Yamoussoukro - La porte-parole des ONG œuvrant pour à la prise en charge psycho-sociale des malades mentaux, Mme Larissa Soumayet, a plaidé pour la prise en compte des droits des malades mentaux, lors de la célébration officielle samedi à Yamoussoukro de la journée mondiale de la santé mentale (JMSM) en présence du Pr Joseph Delafosse, directeur coordonnateur du Programme national de la santé mentale.
Célébrée le 10 octobre de chaque année, la célébration de la journée mondiale de la santé mentale a été organisée samedi à Yamoussoukro par le ministère de la Santé et de la Lutte contre le Sida à travers le Programme national de la santé mentale, en raison des échéances électorales prévues en octobre en Côte d’Ivoire, justifie-t-on.
Mme Larissa Soumayet, présidente de l’ONG "Lumière et Vie", a déploré, à l’occasion, qu’en Côte d’Ivoire, les malades mentaux sont brimés et leurs droits sont bafoués.
"Il faut que des dispositions soient prises pour protéger ces malades qui sont aussi des personnes qui méritent attention, soutien et prise en charge", a déclaré la porte-parole des ONG, estimant que ces malades en voie d’une stabilité de santé ne doivent pas terminer le reste de leur vie dans les différents hôpitaux psychiatriques.
"Ils méritent qu’on leur offre la chance d’une seconde vie par leur réinsertion dans le tissu social", a fait savoir Mme Soumayet qui a indiqué l’ONG "Lumière et Vie" a initié un projet de construction d’un centre de réinsertion dont le site, d’une superficie de cinq hectares, est déjà acquis dans le village de Zatta.
"Nous espérons le soutien de tous et l’appui incontournable du ministère pour que ce projet voit incessamment le jour dans l’intérêt de nos frères et sœurs malades, afin qu’ils puissent se redonner une nouvelle vie en apprenant un métier", a insisté Mme Larissa Soumayet.
Elle a souligné qu’à travers ces dispositions, les ONG entendent renforcer les capacités d’accueil des hôpitaux psychiatriques, réduire le coût des soins.
"Nous attendons également la subvention par l’État pour quelques médicaments neuroleptiques et psychotropes pour les malades, la prise de mesure visant l’arrêt de l’errance des malades mentaux dans les rues ainsi et la subvention des ONG engagées dans la prise en charge psycho-sociale des malades", a-t-elle conclu ses propos.
Le directeur de l’hôpital psychiatrique de Yamoussoukro, le frère Félicien Ngendahimana, a salué l’appui des ONG du domaine des malades mentaux pour la défense des droits des malades et plaidé pour la définition de nouvelles orientations pour une prise en compte des besoins, des traitements et des conditions de vie des personnes souffrant de troubles ou psychique.
Le directeur coordonnateur du programme national de la santé mentale, le Pr Joseph Delafosse a rappelé que les malades mentaux " méprisés, négligés et abandonnés ", ont aussi des droits comme tous les êtres humains et de vivre en famille et non dans la rue.
"Ils ont besoin de notre affection et notre attention, mais pas avec pitié", a fait savoir le Pr Joseph Delafosse en exhortant chacun à répondre à l’appel de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) visant la socialisation des malades.
Selon l’OMS, les troubles mentaux présentent près de 12% de la charge de mobilité mondiale et se situent au 2e rang par ordre d’importance, après les cancers. Ils seront responsables d’ici 2020, de 15% de la perte d’années de vie.
(AIP)
nam/akn/kp
Célébrée le 10 octobre de chaque année, la célébration de la journée mondiale de la santé mentale a été organisée samedi à Yamoussoukro par le ministère de la Santé et de la Lutte contre le Sida à travers le Programme national de la santé mentale, en raison des échéances électorales prévues en octobre en Côte d’Ivoire, justifie-t-on.
Mme Larissa Soumayet, présidente de l’ONG "Lumière et Vie", a déploré, à l’occasion, qu’en Côte d’Ivoire, les malades mentaux sont brimés et leurs droits sont bafoués.
"Il faut que des dispositions soient prises pour protéger ces malades qui sont aussi des personnes qui méritent attention, soutien et prise en charge", a déclaré la porte-parole des ONG, estimant que ces malades en voie d’une stabilité de santé ne doivent pas terminer le reste de leur vie dans les différents hôpitaux psychiatriques.
"Ils méritent qu’on leur offre la chance d’une seconde vie par leur réinsertion dans le tissu social", a fait savoir Mme Soumayet qui a indiqué l’ONG "Lumière et Vie" a initié un projet de construction d’un centre de réinsertion dont le site, d’une superficie de cinq hectares, est déjà acquis dans le village de Zatta.
"Nous espérons le soutien de tous et l’appui incontournable du ministère pour que ce projet voit incessamment le jour dans l’intérêt de nos frères et sœurs malades, afin qu’ils puissent se redonner une nouvelle vie en apprenant un métier", a insisté Mme Larissa Soumayet.
Elle a souligné qu’à travers ces dispositions, les ONG entendent renforcer les capacités d’accueil des hôpitaux psychiatriques, réduire le coût des soins.
"Nous attendons également la subvention par l’État pour quelques médicaments neuroleptiques et psychotropes pour les malades, la prise de mesure visant l’arrêt de l’errance des malades mentaux dans les rues ainsi et la subvention des ONG engagées dans la prise en charge psycho-sociale des malades", a-t-elle conclu ses propos.
Le directeur de l’hôpital psychiatrique de Yamoussoukro, le frère Félicien Ngendahimana, a salué l’appui des ONG du domaine des malades mentaux pour la défense des droits des malades et plaidé pour la définition de nouvelles orientations pour une prise en compte des besoins, des traitements et des conditions de vie des personnes souffrant de troubles ou psychique.
Le directeur coordonnateur du programme national de la santé mentale, le Pr Joseph Delafosse a rappelé que les malades mentaux " méprisés, négligés et abandonnés ", ont aussi des droits comme tous les êtres humains et de vivre en famille et non dans la rue.
"Ils ont besoin de notre affection et notre attention, mais pas avec pitié", a fait savoir le Pr Joseph Delafosse en exhortant chacun à répondre à l’appel de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) visant la socialisation des malades.
Selon l’OMS, les troubles mentaux présentent près de 12% de la charge de mobilité mondiale et se situent au 2e rang par ordre d’importance, après les cancers. Ils seront responsables d’ici 2020, de 15% de la perte d’années de vie.
(AIP)
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