Pascal Affi N’Guessan, chef du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), parti de l’ancien président Laurent Gbagbo, s’est engagé samedi à Gagnoa, dans l’Ouest du pays, à "réformer la Constitution" s’il était élu, lors du lancement sa campagne pour la présidentielle du 25 octobre.
Après une visite aux parents de M. Gbagbo à Mama (village natal de l’ex-président), M. Affi N’Guessan est arrivé à la place portant le nom de l’ancien président pour le meeting de lancement de sa campagne, accompagné d’une forte délégation de chefs coutumiers.
"Quand je serai élu président de la République, je prends l’engagement de reformer la Constitution", a dit le président du FPI, devant près de 2.000 personnes, au cours du meeting de lancement officiel de sa campagne électorale.
"Votre forte mobilisation de ce jour montre que la campagne d’intoxication a pris fin", a affirmé M. Affi, contesté par certains cadres de sa formation politique, qui l’accusent de vouloir "tourner la page Gbagbo".
Pour lui, ce rassemblement est la poursuite d’une "grande bataille pour la libération de la Côte d’Ivoire" et de Laurent Gbagbo, détenu à La Haye pour "crimes contre l’humanité" lors des violences postélectorales ivoiriennes de décembre 2010 à avril 2011.
"Le devoir d’un fils est d’œuvrer au bien être de son père. C’est ce que je fais pour Gbagbo", a laissé entendre l’ex-Premier ministre, qui compte continuer le "combat" pour libérer l’ancien président si les Ivoiriens lui accordaient la majorité de leurs suffrages.
Il a par ailleurs promis de lancer "un grand message au pardon mutuel" en vue de la réconciliation de l’ensemble des Ivoiriens, mais surtout "en tant que chef de l’Etat (faire) en sorte que Laurent Gbagbo et tous les autres camarades soient libérés" au soir du 25 octobre.
En dépit de la division interne au sein de son parti, M. Affi affiche la conviction de "gagner" ces élections qui mettent officiellement aux prises dix candidats, martelant que sa "victoire sera reconnue parce que les réseaux, les fétiches de M. Ouattara (président sortant) sont gâtés".
L’ancien président de l’Assemblée nationale Mamadou Koulibaly, membre de la Coalition nationale pour le changement (CNC, opposition), a annoncé vendredi le retrait de sa candidature, quatre jours après la suspension de celle de l’ex-diplomate Amara Essy, "allié" de la coalition, qui dénonçait une "mascarade électorale".
L’ex-Premier ministre, Charles Konan Banny, "candidat officiel" et chef de file de la CNC, a lancé samedi à Dabou (47 Km à l’Ouest d’Abidjan), sa campagne pour la présidentielle dont il estime que "les conditions ne sont pas réunies pour une élection transparente".
Plusieurs leaders et candidats de l’opposition demandent une recomposition de la Commission électorale indépendante (CEI), structure en charge d’organiser la présidentielle, estimant que les membres du bureau sont pour la plupart "proches" du pouvoir.
La campagne pour la présidentielle s’est ouverture vendredi et devrait s’achever le 23 octobre à minuit. Le président Alassane Ouattara, candidat à sa propre succession, a lancé sa campagne le premier jour de ces joutes électorales, à Yamoussoukro.
PAL, avec Jefferson Koudou
Après une visite aux parents de M. Gbagbo à Mama (village natal de l’ex-président), M. Affi N’Guessan est arrivé à la place portant le nom de l’ancien président pour le meeting de lancement de sa campagne, accompagné d’une forte délégation de chefs coutumiers.
"Quand je serai élu président de la République, je prends l’engagement de reformer la Constitution", a dit le président du FPI, devant près de 2.000 personnes, au cours du meeting de lancement officiel de sa campagne électorale.
"Votre forte mobilisation de ce jour montre que la campagne d’intoxication a pris fin", a affirmé M. Affi, contesté par certains cadres de sa formation politique, qui l’accusent de vouloir "tourner la page Gbagbo".
Pour lui, ce rassemblement est la poursuite d’une "grande bataille pour la libération de la Côte d’Ivoire" et de Laurent Gbagbo, détenu à La Haye pour "crimes contre l’humanité" lors des violences postélectorales ivoiriennes de décembre 2010 à avril 2011.
"Le devoir d’un fils est d’œuvrer au bien être de son père. C’est ce que je fais pour Gbagbo", a laissé entendre l’ex-Premier ministre, qui compte continuer le "combat" pour libérer l’ancien président si les Ivoiriens lui accordaient la majorité de leurs suffrages.
Il a par ailleurs promis de lancer "un grand message au pardon mutuel" en vue de la réconciliation de l’ensemble des Ivoiriens, mais surtout "en tant que chef de l’Etat (faire) en sorte que Laurent Gbagbo et tous les autres camarades soient libérés" au soir du 25 octobre.
En dépit de la division interne au sein de son parti, M. Affi affiche la conviction de "gagner" ces élections qui mettent officiellement aux prises dix candidats, martelant que sa "victoire sera reconnue parce que les réseaux, les fétiches de M. Ouattara (président sortant) sont gâtés".
L’ancien président de l’Assemblée nationale Mamadou Koulibaly, membre de la Coalition nationale pour le changement (CNC, opposition), a annoncé vendredi le retrait de sa candidature, quatre jours après la suspension de celle de l’ex-diplomate Amara Essy, "allié" de la coalition, qui dénonçait une "mascarade électorale".
L’ex-Premier ministre, Charles Konan Banny, "candidat officiel" et chef de file de la CNC, a lancé samedi à Dabou (47 Km à l’Ouest d’Abidjan), sa campagne pour la présidentielle dont il estime que "les conditions ne sont pas réunies pour une élection transparente".
Plusieurs leaders et candidats de l’opposition demandent une recomposition de la Commission électorale indépendante (CEI), structure en charge d’organiser la présidentielle, estimant que les membres du bureau sont pour la plupart "proches" du pouvoir.
La campagne pour la présidentielle s’est ouverture vendredi et devrait s’achever le 23 octobre à minuit. Le président Alassane Ouattara, candidat à sa propre succession, a lancé sa campagne le premier jour de ces joutes électorales, à Yamoussoukro.
PAL, avec Jefferson Koudou