L’Ambassadeur de Côte d’Ivoire auprès de l’ONU, Claude Bouah-Kamon, a appelé samedi la communauté internationale à adopter une approche concertée sur le drame des migrants et des réfugiés dans le monde.
« Au moment où nous célébrons les 70 ans de notre Organisation, qui coïncident avec l’adoption d’un nouveau cycle de développement porteur d’espérance, comment ne pas se sentir interpellé par l’insupportable tragédie humaine du phénomène migratoire qui se déroule sous nos yeux ? », a dit M. Bouah-Kamon, lors de la journée de clôture du débat général de la 70ème Assemblée générale des Nations Unies.
« Face à ce drame humanitaire sans précédent, la communauté internationale doit, dans une approche concertée, globale et cohérente, trouver une réponse humaine à la crise des migrants et des réfugiés, qui fuient la pauvreté, la misère, la violence et les guerres au péril de leur vie », a ajouté l’Ambassadeur ivoirien. « Il en va de notre responsabilité commune ».
Tout en se félicitant des succès enregistrés grâce à l’action de l’ONU depuis 70 ans, M. Bouah-Kamon a attiré l’attention sur « les nombreux défis auxquels notre Organisation et l’humanité restent confrontées ».
« La paix et la sécurité sont en effet menacées partout dans le monde. La criminalité transfrontalière se développe et menace le commerce international. L’extrémisme, porté notamment par les groupes terroristes, gagne du terrain. Boko Haram, devenu ’Etat islamique en Afrique de l’Ouest’, continue de semer la désolation et la terreur. La cyber criminalité prend de l’ampleur et la pauvreté, en dépit des efforts engagés pour son éradication, constitue toujours une préoccupation et un facteur handicapant pour le développement et le bien-être des peuples », a-t-il déploré.
Notant que dans un tel contexte, M. Bouah-Kamon a affirmé que les peuples « en appellent surtout à la responsabilité des Nations Unies pour un nouvel engagement en faveur de l’action ». Cet engagement nouveau, a-t-il dit, « doit trouver toute son expression dans la mise en œuvre » du Programme de développement durable à l’horizon 2030 adopté par les Nations Unies lors d’un sommet spécial le 25 septembre.
Concernant ce programme et les 17 Objectifs du développement durable (ODD) qu’il contient, le représentant ivoirien a estimé qu’il s’agit maintenant « d’opérationnaliser tous ces programmes à travers la mise en place des politiques et des réformes appropriées à 1’échelle nationale dans nos Etats ».
« C’est tout le sens du Plan National de Développement (PND) élaboré par le Gouvernement ivoirien pour la période 2016-2020 en vue de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020 ; notre objectif étant de réduire de moitié le taux de pauvreté dans notre pays », a-t-il poursuivi.
M. Bouah-Kamon a souligné qu’en matière économique, la Côte d’Ivoire « se retrouve pour la deuxième année consécutive, selon le rapport ’Doing Business 2015’ de la Banque Mondiale, parmi les dix pays au monde qui ont mis en place le plus grand nombre de réformes en vue d’améliorer l’environnement des affaires ». Ces réformes, a-t-il affirmé, ont permis à la Côte d’Ivoire de retrouver une forte croissance, avec « un taux moyen de croissance du PIB, pour la période 2012-2014, supérieur à 9 % ».
L’Ambassadeur ivoirien a enfin évoqué la tenue, à partir du 25 octobre prochain, des élections générales qui, a-t-il assuré, seront « ouvertes et inclusives ». Il s’est félicité à cet égard de la décision prise en juin par le Conseil de sécurité de l’ONU, dans sa résolution 2226, d’autoriser l’Opération de l’ONU en Côte d’Ivoire (ONUCI) à apporter un appui logistique à son pays, à l’occasion de ces élections.
« Au moment où nous célébrons les 70 ans de notre Organisation, qui coïncident avec l’adoption d’un nouveau cycle de développement porteur d’espérance, comment ne pas se sentir interpellé par l’insupportable tragédie humaine du phénomène migratoire qui se déroule sous nos yeux ? », a dit M. Bouah-Kamon, lors de la journée de clôture du débat général de la 70ème Assemblée générale des Nations Unies.
« Face à ce drame humanitaire sans précédent, la communauté internationale doit, dans une approche concertée, globale et cohérente, trouver une réponse humaine à la crise des migrants et des réfugiés, qui fuient la pauvreté, la misère, la violence et les guerres au péril de leur vie », a ajouté l’Ambassadeur ivoirien. « Il en va de notre responsabilité commune ».
Tout en se félicitant des succès enregistrés grâce à l’action de l’ONU depuis 70 ans, M. Bouah-Kamon a attiré l’attention sur « les nombreux défis auxquels notre Organisation et l’humanité restent confrontées ».
« La paix et la sécurité sont en effet menacées partout dans le monde. La criminalité transfrontalière se développe et menace le commerce international. L’extrémisme, porté notamment par les groupes terroristes, gagne du terrain. Boko Haram, devenu ’Etat islamique en Afrique de l’Ouest’, continue de semer la désolation et la terreur. La cyber criminalité prend de l’ampleur et la pauvreté, en dépit des efforts engagés pour son éradication, constitue toujours une préoccupation et un facteur handicapant pour le développement et le bien-être des peuples », a-t-il déploré.
Notant que dans un tel contexte, M. Bouah-Kamon a affirmé que les peuples « en appellent surtout à la responsabilité des Nations Unies pour un nouvel engagement en faveur de l’action ». Cet engagement nouveau, a-t-il dit, « doit trouver toute son expression dans la mise en œuvre » du Programme de développement durable à l’horizon 2030 adopté par les Nations Unies lors d’un sommet spécial le 25 septembre.
Concernant ce programme et les 17 Objectifs du développement durable (ODD) qu’il contient, le représentant ivoirien a estimé qu’il s’agit maintenant « d’opérationnaliser tous ces programmes à travers la mise en place des politiques et des réformes appropriées à 1’échelle nationale dans nos Etats ».
« C’est tout le sens du Plan National de Développement (PND) élaboré par le Gouvernement ivoirien pour la période 2016-2020 en vue de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020 ; notre objectif étant de réduire de moitié le taux de pauvreté dans notre pays », a-t-il poursuivi.
M. Bouah-Kamon a souligné qu’en matière économique, la Côte d’Ivoire « se retrouve pour la deuxième année consécutive, selon le rapport ’Doing Business 2015’ de la Banque Mondiale, parmi les dix pays au monde qui ont mis en place le plus grand nombre de réformes en vue d’améliorer l’environnement des affaires ». Ces réformes, a-t-il affirmé, ont permis à la Côte d’Ivoire de retrouver une forte croissance, avec « un taux moyen de croissance du PIB, pour la période 2012-2014, supérieur à 9 % ».
L’Ambassadeur ivoirien a enfin évoqué la tenue, à partir du 25 octobre prochain, des élections générales qui, a-t-il assuré, seront « ouvertes et inclusives ». Il s’est félicité à cet égard de la décision prise en juin par le Conseil de sécurité de l’ONU, dans sa résolution 2226, d’autoriser l’Opération de l’ONU en Côte d’Ivoire (ONUCI) à apporter un appui logistique à son pays, à l’occasion de ces élections.