A quatre jours de l’Assemblée générale du Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida), 80 postulants aux fauteuils d’administrateurs du Conseil d’administration affûtent leurs armes.
A moins d’une semaine de la tenue de l’Assemblée générale qui convoque les 7 et 8 octobre les 210 membres des collèges élus, le 6 septembre dernier, nombreux sont les sociétaires du Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida) qui souhaitent assurer la présidence du nouveau conseil d’administration de leurs collègues du même corps de métier. Provisoirement, jusqu’au 2 octobre, ce sont quatre-vingt (80) artistes issus de l’élection des collèges devant constituer ladite Ag qui ont fait acte de candidature aux postes d’administrateurs. Seuls dix (10) auront droit de siège ajoutés à un représentant du ministère de la culture et de la Francophonie. Aussi l’autorité ministérielle désigne-t-elle membre, en prescription de l’article 24 du nouveau décret n°2015-271 du 22 avril 2015 fixant les attributions, l’organisation et le fonctionnement du Burida, un représentant des titulaires de droits d’auteurs et un autre représentant des titulaires de droits voisins parmi les associés ordinaires et ce, en fonction de leur notoriété dans le domaine artistique ou littéraire. La désignation d’un expert ès qualités par le ministère de la Culture renforce les quatorze sièges au total du conseil d’administration. Vingt-deux artistes du collège des artistes interprètes ont fait acte de candidature quand ce collège a droit à deux sièges au conseil. Chez les auteurs compositeurs et éditeurs de musique, ils sont quarante-deux (42) à postuler pour trois sièges. Ces deux collèges constituent le plus grand nombre d’adhésion au Burida. Pour l’heure, parmi ceux qui ont dévoilé leur volonté d’être administrateur, très peu affichent leur intention d’être candidat au poste de président du conseil d’administration. Car, pour l’être, il faut avoir été élu membre du conseil d’administration pour prétendre au poste de président. Comme le précise l’article 26 du même décret, ce sera lors de la première séance qui suivra l’élection des administrateurs (8 octobre), que ‘’le conseil d’administration désigne son président parmi les administrateurs, associés du Burida depuis au moins dix ans, exception faite des associés titulaires de droits voisins qui ne sont pas soumis à cette condition’’. Aucune candidature n’ayant été encore enregistrée au Burida au poste de Pca.
Le nouveau Pca sera élu à la majorité des membres du conseil présents lors de ladite séance.
QU’EN EST-IL DU POSTE DE PCA ?
S’il est vrai que Pat Sako, de son vrai nom Ossouhou Hugues Patrick, admis au Burida depuis le 15 décembre 1997, à l’ambition de présider le conseil d’administration, tout comme Yao Séry Sylvain (seul représentant du collège des 10 membres des producteurs de phonogrammes), tous deux doivent se trouver prioritairement un siège au conseil pour prétendre à la présidence. Admis depuis le 15 mars 2009 au Burida en qualité de producteur, soit moins de dix ans, que dire en retour de la candidature de Séry Sylvain par rapport à l’article 26? Un membre du service juridique du Burida que nous avons joint hier, s’est voulu précis. Les droits voisins prenant en compte les producteurs de phonogrammes, vidéogrammes et les artistes interprètes, Sery Sylvain comme bien d’autres sont éligibles pour le poste de candidat à la présidence du conseil s’ils sont élus administrateur. «A leur niveau, il n’y a pas de condition de durée au Burida comme le précise le nouveau décret», souligne-t-il. Sont donc concernés par cette mesure les trois candidatures aux postes d’administrateurs dans le collège auteurs-compositeurs d’œuvres et éditeurs de musique, les auteurs (3) d’œuvres audiovisuelles, les six (6) auteurs d’œuvres littéraires, dramatiques, chorégraphiques et assimilés et l’auteure d’œuvre graphique, Annick Assemina, sociétaire depuis le 15 mars 1999.
A quatre jours de l’Assemblée générale, la priorité pour les candidats et d’être élu dans le conseil d’administration avant que les quatorze membres ne désignent le nouveau président lors de la première séance qui suivra le 8 octobre. Pour avoir une idée de la tâche qui attend les nouveaux administrateurs et les défis à relever, la direction générale du Burida a initié, du 30 septembre au 1er octobre 2015, une formation de ses futurs membres.
Koné SAYDOO
A moins d’une semaine de la tenue de l’Assemblée générale qui convoque les 7 et 8 octobre les 210 membres des collèges élus, le 6 septembre dernier, nombreux sont les sociétaires du Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida) qui souhaitent assurer la présidence du nouveau conseil d’administration de leurs collègues du même corps de métier. Provisoirement, jusqu’au 2 octobre, ce sont quatre-vingt (80) artistes issus de l’élection des collèges devant constituer ladite Ag qui ont fait acte de candidature aux postes d’administrateurs. Seuls dix (10) auront droit de siège ajoutés à un représentant du ministère de la culture et de la Francophonie. Aussi l’autorité ministérielle désigne-t-elle membre, en prescription de l’article 24 du nouveau décret n°2015-271 du 22 avril 2015 fixant les attributions, l’organisation et le fonctionnement du Burida, un représentant des titulaires de droits d’auteurs et un autre représentant des titulaires de droits voisins parmi les associés ordinaires et ce, en fonction de leur notoriété dans le domaine artistique ou littéraire. La désignation d’un expert ès qualités par le ministère de la Culture renforce les quatorze sièges au total du conseil d’administration. Vingt-deux artistes du collège des artistes interprètes ont fait acte de candidature quand ce collège a droit à deux sièges au conseil. Chez les auteurs compositeurs et éditeurs de musique, ils sont quarante-deux (42) à postuler pour trois sièges. Ces deux collèges constituent le plus grand nombre d’adhésion au Burida. Pour l’heure, parmi ceux qui ont dévoilé leur volonté d’être administrateur, très peu affichent leur intention d’être candidat au poste de président du conseil d’administration. Car, pour l’être, il faut avoir été élu membre du conseil d’administration pour prétendre au poste de président. Comme le précise l’article 26 du même décret, ce sera lors de la première séance qui suivra l’élection des administrateurs (8 octobre), que ‘’le conseil d’administration désigne son président parmi les administrateurs, associés du Burida depuis au moins dix ans, exception faite des associés titulaires de droits voisins qui ne sont pas soumis à cette condition’’. Aucune candidature n’ayant été encore enregistrée au Burida au poste de Pca.
Le nouveau Pca sera élu à la majorité des membres du conseil présents lors de ladite séance.
QU’EN EST-IL DU POSTE DE PCA ?
S’il est vrai que Pat Sako, de son vrai nom Ossouhou Hugues Patrick, admis au Burida depuis le 15 décembre 1997, à l’ambition de présider le conseil d’administration, tout comme Yao Séry Sylvain (seul représentant du collège des 10 membres des producteurs de phonogrammes), tous deux doivent se trouver prioritairement un siège au conseil pour prétendre à la présidence. Admis depuis le 15 mars 2009 au Burida en qualité de producteur, soit moins de dix ans, que dire en retour de la candidature de Séry Sylvain par rapport à l’article 26? Un membre du service juridique du Burida que nous avons joint hier, s’est voulu précis. Les droits voisins prenant en compte les producteurs de phonogrammes, vidéogrammes et les artistes interprètes, Sery Sylvain comme bien d’autres sont éligibles pour le poste de candidat à la présidence du conseil s’ils sont élus administrateur. «A leur niveau, il n’y a pas de condition de durée au Burida comme le précise le nouveau décret», souligne-t-il. Sont donc concernés par cette mesure les trois candidatures aux postes d’administrateurs dans le collège auteurs-compositeurs d’œuvres et éditeurs de musique, les auteurs (3) d’œuvres audiovisuelles, les six (6) auteurs d’œuvres littéraires, dramatiques, chorégraphiques et assimilés et l’auteure d’œuvre graphique, Annick Assemina, sociétaire depuis le 15 mars 1999.
A quatre jours de l’Assemblée générale, la priorité pour les candidats et d’être élu dans le conseil d’administration avant que les quatorze membres ne désignent le nouveau président lors de la première séance qui suivra le 8 octobre. Pour avoir une idée de la tâche qui attend les nouveaux administrateurs et les défis à relever, la direction générale du Burida a initié, du 30 septembre au 1er octobre 2015, une formation de ses futurs membres.
Koné SAYDOO
