Auteur de Il était une fois Johnny Lafleur. Sa vraie histoire, le journaliste-écrivain Eric Cossa, actuel Directeur adjoint des Rédactions de Top Visages est l’invité de notre rubrique « Sur le vif »…Dans cet ouvrage de 70 pages sorti le 6 septembre 2015, à la maison d’édition ‘’Maison d’or’’, le confrère retrace la vie de Jean Niambrui alias Johnny Lafleur décédé le samedi 25 octobre 2014, à 63 ans à Abidjan. Il était une fois ‘’Gnowouli’’…comme aimait bien l’appeler Eric Cossa.
Pouvez-vous, s’il vous plaît, nous présenter votre bouquin?
Il faut d’abord savoir que l’ouvrage est composé de 11 chapitres. Ça part de sa mort (y compris sa longue période de maladie qui a pratiquement duré un an), à la présentation de l’homme. On connait Johnny Lafleur, l’homme public mais, on ne savait pas grand’ chose de sa vie privée. Le livre fait donc une belle incursion dans sa vie privée : Johnny hors scène, père d’une ravissante fille de 23 ans, Alexandrine Niambrui. J’ai aussi évoqué son héritage musical sans toutefois oublier qu’il était aussi un mannequin. Nous présentons Johnny sous l’appellation de ‘’The flower’’ parce qu’il ne faut pas oublier que Johnny, c’était l’image, c’était le sapeur. A ce sujet, il y a d’ailleurs l’un des grands stylistes qui a donné son avis sur les sapes de Johnny : Il s’agit de Mélaigne Koffi, le styliste de Serge Beynaud, considéré comme le mannequin des artistes. Nous avons également mis un accès sur sa façon de mourir qui était symptomatique
A travers votre ouvrage, que peut-on retenir de Johnny Lafleur qui a eu près de 40 ans de carrière musicale mais qui n’a malheureusement pas connu de succès escompté ?
Vous savez qu’il y a des artistes qui sont des vendeurs de disques, des recordmen, ce n’était pas le cas pour Johnny. C’était un artiste atypique. Ce qu’il a plutôt vendu, c’est son côté danseur. C’était l’artiste du peuple, l’artiste de l’homme de tous les jours. L’artiste attachant, affable et gentil. Il ne faisait pas de différence entre lui et le public. C’était l’artiste humaniste et non l’artiste vendeur de disques. Il a plutôt mis en exergue son côté humain. Il n’était certes pas Alpha Blondy mais lorsqu’on le rencontre, on est heureux de le voir. En fait, tout le monde donnait l’impression de le connaitre sans le connaitre en réalité. C’était un grand danseur du Ziglibithy et du Zagrobi.
Trop de rumeurs ont coulé au sujet de sa mort. Vous qui l’avez longtemps côtoyé, pouvez-vous lever un coin de voile sur les causes réelles de sa mort ?
En fait, tout est parti d’une infection mal faite. Il souffrait du paludisme et il s’est rendu dans une pharmacie à Marcory où on lui a fait des injections de ‘’Paluject’’ dans l’espoir de le soulager. Malheureusement, cela a provoqué des complications avec sa jambe qui s’est enflée. Ce qui l’a également paralysé. Certainement que l’auxiliaire en pharmacie n’avait pas piqué au bon endroit. Sa jambe a fini par être infecté avec du pue à l’intérieur. Un mal qui a trainé pendant un an. C’est après qu’il y a eu des ‘’Sos’’ qui ont été lancés et il a bénéficié d’une prise en charge de la Présidence de la République. Mais tous ces efforts n’ont pu le sauver. Hélas ! Maintenant, selon des témoignages recueillis ça et là, auprès de ses proches, en dehors de l’incident provoqué par ces injections, il aurait eu un problème de prostate. Est-ce que sont ces injections qui ont provoqué tout cela, c’est possible. Ce mal était peut être en lui, latent et ces injections ont sûrement tout déclenché.
Une rubrique de Claude DASSE
Pouvez-vous, s’il vous plaît, nous présenter votre bouquin?
Il faut d’abord savoir que l’ouvrage est composé de 11 chapitres. Ça part de sa mort (y compris sa longue période de maladie qui a pratiquement duré un an), à la présentation de l’homme. On connait Johnny Lafleur, l’homme public mais, on ne savait pas grand’ chose de sa vie privée. Le livre fait donc une belle incursion dans sa vie privée : Johnny hors scène, père d’une ravissante fille de 23 ans, Alexandrine Niambrui. J’ai aussi évoqué son héritage musical sans toutefois oublier qu’il était aussi un mannequin. Nous présentons Johnny sous l’appellation de ‘’The flower’’ parce qu’il ne faut pas oublier que Johnny, c’était l’image, c’était le sapeur. A ce sujet, il y a d’ailleurs l’un des grands stylistes qui a donné son avis sur les sapes de Johnny : Il s’agit de Mélaigne Koffi, le styliste de Serge Beynaud, considéré comme le mannequin des artistes. Nous avons également mis un accès sur sa façon de mourir qui était symptomatique
A travers votre ouvrage, que peut-on retenir de Johnny Lafleur qui a eu près de 40 ans de carrière musicale mais qui n’a malheureusement pas connu de succès escompté ?
Vous savez qu’il y a des artistes qui sont des vendeurs de disques, des recordmen, ce n’était pas le cas pour Johnny. C’était un artiste atypique. Ce qu’il a plutôt vendu, c’est son côté danseur. C’était l’artiste du peuple, l’artiste de l’homme de tous les jours. L’artiste attachant, affable et gentil. Il ne faisait pas de différence entre lui et le public. C’était l’artiste humaniste et non l’artiste vendeur de disques. Il a plutôt mis en exergue son côté humain. Il n’était certes pas Alpha Blondy mais lorsqu’on le rencontre, on est heureux de le voir. En fait, tout le monde donnait l’impression de le connaitre sans le connaitre en réalité. C’était un grand danseur du Ziglibithy et du Zagrobi.
Trop de rumeurs ont coulé au sujet de sa mort. Vous qui l’avez longtemps côtoyé, pouvez-vous lever un coin de voile sur les causes réelles de sa mort ?
En fait, tout est parti d’une infection mal faite. Il souffrait du paludisme et il s’est rendu dans une pharmacie à Marcory où on lui a fait des injections de ‘’Paluject’’ dans l’espoir de le soulager. Malheureusement, cela a provoqué des complications avec sa jambe qui s’est enflée. Ce qui l’a également paralysé. Certainement que l’auxiliaire en pharmacie n’avait pas piqué au bon endroit. Sa jambe a fini par être infecté avec du pue à l’intérieur. Un mal qui a trainé pendant un an. C’est après qu’il y a eu des ‘’Sos’’ qui ont été lancés et il a bénéficié d’une prise en charge de la Présidence de la République. Mais tous ces efforts n’ont pu le sauver. Hélas ! Maintenant, selon des témoignages recueillis ça et là, auprès de ses proches, en dehors de l’incident provoqué par ces injections, il aurait eu un problème de prostate. Est-ce que sont ces injections qui ont provoqué tout cela, c’est possible. Ce mal était peut être en lui, latent et ces injections ont sûrement tout déclenché.
Une rubrique de Claude DASSE
