Ouagadougou - Le domicile à Ouagadougou de Guillaume
Soro, président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire et ancien chef de la rébellion ivoirienne soutenue par le Burkina Faso, a été perquisitionné dans le cadre de l’enquête sur le putsch raté du 17 septembre au Burkina, selon une source militaire.
"Il y a eu une perquisition au domicile privé de M. Guillaume Soro", a annoncé le directeur de la justice militaire le colonel Sita Sangaré.
Guillaume Soro a dirigé au début des années 2000 une rébellion contre le président ivoirien de l’époque Laurent Gbagbo, soutenue par le régime de l’ex-président burkinabè Blaise Compaoré, qui s’est exilé à Abidjan après avoir été chassé du pouvoir le 31 octobre 2014 par la rue à l’issue de 27 ans de règne.
"Les officiers de police judiciaire agissant dans le cadre de la commission rogatoire donnés par le juge d’instruction et sur la base d’éléments en leur possession sont allés faire une perquisition dans ce domicile privé. Le secret de l’instruction est un principe cardinal et nous ne pouvons pas entrer dans les détails", a poursuivi le colonel Sangaré.
M. Soro n’avait pas été vu depuis au moins un an à ce domicile ouagalais, remontant au temps de son exil dans la capitale burkinabè, selon de bonnes sources.
Abidjan n’a pas condamné officiellement la tentative de coup d’État du 17 septembre.
Aujourd’hui âgé de 43 ans, il avait dirigé la rébellion lancée en 2002
contre l’ancien président Laurent Gbagbo, arrivé au pouvoir en 2000 au terme d’un processus électoral controversé. Auparavant, il avait vécu deux ans en exil à Ouagadougou, comme de nombreux autres opposants à M. Gbagbo, dont des militaires déserteurs avec lesquels il avait lancé cette rébellion des "Forces nouvelles" avec le soutien du régime Compaoré.
Après des accords de paix sous l’impulsion de la France, il avait été
ministre (2003-2007) puis Premier ministre (2007-2010) de Laurent Gbagbo, mais s’était sans surprise rangé du côté de l’actuel président ivoirien Alassane Ouattara dans la crise post-électorale qui avait suivi le refus de M. Gbagbo de reconnaître la victoire de son adversaire.
Premier ministre et ministre de la Défense de M. Ouattara, il est devenu président de l’Assemblée nationale, et donc constitutionnellement deuxième personnage de l’Etat, après son élection à la députation lors des législatives de 2012.
roh-pgf/sba/so/fal
Soro, président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire et ancien chef de la rébellion ivoirienne soutenue par le Burkina Faso, a été perquisitionné dans le cadre de l’enquête sur le putsch raté du 17 septembre au Burkina, selon une source militaire.
"Il y a eu une perquisition au domicile privé de M. Guillaume Soro", a annoncé le directeur de la justice militaire le colonel Sita Sangaré.
Guillaume Soro a dirigé au début des années 2000 une rébellion contre le président ivoirien de l’époque Laurent Gbagbo, soutenue par le régime de l’ex-président burkinabè Blaise Compaoré, qui s’est exilé à Abidjan après avoir été chassé du pouvoir le 31 octobre 2014 par la rue à l’issue de 27 ans de règne.
"Les officiers de police judiciaire agissant dans le cadre de la commission rogatoire donnés par le juge d’instruction et sur la base d’éléments en leur possession sont allés faire une perquisition dans ce domicile privé. Le secret de l’instruction est un principe cardinal et nous ne pouvons pas entrer dans les détails", a poursuivi le colonel Sangaré.
M. Soro n’avait pas été vu depuis au moins un an à ce domicile ouagalais, remontant au temps de son exil dans la capitale burkinabè, selon de bonnes sources.
Abidjan n’a pas condamné officiellement la tentative de coup d’État du 17 septembre.
Aujourd’hui âgé de 43 ans, il avait dirigé la rébellion lancée en 2002
contre l’ancien président Laurent Gbagbo, arrivé au pouvoir en 2000 au terme d’un processus électoral controversé. Auparavant, il avait vécu deux ans en exil à Ouagadougou, comme de nombreux autres opposants à M. Gbagbo, dont des militaires déserteurs avec lesquels il avait lancé cette rébellion des "Forces nouvelles" avec le soutien du régime Compaoré.
Après des accords de paix sous l’impulsion de la France, il avait été
ministre (2003-2007) puis Premier ministre (2007-2010) de Laurent Gbagbo, mais s’était sans surprise rangé du côté de l’actuel président ivoirien Alassane Ouattara dans la crise post-électorale qui avait suivi le refus de M. Gbagbo de reconnaître la victoire de son adversaire.
Premier ministre et ministre de la Défense de M. Ouattara, il est devenu président de l’Assemblée nationale, et donc constitutionnellement deuxième personnage de l’Etat, après son élection à la députation lors des législatives de 2012.
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