Pascal Affi N’guessan, Président du Front populaire ivoirien est passé au grand oral radiotélévisé intitulé « face aux électeurs » réservé à tous les candidats à l’élection présidentielle de 2015, le jeudi 16 octobre 2015. Il était question pour le candidat du FPI de convaincre les Ivoiriens en direct, sur son programme de campagne qui se résume en quinze points majeurs.
Dans son exposé liminaire qui a duré une quinzaine de minutes, le candidat Affi N’guessan a expliqué les diverses raisons qui l’ont emmené à se présenter à l’élection présidentielle de 2015 au cours de son analyse sur la situation socio politique en Côte d’Ivoire. « Le 25 octobre est une date cruciale pour la Côte d’Ivoire. Après vingt ans de crise politique et d’affrontements armés, de division, nous avons l’occasion de ressouder le tissu social, de refonder la Côte d’Ivoire et de mettre fin à toutes les souffrances, de rebâtir le pays. C’est pour cela que le Front populaire ivoirien à décidé de prendre part à ces échéances électorales de 2015 malgré la détention de nos amis. Nous allons à ces élections pour leur libération et pour la restauration définitive de la paix en Côte d’Ivoire», a-t-il indiqué. Poursuivant, le candidat du FPI s’est dit inquiet de la situation économique actuelle du pays qui, à l’en croire, est en panne. « Il faut redynamiser l’économie ivoirienne car nos ressources ne sont pas à la hauteur de nos besoins. Avec Alassane Ouattara, on vit à crédit. Il arrivera un moment où la Côte d’Ivoire n’aura plus accès aux dettes. Il faut construire une économie compétitive qui va alimenter le budget national de sorte que l’emprunt soit un moyen supplémentaire », a-t-il conseillé. Au chapitre sécuritaire, Affi N’guessan a dit sa volonté de reformer l’armée nationale de Côte d’Ivoire. « La réforme de l’armée est d’une extrême urgence, car la sureté de l’Etat et la sécurité des populations sont d’une grande importance. Nous allons reformer l’armée de terre et bâtir une armée de l’air, car celle qui existe est vieillissante, sans moyen et mal équipée. Il y a aussi le besoin d’une véritable marine parce que nos eaux territoriales sont quotidiennement piratées. C’est une loi de programmation militaire. Certes les efforts de la sécurité coûtent chers, mais ils rapportent gros », a-t-il souligné. Quant au phénomène des microbes, le candidat du FPI prévoit une prise en charge afin de leur donner une seconde chance pour leur réinsertion dans la société. « Il n’y a pas d’autres solutions que de les réinsérer dans la société. C’est parce que ces jeunes manquent de repère, ils sont livrés à eux-mêmes, tout ce que nous observons comme dysfonctionnement au niveau de la jeunesse est le résultat de la politique menée. Il faut de l’emploi à ces jeunes et vous verrez que l’insécurité va diminuer », s’est-il-exprimé. Dans son argumentaire, il n’a pas manqué d’évoquer l’organisation des Etats généraux de la république et la réforme de certaines Institutions notamment la Commission électorale indépendante, contre laquelle il dit avoir des griefs. « Notre participation à l’élection est un défi pour la Commission électorale indépendante (CEI). Ce n’est pas parce que j’ai des griefs contre cette Institution que je ne vais pas me présenter à l’élection de 2O15. Nous discutons avec ses membres pour que nos requêtes aboutissent », a-t-il dit. A propos du fonctionnement de son parti, le candidat du FPI a fait savoir que la cohésion existe en son sein. « Au FPI, la cohésion existe. La colère de mes camarades était dirigée contre Alassane Ouattara. Ils voulaient le combattre dans la rue, tandis que moi j’ai choisi la voie des urnes. Heureusement que beaucoup d’entre eux ont compris ma volonté de paix et m’ont rejoint dans la voie pacifique » a-t-il conclu.
KKB
Dans son exposé liminaire qui a duré une quinzaine de minutes, le candidat Affi N’guessan a expliqué les diverses raisons qui l’ont emmené à se présenter à l’élection présidentielle de 2015 au cours de son analyse sur la situation socio politique en Côte d’Ivoire. « Le 25 octobre est une date cruciale pour la Côte d’Ivoire. Après vingt ans de crise politique et d’affrontements armés, de division, nous avons l’occasion de ressouder le tissu social, de refonder la Côte d’Ivoire et de mettre fin à toutes les souffrances, de rebâtir le pays. C’est pour cela que le Front populaire ivoirien à décidé de prendre part à ces échéances électorales de 2015 malgré la détention de nos amis. Nous allons à ces élections pour leur libération et pour la restauration définitive de la paix en Côte d’Ivoire», a-t-il indiqué. Poursuivant, le candidat du FPI s’est dit inquiet de la situation économique actuelle du pays qui, à l’en croire, est en panne. « Il faut redynamiser l’économie ivoirienne car nos ressources ne sont pas à la hauteur de nos besoins. Avec Alassane Ouattara, on vit à crédit. Il arrivera un moment où la Côte d’Ivoire n’aura plus accès aux dettes. Il faut construire une économie compétitive qui va alimenter le budget national de sorte que l’emprunt soit un moyen supplémentaire », a-t-il conseillé. Au chapitre sécuritaire, Affi N’guessan a dit sa volonté de reformer l’armée nationale de Côte d’Ivoire. « La réforme de l’armée est d’une extrême urgence, car la sureté de l’Etat et la sécurité des populations sont d’une grande importance. Nous allons reformer l’armée de terre et bâtir une armée de l’air, car celle qui existe est vieillissante, sans moyen et mal équipée. Il y a aussi le besoin d’une véritable marine parce que nos eaux territoriales sont quotidiennement piratées. C’est une loi de programmation militaire. Certes les efforts de la sécurité coûtent chers, mais ils rapportent gros », a-t-il souligné. Quant au phénomène des microbes, le candidat du FPI prévoit une prise en charge afin de leur donner une seconde chance pour leur réinsertion dans la société. « Il n’y a pas d’autres solutions que de les réinsérer dans la société. C’est parce que ces jeunes manquent de repère, ils sont livrés à eux-mêmes, tout ce que nous observons comme dysfonctionnement au niveau de la jeunesse est le résultat de la politique menée. Il faut de l’emploi à ces jeunes et vous verrez que l’insécurité va diminuer », s’est-il-exprimé. Dans son argumentaire, il n’a pas manqué d’évoquer l’organisation des Etats généraux de la république et la réforme de certaines Institutions notamment la Commission électorale indépendante, contre laquelle il dit avoir des griefs. « Notre participation à l’élection est un défi pour la Commission électorale indépendante (CEI). Ce n’est pas parce que j’ai des griefs contre cette Institution que je ne vais pas me présenter à l’élection de 2O15. Nous discutons avec ses membres pour que nos requêtes aboutissent », a-t-il dit. A propos du fonctionnement de son parti, le candidat du FPI a fait savoir que la cohésion existe en son sein. « Au FPI, la cohésion existe. La colère de mes camarades était dirigée contre Alassane Ouattara. Ils voulaient le combattre dans la rue, tandis que moi j’ai choisi la voie des urnes. Heureusement que beaucoup d’entre eux ont compris ma volonté de paix et m’ont rejoint dans la voie pacifique » a-t-il conclu.
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