Après la passion, l’auteur invite le lecteur à évaluer son caractère et son passé. Il veut parler de l’histoire du lecteur. L’ensemble des évènements qui ont précédés sa naissance et la somme des évènements depuis son avènement sur terre jusqu’à ce jour de son existence. En ce qui concerne le caractère, il s’agit de la gestion de ses émotions, de ses réactions en face des évènements et dans ses relations interpersonnelles.
Comme nous l’avions dit précédemment, la deuxième partie de l’œuvre est intitulée : « Se fixer des objectifs nobles et se battre pour les atteindre ». Dans cette partie, Lucien Soya convie le lecteur à une organisation rigoureuse, une discipline ferme de son talent et de sa passion identifiés. C’est l’étape pratique où il faut agir mais pas de manière désordonnée au péril de répéter des erreurs improductives. L’un des chapitres très intéressant dans cette partie de ce livre est celui intitulé « Vaincre les obstacles ». Dans ce chapitre l’auteur utilise toutes les expressions fortes possibles pour galvaniser le lecteur à ne jamais reculer devant l’adversité. Il illustre ses propos en citant l’exemple des leaders d’opinions, hommes charismatiques, personnalités politiques, chefs d’entreprise du monde entier etc. qui sont parvenus à l’excellence par la persévérance. Une citation a retenus mon attention. Celle de Saint Jean Bosco à la page 50 : « Moi quand je rencontre un obstacle, j’essaie de l’ôter, si je n’arrive pas, j’essaie de l’escalader, si je n’arrive pas, je fais un grand détour jusqu’à l’autre côté, mais reculer, Jamais !, Jamais de cela ! »
Lucien Soya s’exprime simplement. Il souhaite à travers son style être accessible par tous. Son œuvre est bien structurée, et les résumés qui font les transitions entre chapitres et parties sont excellemment formulés. Cette première œuvre de Lucien Soya est appropriée dans un contexte d’une Côte d’Ivoire en reconstruction après une période de guerre où les valeurs ont été piétinées. Une grande majorité des jeunes est influencé par la réussite facile à travers le phénomène de broutage, des microbes etc. ; aussi par l’apologie de l’évangile de prospérité que responsables d’églises communiquent à leurs ouailles en les encourageant à la démission, à la paresse et l’irresponsabilité. Lucien Soya encourage les uns et les autres quelques soient l’âge, la condition sociale, le domaine d’activité, les handicaps à s’armer de sa daba, à affronter courageusement les intempéries, à semer la graine dans le sol et attendre la clémence du ciel pour une récolte prodigieuse. C’est ainsi qu’on doit gagner dignement son pain quotidien. Lucien Soya pastiche ce que disait Martin Luther King à propos d’excellence : sois le meilleur quoique tu fasses et où que tu sois. Même si tu es un balayeur, il faut que l’histoire retienne que tu as été le plus grand balayeur. Pour l’auteur, il ne s’agit pas seulement de faire, mais de toujours ajouter l’adverbe « bien » au verbe « faire » car c’est ainsi qu’on parvient à l’excellence. La somme de réalisations individuelles « d’excellence » contribue à rendre une famille excellente, un village excellent, une région excellente, un pays excellent, le monde excellent…
Yahn AKA
Ecrivain –éditeur
yahn@yahnaka.com
www.yahnaka.com
La couverture montre une jeune dame d’un embonpoint (âgée entre 30 à 40 ans) en train de marcher, portant sur le bras droit un sac à main. Elle affiche un sourire qui exprime une paix intérieure et une profonde satisfaction. Par cette image l’auteur communique au lecteur la sobriété d’une réussite matérielle par les efforts. L’auteur exprime la marche en avant en dépit des obstacles. Une concentration absolue vers l’objectif fixé et une sérénité impassible aux éventuelles distractions d’autre part. Le choix des couleurs du bleu dégradé exprime la conception philosophique idéaliste de l’’auteur qui conditionne tout succès par la « Volonté de Dieu » car il le dit à la page 59 : « Il ne faut pas se voiler la face, il faut le dire avec force : Sans Dieu, l’homme ne peut rien. En vérité, pour votre succès il y a votre part de responsabilité et celle de Dieu ». Le choix des couleurs du bleu dégradé exprime toujours les vertus d’humilité, de spiritualité, de sobriété surtout.
Le livre « Les secrets de l’excellence » est un essai de 60 pages et l’auteur l’a structuré en deux grandes parties : « Qui sui-je ? » et « se fixer des objectifs nobles et se battre pour les atteindre».
Dans la première partie de son livre, l’auteur invite le lecteur à d’abord se connaître. Dans cette connaissance de soi, l’auteur convie le lecteur à identifier dans un premier tant ses talents naturels que certains appellent « dons naturels » qui sont des aptitudes innées dont dispose une personne. Les connaître est indispensable pour une éventuelle orientation professionnelle dans un domaine où il réussira aisément. Il dit à la page 13 : « Il est important de connaître vos talents naturels mais il est surtout important de les utiliser à chaque occasion qui se présente et de surtout chercher à les développer par la formation. Une chose est de détecter les talents naturels, une autre est de les mettre en valeur et de les transformer en spécialité».
Toujours dans la première partie de son livre, l’auteur parle ensuite de l’identification de la passion. Il la définit à la page 15 : « La passion est utilisée ici pour désigner l’amour fou avec lequel vous devez aimer ce que vous faites. Une passion peut être une activité que vous aimez avec force, que vous êtes capables de pratiquer des années durant avec un réel et même engouement. Lorsqu’on a une passion, elle occupe nos pensées notre temps, et nous rend vraiment heureux même si elle n’est pas rémunérée ». Pour l’auteur la deuxième étape pour la connaissance de soi est d’identifier sa passion qui est un indicateur pour une éventuelle orientation professionnelle. L’on peut être excellent quand on fait ce qu’on aime car pour cela l’on est capable de déployer toute son énergie et tout sacrifice matériel, financier etc.
Après la passion, l’auteur invite le lecteur à évaluer son caractère et son passé. Il veut parler de l’histoire du lecteur. L’ensemble des évènements qui ont précédés sa naissance et la somme des évènements depuis son avènement sur terre jusqu’à ce jour de son existence. En ce qui concerne le caractère, il s’agit de la gestion de ses émotions, de ses réactions en face des évènements et dans ses relations interpersonnelles.
Comme nous l’avions dit précédemment, la deuxième partie de l’œuvre est intitulée : « Se fixer des objectifs nobles et se battre pour les atteindre ». Dans cette partie, Lucien Soya convie le lecteur à une organisation rigoureuse, une discipline ferme de son talent et de sa passion identifiés. C’est l’étape pratique où il faut agir mais pas de manière désordonnée au péril de répéter des erreurs improductives. L’un des chapitres très intéressant dans cette partie de ce livre est celui intitulé « Vaincre les obstacles ». Dans ce chapitre l’auteur utilise toutes les expressions fortes possibles pour galvaniser le lecteur à ne jamais reculer devant l’adversité. Il illustre ses propos en citant l’exemple des leaders d’opinions, hommes charismatiques, personnalités politiques, chefs d’entreprise du monde entier etc. qui sont parvenus à l’excellence par la persévérance. Une citation a retenus mon attention. Celle de Saint Jean Bosco à la page 50 : « Moi quand je rencontre un obstacle, j’essaie de l’ôter, si je n’arrive pas, j’essaie de l’escalader, si je n’arrive pas, je fais un grand détour jusqu’à l’autre côté, mais reculer, Jamais !, Jamais de cela ! »
Lucien Soya s’exprime simplement. Il souhaite à travers son style être accessible par tous. Son œuvre est bien structurée, et les résumés qui font les transitions entre chapitres et parties sont excellemment formulés. Cette première œuvre de Lucien Soya est appropriée dans un contexte d’une Côte d’Ivoire en reconstruction après une période de guerre où les valeurs ont été piétinées. Une grande majorité des jeunes est influencé par la réussite facile à travers le phénomène de broutage, des microbes etc. ; aussi par l’apologie de l’évangile de prospérité que responsables d’églises communiquent à leurs ouailles en les encourageant à la démission, à la paresse et l’irresponsabilité. Lucien Soya encourage les uns et les autres quelques soient l’âge, la condition sociale, le domaine d’activité, les handicaps à s’armer de sa daba, à affronter courageusement les intempéries, à semer la graine dans le sol et attendre la clémence du ciel pour une récolte prodigieuse. C’est ainsi qu’on doit gagner dignement son pain quotidien. Lucien Soya pastiche ce que disait Martin Luther King à propos d’excellence : sois le meilleur quoique tu fasses et où que tu sois. Même si tu es un balayeur, il faut que l’histoire retienne que tu as été le plus grand balayeur. Pour l’auteur, il ne s’agit pas seulement de faire, mais de toujours ajouter l’adverbe « bien » au verbe « faire » car c’est ainsi qu’on parvient à l’excellence. La somme de réalisations individuelles « d’excellence » contribue à rendre une famille excellente, un village excellent, une région excellente, un pays excellent, le monde excellent…
Yahn AKA
Ecrivain –éditeur
yahn@yahnaka.com
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