Le chef de l'Etat ivoirien sortant Alassane Ouattara a clôturé sa 2e journée de campagne en vue de la présidentielle du 25 octobre devant une foule en liesse à la place "FPI" de Bongouanou (centre-est), région d'origine de Pascal Affi Nguessan, candidat du front populaire ivoirien (FPI), le parti de Gbagbo.
"Le Moronou pour ADO", "La jeunesse avec ADO" pouvait-on lire sur les pancartes des agni-morofè, peuple autochtone de Bongouanou, scandant à tue-tête, dès son arrivée, le nom du président ivoirien, candidat unique du Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), la coalition au pouvoir.
La pluie qui s'est invitée à la fête n'a freinée en rien l'ardeur des milliers de personnes venues de toute la région du Moronou (dont Bongouanou est le chef-lieu) chantant et dansant au son des tambours, à l'honneur de l'hôte du jour.
"En 2010 Gbagbo est venu il a plu, en 2015 ADO vient il pleut", lève les bras au ciel Yao Kouassi, la quarantaine, pour qui c'est "un signe" indiquant à qui accorder son suffrage.
Gbagbo avait en 2010 remporté le scrutin dans cette région.
La place qui abrite le meeting avait été baptisée "FPI" en hommage à l'ancien parti au pouvoir dont la ville est considérée comme l'un des bastions.
Mais pour cette nouvelle élection présidentielle, le tout Bongouanou s'est revêtu aux couleurs orange-blanc et vert, qui composent le slogan de campagne, "Avec ADO", de M. Ouattara.
A chaque coin de rue se trouve une affiche ou un panneau à l'effigie du candidat du RHDP, celles de M. Affi étant presqu'invisibles.
"Tout le monde veut voter Ouattara, Affi ne peut pas gagner ici on ne le voit jamais", affirme Bossou Viviane jeune commerçante installée sur le trottoir.
"Celui qui dit que c'est le fief de Affi se trompe, les tendances ont changé je ne lui donne pas 10%", argue Assié Boris, la quarantaine agent de banque.
Vêtues de pagnes traditionnels, une vingtaine de femmes massées sous une bâche, saluent par des pas de danses chaque promesse énoncée par le président sortant.
"Affi c'est mon frère mais quand je vois ce que Alassane à fait pour ce pays je suis content, on ne tourne pas le dos à la main qui donne à manger", souligne avec une pointe de tristesse Amalaman Jacques.
Alassane Ouattara, qui a lancé vendredi sa campagne à Yamoussoukro (centre, capitale politique), devrait se rendre à Abidjan dimanche pour un autre meeting.
DEK, envoyée spéciale
"Le Moronou pour ADO", "La jeunesse avec ADO" pouvait-on lire sur les pancartes des agni-morofè, peuple autochtone de Bongouanou, scandant à tue-tête, dès son arrivée, le nom du président ivoirien, candidat unique du Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), la coalition au pouvoir.
La pluie qui s'est invitée à la fête n'a freinée en rien l'ardeur des milliers de personnes venues de toute la région du Moronou (dont Bongouanou est le chef-lieu) chantant et dansant au son des tambours, à l'honneur de l'hôte du jour.
"En 2010 Gbagbo est venu il a plu, en 2015 ADO vient il pleut", lève les bras au ciel Yao Kouassi, la quarantaine, pour qui c'est "un signe" indiquant à qui accorder son suffrage.
Gbagbo avait en 2010 remporté le scrutin dans cette région.
La place qui abrite le meeting avait été baptisée "FPI" en hommage à l'ancien parti au pouvoir dont la ville est considérée comme l'un des bastions.
Mais pour cette nouvelle élection présidentielle, le tout Bongouanou s'est revêtu aux couleurs orange-blanc et vert, qui composent le slogan de campagne, "Avec ADO", de M. Ouattara.
A chaque coin de rue se trouve une affiche ou un panneau à l'effigie du candidat du RHDP, celles de M. Affi étant presqu'invisibles.
"Tout le monde veut voter Ouattara, Affi ne peut pas gagner ici on ne le voit jamais", affirme Bossou Viviane jeune commerçante installée sur le trottoir.
"Celui qui dit que c'est le fief de Affi se trompe, les tendances ont changé je ne lui donne pas 10%", argue Assié Boris, la quarantaine agent de banque.
Vêtues de pagnes traditionnels, une vingtaine de femmes massées sous une bâche, saluent par des pas de danses chaque promesse énoncée par le président sortant.
"Affi c'est mon frère mais quand je vois ce que Alassane à fait pour ce pays je suis content, on ne tourne pas le dos à la main qui donne à manger", souligne avec une pointe de tristesse Amalaman Jacques.
Alassane Ouattara, qui a lancé vendredi sa campagne à Yamoussoukro (centre, capitale politique), devrait se rendre à Abidjan dimanche pour un autre meeting.
DEK, envoyée spéciale