Dans le cadre de la réalisation de l’un de ses mandats qui est celui de faire le suivi de l’application des instruments juridiques nationaux et internationaux de protection des Droits de l’Enfant ratifiés par la Côte d’Ivoire, le Forum des ONG a effectué des missions à Addis-Abeba (Ethiopie) et Dakar (Sénégal) relatives aux rencontres sous régionales des coalitions Ouest Africaines pour l’enfance et à la 25ème session du Comité Africain des Experts des Droits et du Bien-être de l’Enfant.
Il ressort de toutes ces rencontres que la Côte d’Ivoire bien qu’ayant ratifié la Convention des Nations Unies relative aux Droits de l’Enfant (CDE) et la Charte Africaine des Droits et du Bien-être de l’Enfant (CADBE) n’a pas encore soumis ses rapports périodiques et initiaux relatives aux différentes conventions ratifiés. La Côte d’Ivoire a de sérieux retard dans la production de rapports périodiques au Comité des Droits de l’Enfant. En effet pour ce qui est de la CDE, la Côte d’Ivoire a soumis son rapport initial depuis 2000 et était censée produire des rapports périodiques au Comité des Droits de l’Enfant chaque 5ans. Le retard accumulé par la Côte d’Ivoire est le dépôt de 3 rapports périodiques mais elle a la possibilité de compiler ses rapports. Quant au rapport CADBE, le rapport initial n’a même pas encore été soumis depuis la ratification de la Charte en 2004.
La décennie de crises qu’a traversée le pays pourrait expliquer la non soumission des différents rapports. Mais nous savons que depuis la fin de la crise militaro-politique, la Côte d’Ivoire a fait de prodigieux progrès dans tous les domaines et en particulier dans celui de la promotion et la protection des droits et du bien-être de l’enfant qui méritent d’être sus au niveau régional et international.
On pourrait entre autres citer :la mise en place du Conseil National de Famille, la création du Comité National de Surveillance des Actions de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants présidé par la Première Dame Madame Dominique OUATTARA, l’élaboration d’une Politique Nationale de Protection de l’Enfant, la loi sur les pupilles de la Nation, la mise en place de la ligne 116, le renforcement de capacités des travailleurs sociaux, la dotation budgétaire des centres sociaux et autres institutions de protection des enfants, le décret pour l’établissement exceptionnel des extraits de naissance des enfants nés pendant la crise et l’école rendue obligatoire pour les enfants de 6 à 16 ans. Toutes ces mesures contribuent à apporter des réponses aux exigences de la Protection de l’Enfant en Côte d’Ivoire
Nous savons également que le rapport pays CDE a fait l’objet d’une communication en Conseil de Ministre puis validé. Il reste maintenant l’étape de la transmission du rapport au Ministère des Affaires Etrangères pour son acheminement au Comité International des Droits de l’Enfant.
Au moment où le pays entame son processus d’émergence, la soumission des rapports pays CDE et CADBE démontrerait une fois de plus que la Côte d’Ivoire est une nation protectrice des droits de l’enfant.
Assurés du dynamisme et de l’efficacité de la Ministre en charge des questions de l’enfant Anne OULOTO et sur la base de nos échanges avec ses collaborateurs nous sommes optimistes sur le fait que la Côte d’Ivoire pourra déposer son rapport CDE cette année.
Le Groupe de travail dans le cadre du plaidoyer ..... Qui se veut une force de propositions et d’actions pour un environnement protecteur des enfants et une culture de protection des enfants en Côte d’Ivoire renouvelle ici son engagement à continuer d’œuvrer aux côtés de tous les acteurs pour une Côte d’Ivoire émergente digne de ses enfants.
Fait à Abidjan le 22 septembre 2015
Pour le Groupe de Travail
DOUMBIA MAMADOU
Président du Conseil d’Administration du RAMEDE-CI
Boitenin KOFFI
Le Président par intérim du Forum des ONG
Il ressort de toutes ces rencontres que la Côte d’Ivoire bien qu’ayant ratifié la Convention des Nations Unies relative aux Droits de l’Enfant (CDE) et la Charte Africaine des Droits et du Bien-être de l’Enfant (CADBE) n’a pas encore soumis ses rapports périodiques et initiaux relatives aux différentes conventions ratifiés. La Côte d’Ivoire a de sérieux retard dans la production de rapports périodiques au Comité des Droits de l’Enfant. En effet pour ce qui est de la CDE, la Côte d’Ivoire a soumis son rapport initial depuis 2000 et était censée produire des rapports périodiques au Comité des Droits de l’Enfant chaque 5ans. Le retard accumulé par la Côte d’Ivoire est le dépôt de 3 rapports périodiques mais elle a la possibilité de compiler ses rapports. Quant au rapport CADBE, le rapport initial n’a même pas encore été soumis depuis la ratification de la Charte en 2004.
La décennie de crises qu’a traversée le pays pourrait expliquer la non soumission des différents rapports. Mais nous savons que depuis la fin de la crise militaro-politique, la Côte d’Ivoire a fait de prodigieux progrès dans tous les domaines et en particulier dans celui de la promotion et la protection des droits et du bien-être de l’enfant qui méritent d’être sus au niveau régional et international.
On pourrait entre autres citer :la mise en place du Conseil National de Famille, la création du Comité National de Surveillance des Actions de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants présidé par la Première Dame Madame Dominique OUATTARA, l’élaboration d’une Politique Nationale de Protection de l’Enfant, la loi sur les pupilles de la Nation, la mise en place de la ligne 116, le renforcement de capacités des travailleurs sociaux, la dotation budgétaire des centres sociaux et autres institutions de protection des enfants, le décret pour l’établissement exceptionnel des extraits de naissance des enfants nés pendant la crise et l’école rendue obligatoire pour les enfants de 6 à 16 ans. Toutes ces mesures contribuent à apporter des réponses aux exigences de la Protection de l’Enfant en Côte d’Ivoire
Nous savons également que le rapport pays CDE a fait l’objet d’une communication en Conseil de Ministre puis validé. Il reste maintenant l’étape de la transmission du rapport au Ministère des Affaires Etrangères pour son acheminement au Comité International des Droits de l’Enfant.
Au moment où le pays entame son processus d’émergence, la soumission des rapports pays CDE et CADBE démontrerait une fois de plus que la Côte d’Ivoire est une nation protectrice des droits de l’enfant.
Assurés du dynamisme et de l’efficacité de la Ministre en charge des questions de l’enfant Anne OULOTO et sur la base de nos échanges avec ses collaborateurs nous sommes optimistes sur le fait que la Côte d’Ivoire pourra déposer son rapport CDE cette année.
Le Groupe de travail dans le cadre du plaidoyer ..... Qui se veut une force de propositions et d’actions pour un environnement protecteur des enfants et une culture de protection des enfants en Côte d’Ivoire renouvelle ici son engagement à continuer d’œuvrer aux côtés de tous les acteurs pour une Côte d’Ivoire émergente digne de ses enfants.
Fait à Abidjan le 22 septembre 2015
Pour le Groupe de Travail
DOUMBIA MAMADOU
Président du Conseil d’Administration du RAMEDE-CI
Boitenin KOFFI
Le Président par intérim du Forum des ONG