Situé dans la commune de Bingerville (banlieue d’Abidjan), Abatta est un village ébrié moderne et paisible, à proximité du camp militaire d’Akouedo. Il est accessible grâce à un bitume flambant neuf. Cette cité aux allures féeriques détient de belles plages lagunaires qui attire de plus en plus de touristes en provenance d’Abidjan et d’ailleurs.
Abatta est un nouveau site touristique qui offre à ses visiteurs une belle végétation, un ciel beau, un soleil chaud au-dessus d’un sable fin de couleur roux mêlé à du blanc en ce mois d’octobre. Le vent frais provenant de la Lagune Ebrié, en un rien de temps, procure une unique envie celle de se reposer. En bordure, l’on peut apprécier les palétuviers qui s'étendent à perte de vue et sont ancrés dans plusieurs périmètres, comme pour marquer leur territoire. Les martins-pêcheurs y ont également installé leurs quartiers. Outre cela, on y trouve une bonne variété d’oiseaux qui ont fait de cette zone leur lieu de prédilection. Les femmes, les jeunes et les hommes accourent, surtout les week-ends, pour profiter des bienfaits de ce joyau touristique. Les uns habillés en tenues de plage qui laissent entrevoir leur corps sont exposés au chaud soleil pour se bronzer et profiter du bon vent frais. Par contre, d’autres encore assis à table autour d’un pot, discutent allègrement. Les touristes apprécient ce cadre pour son calme et aussi pour sa proximité avec la capitale Abidjanaise. « J’apprécie ce cadre parce qu’il est proche d’Abidjan. Contrairement à certains sites balnéaires tels Grand-Bassam et Vridi, Abatta est un village à proximité de nos habitations. Et c’est vraiment reposant», apprécie Joël Amani, Banquier qui est venu passer du bon temps avec sa famille. Quant à M. Yao, ainsi que bien d’autres visiteurs, ils disent venir dans ce cadre pour oublier le stress du travail à Abidjan et profiter des bienfaits de ‘’la nature que Dieu nous donne’’. Ces plages sont également reconnues pour la propreté que les agents destinés à la tâche leur procurent. « Cette plage est vraiment très propre, contrairement à d’autres sites qui dégagent de mauvaises odeurs », s’est réjoui Dame Isabelle qui est une habituée du site, avant d’encourager les propriétaires à continuer dans ce sens pour fidéliser la clientèle. Par ailleurs, le charme des lieux est aussi dû à l’accueil chaleureux de ses habitants, qui ne se lassent pas de vous offrir un sourire et vous lancer un « Ahin », le bonjour en langue locale (ébrié).
Au plan gastronomique, l’attiéké accompagné de la sauce légume, spécialité des peuples lagunaires est une nourriture très prisée par les touristes.
Dans ces lieux, il existe une diversité de restaurants. Les uns sont à ciel ouvert, les autres, entourés de feuilles de palmiers ou de bambou de chine. Des jeunes femmes courtoises accueillent les visiteurs et se préoccupent si bien de leur bien-être. Attirés par l’odeur des plats, les visiteurs se pressent de commander leur repas. Certains préfèrent se déplacer eux-mêmes vers la cuisine pour passer leur commande. Pour ces visiteurs, ‘’Abatta est un lieu paradisiaque’’, car s’y restaurer fait penser au village où l’on peut manger en plein air sous les arbres et être bercé par un vent doux.
Le grand nombre de restaurants, l’accueil de la clientèle et les plats proposés sont des atouts qui attirent le plus souvent les touristes. Ces lieux, appropriés pour se restaurer, créent une certaine concurrence entre les tenanciers.
Les repas succulents proposés aux clients sont généralement des spécialités africaines (soupe de mouton, yassa, soupe de poulet, etc.), dont les prix oscillent entre 3500 Fcfa et 5000 Fcfa. Ce qui est avantageux, selon Tantie Yaba, propriétaire d’un restaurant situé en bordure de lagune, c’est que l'on retrouve tout le monde à Abatta. « Ici, toutes les nationalités du monde se retrouvent, entre autres, des Africains, des Européens, des Américains et même des Asiatiques. Ils consomment principalement l’attiéké à la soupe de poulet ou de pintade », affirme-t-elle.
Avec les atouts touristiques que la Côte d’Ivoire possède, une politique de communication, devrait être mise en œuvre par l’Etat afin d’inciter les Ivoiriens à pratiquer le « Tourisme intérieur » et surtout que le gouvernement travaille à protéger les milieux naturels qui ont tendance à disparaitre sous nos cieux.
Par Adeline DOUDOU
Abatta est un nouveau site touristique qui offre à ses visiteurs une belle végétation, un ciel beau, un soleil chaud au-dessus d’un sable fin de couleur roux mêlé à du blanc en ce mois d’octobre. Le vent frais provenant de la Lagune Ebrié, en un rien de temps, procure une unique envie celle de se reposer. En bordure, l’on peut apprécier les palétuviers qui s'étendent à perte de vue et sont ancrés dans plusieurs périmètres, comme pour marquer leur territoire. Les martins-pêcheurs y ont également installé leurs quartiers. Outre cela, on y trouve une bonne variété d’oiseaux qui ont fait de cette zone leur lieu de prédilection. Les femmes, les jeunes et les hommes accourent, surtout les week-ends, pour profiter des bienfaits de ce joyau touristique. Les uns habillés en tenues de plage qui laissent entrevoir leur corps sont exposés au chaud soleil pour se bronzer et profiter du bon vent frais. Par contre, d’autres encore assis à table autour d’un pot, discutent allègrement. Les touristes apprécient ce cadre pour son calme et aussi pour sa proximité avec la capitale Abidjanaise. « J’apprécie ce cadre parce qu’il est proche d’Abidjan. Contrairement à certains sites balnéaires tels Grand-Bassam et Vridi, Abatta est un village à proximité de nos habitations. Et c’est vraiment reposant», apprécie Joël Amani, Banquier qui est venu passer du bon temps avec sa famille. Quant à M. Yao, ainsi que bien d’autres visiteurs, ils disent venir dans ce cadre pour oublier le stress du travail à Abidjan et profiter des bienfaits de ‘’la nature que Dieu nous donne’’. Ces plages sont également reconnues pour la propreté que les agents destinés à la tâche leur procurent. « Cette plage est vraiment très propre, contrairement à d’autres sites qui dégagent de mauvaises odeurs », s’est réjoui Dame Isabelle qui est une habituée du site, avant d’encourager les propriétaires à continuer dans ce sens pour fidéliser la clientèle. Par ailleurs, le charme des lieux est aussi dû à l’accueil chaleureux de ses habitants, qui ne se lassent pas de vous offrir un sourire et vous lancer un « Ahin », le bonjour en langue locale (ébrié).
Au plan gastronomique, l’attiéké accompagné de la sauce légume, spécialité des peuples lagunaires est une nourriture très prisée par les touristes.
Dans ces lieux, il existe une diversité de restaurants. Les uns sont à ciel ouvert, les autres, entourés de feuilles de palmiers ou de bambou de chine. Des jeunes femmes courtoises accueillent les visiteurs et se préoccupent si bien de leur bien-être. Attirés par l’odeur des plats, les visiteurs se pressent de commander leur repas. Certains préfèrent se déplacer eux-mêmes vers la cuisine pour passer leur commande. Pour ces visiteurs, ‘’Abatta est un lieu paradisiaque’’, car s’y restaurer fait penser au village où l’on peut manger en plein air sous les arbres et être bercé par un vent doux.
Le grand nombre de restaurants, l’accueil de la clientèle et les plats proposés sont des atouts qui attirent le plus souvent les touristes. Ces lieux, appropriés pour se restaurer, créent une certaine concurrence entre les tenanciers.
Les repas succulents proposés aux clients sont généralement des spécialités africaines (soupe de mouton, yassa, soupe de poulet, etc.), dont les prix oscillent entre 3500 Fcfa et 5000 Fcfa. Ce qui est avantageux, selon Tantie Yaba, propriétaire d’un restaurant situé en bordure de lagune, c’est que l'on retrouve tout le monde à Abatta. « Ici, toutes les nationalités du monde se retrouvent, entre autres, des Africains, des Européens, des Américains et même des Asiatiques. Ils consomment principalement l’attiéké à la soupe de poulet ou de pintade », affirme-t-elle.
Avec les atouts touristiques que la Côte d’Ivoire possède, une politique de communication, devrait être mise en œuvre par l’Etat afin d’inciter les Ivoiriens à pratiquer le « Tourisme intérieur » et surtout que le gouvernement travaille à protéger les milieux naturels qui ont tendance à disparaitre sous nos cieux.
Par Adeline DOUDOU
